chant obligatoire

150 corps max, c'est top, surtout quand ils ont du caractère.

Je ne vois pas où je pourrai les caser (inutile de songer au congélateur, trop d'heureux événements ont ponctué notre union) ; j'en proposerai bien quelques-uns aux voisines, aux voisins, expliquant que c'est là une coutume bien ancrée dans le pays d'où je viens ; mais même si l'un (ou plusieurs) d'entre eux se laisse amadouer par l'exotisme d'une telle fantaisie, cela finira par se retourner, d'une façon ou d'une autre, contre moi, et le syndic aura beau jeu de me dénoncer auprès des services de l'Immigration. Et je ne me vois pas d'expliquer à un agent, à l'issue d'une garde à vue particulièrement éprouvante, comment ces cent quarante-neuf corps restants ont pu tromper ma vigilance et s'introduire dans mon taudis, quitte à contredire et renier l'argument éthnologique originel.

[Il ne sera peut-être pas totalement inutile de préciser, à l'attention d'un lecteur distrait, ou seulement de passage, (ou les deux) que ce sont là les informations, dans le désordre, qui accompagnent les fenêtres "titre" et "corps" de chaque nouveau bulletin. Non, je n'ai pas abusé de mon tabac euphorisant.]

Seronet, trop magnanime selon moi, quant au titre, a restreint le corps à un petit 7.000 caractères, soit tout de même un bon 4 feuillets et des brouettes. J'ai déjà eu l'occasion, sans manifester une déception par trop légitime, de m'exprimer ici-même, à propos de césures si malhabilement exécutées dans la précipitation, que dis-je, dans l'exaltation de l'envoi, que mes propos ont un soir basculé corps par dessus tête. Dans un improbable 69 sémantique qui n'intéressera ni les contemporains, ni leurs successeurs.

Ni.

(il existe certainement un outil dédié aux statistiques qui m'aura échappé.)

Lui aussi.

J'ai provisoirement renoncé à agrémenter mes billets d'images. Même si je dois reconnaître que certains blogs réussissent à me capter, à me séduire en raison des surprises qu'on y rencontre.

On aura compris que je considère cette partie de l'activité comme une spécialité à part entière. Sophie et Gigi ont eu la gentillesse de m'indiquer des pistes, mais je crois que fondamentalement, si je rechigne à offrir une maquette attrayante, c'est afin de tester la résistance d'un lectorat bénévole dans un milieu hostile.