Et si la bipolarité était une question de mode.

Publié par libellule33 le 27.03.2012
17 636 lectures

voici une pathologie que je connais bien puisque j'ai été diasnotiquée bipolaire en 2008 pourtant mes premiers troubles remontent alors que javais juste 19 ans.

je parle aujourd'hui de cette pathologie car je suis encore retournée par la réponse du medecin psychiatre de la MDPH du 12 mars dernier me riant au nez et me disant que

"c'etait une maladie à la MODE".

J'en ai parlé au medecin specialiste qui me suit et il n'en revenait pas.

C'est comme si on vous riez au nez parce que vous avez une hépatite ou une serologie positive et que l'on vous dise que c'est à la mode aussi !

bref ! je ne décolère pas. si quelqu'un est concerné par cette pathologie ou accompagne un bipolaire dans la vie, merci de partager avec moi cette souffrance.

je rappelle quand meme que j'en suis à ma 5 ieme tentative de suicide alors que depuis que je suis traitée mon humeur ne me fait plus defaut ! si c'est çà etre à la mode "avoir envie de mourir" je me pends au lustre dès ce soir !

ou alors j'arrete de prendre ma dose de lithium quotidienne et je reviens voir ce psy de la mdph pour lui montrer comment je suis "sans traitement".

pour ceux qui ne savent pas ce qu'est la bipolarité petit résumé pour mieux comprendre.

 je pense que je vais aussi l'envoyer au medecin de la mdph car elle ne doit pas être à jour dans ses textes !

definition de la bipolarité :

Le trouble bipolaire (ou trouble maniaco-dépressif ; anciennement classifié sous les termes de psychose maniaco-dépressive (PMD) ou maladie maniaco-dépressive (MMD)) est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur définie par la fluctuation anormale de l’humeur, oscillant de périodes d’excitation marquée (manie) pouvant aller jusqu’à des périodes de mélancolie (dépression). Les individus faisant l'expérience d'épisodes de manie font également l'expérience de symptômes, d'un état mixte ou d'épisodes dépressifs durant lesquels l'excitation et la dépression sont ressenties en même temps. Ces événements sont souvent entrecoupés par des périodes de stabilité ; mais, chez certains individus, la dépression et l'excitation peuvent rapidement alterner. Un état maniaque très intense peut conduire à des symptômes psychotiques tels que les délires et les hallucinations.

Les facteurs génétiques contribuent substantiellement au développement du trouble bipolaire, et les facteurs environnementaux sont également impliqués. Les troubles bipolaires sont souvent soignés à l'aide de traitements médicamenteux. La psychothérapie joue également un rôle pour aider à la stabilité du patient. Dans de sévères cas, une rétention de sûreté peut être appliquée. Ces cas incluent généralement de sévères épisodes maniaques impliquant un comportement dangereux du patient ou des épisodes dépressifs impliquant des idées suicidaires. Il existe des problèmes externes tels que la stigmatisation, les stéréotypes et préjugés à l'encontre les individus atteints de trouble bipolaire. Les individus atteints de trouble bipolaire montrent des symptômes psychotiques qui peuvent être confondus avec ceux de la schizophrénie, un sérieux trouble mental.

j'aime pas me raconter mais là j'avais trop besoin d'en parler !

merci à ceux qui m'ont lu.

Commentaires

Portrait de nathalie11

Je trouve que tu les accumules !! j'éspére que le medecin de la mdph , va revoir sa façon de parler de la bipolarité . C'est vrai que souvent quand des personnes souffrent de maladie particuliére souvent elles ne sont pas prise au sérieux . 

Ca me rappel quand j'allais partout dans les services d'urologie pour dire que j'avais un calcul renale de 13 CM , bouhhhhhh que n'avais je pas dis là  " mais madame c'est impossible " . pourtant si !!!

Je souhaite que vraiment tout s'arrange pour toi je sais que tu es fortes et n'oublies pas on a un tas de fumier à faire grossir les seychelles ce profilent !!! Mort de rire

Bises ma belle

Nath  

Portrait de libellule33

libellule33

non je n'accumule pas je continue !!! mais je le prends assez bien ! avec le Mort de rire ! d'autant plus que je viens d'avoir les medecins qui me suivent et qui vont intervenir au niveau de la mdph dès que le verdict tombera ! tout çà çà se prépare et c'est bien de partager aussi nos mésaventures !! on se sent moins seule !! lol !

merci pour ton soutien quotidien nous sommes là pour nous soutenir et non nous plomber ! la vie est bien plus légère lorsqu'elle est partagée !

Portrait de esperanza16

salut je vie avec quelqu'un qui souffre de bipolarité ce n'est pas toujours facile mais en règle général il faut etre patient et compréencif avec le personne qui on ce "trouble".
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dans ma ville il y a un groupe de paroles qui intervient depuis 5 ans. Nous parlons de nos episodes comment les detecter et y remedier. pour moi je suis stable à present et franchement çà fait du bien car en effet on se sent incompris et on ne se comprend pas soi meme !

dans ta ville il doit exister ce genre de groupe ou bien des assos qui repondent tres bien aux questions des bipo et de leur entourage ! n'hésitez pas à en parler ! par contre il faut etre stabiliser au niveau du traitement recevoir le bon traitement (6 mois minimum de recul) bonne chance à vous

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libellule33

Vous avez ete quelques uns à m'écrire en message privé pour me parler de vos soucis vis àvis de cette pathologie qu'elle vous touche ou qu'elle touche un proche... 

Réalisant un gros travail sur la "bipolarité" avec des psy specialisés sur bordeaux je vous propose si vous le souhaitez de vous transmettre des infos afin d'aider patients et accompagnants (conjoint,enfants,...)

cette maladie existe depuis la nuit des temps... et une fois diagnostiquée on il est possible de vivre avec et redevenir stable dans sa vie...

je vais  réaliser un dossier et ferais part à ceux qui le désire.

bien à vous

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j'ai tapé le texte sous word et j'ai du mal avec le copier collé. j'espère que cela vous aidera un peu plus

1.       Disposition affective fondamentale qui donne à chacun de nos états d’âme une qualité agréable ou désagréable = sentiment général de bien être ou de mal-être

 

2.       3 types thymiques principaux

·         euphorie

·         tristesse

·         émoussement voire indifférence affective

 

3.       désadaptation  par rapport au contexte  = pathologie de l’humeur

·         quantitatif : intensité ou durée

·         qualitatif

·         vers euphorie = euphorie morbide (manie)

·         vers tristesse = humeur dépressive

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Bipolaire

·         changements d’humeur entre deux extrêmes

·         différents des troubles  psychotiques généralement chroniques.

·         Dans le trouble bipolaire, le patient reste vulnérable mais connait des périodes de rémissions et de stabilité entre les épisodes.

·         Maintenir les périodes de stabilité

·         Lutter contre la récurrence des épisodes.

 

Diagnostic des troubles bipolaires de l’humeur

·         Au moins un épisode maniaque ou mixte

·         Au moins un épisode dépressif majeur

·         Au moins un épisode hypomaniaque

o   Trouble bipolaire de l’humeur induit par une substance (médicaments antidépresseur, psychostimulants…) ou par une affection médicale générale.

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Modèle bio-psycho-sociaux-1

·         2 éléments favorisent l’apparition du trouble bipolaire et les rechutes

1.       Les évènements de vie stressants (nombre-intensité)

2.       Des pensées et des comportements erronés qui vont entretenir les symptômes et aggraver l’épisode

·         Exagérément positives en phase maniaque « je suis infatigable » « je suis génial »

 « Je peux tout faire » «  je peux tout réussir »

·         Exagérément  négatives en phase dépressive «  je suis incapable »

« Je ne sais rien faire de bien » «  Je n’ai jamais été heureux 

 

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libellule33

1.     Ces pensées sont issues de croyances personnelles rigides et peuvent correspondre à des objectifs trop ambitieux, inatteignables.

·         «  je dois être heureux tout le temps »

·         « on doit être  capable de contrôler tout ce qui nous arrive ».

·         « je dois être capable de résoudre n’importe quel problème rapidement »

·         « en faisant des efforts je peux tout réussir »

·         « tout le monde doit m’aimer, je peux séduire tout le monde »

2.     Phases maniaques = augmentation de l’activité psychomotrice pour atteindre ces objectifs (inatteignables)

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     Phases dépressives = échec (inévitable) dans la poursuite de ces objectifs.

 

1.       3 modèles pour expliquer

·         L’apparition de la maladie (1er épisode)

·         Les rechutes (maniaques, dépressives ou mixtes)

comportements

1.       Mise en jeu d’un ensemble des comportements, émotions et pensées pour atteindre un objectif et obtenir une récompense.

·         Objectif difficile à atteindre fixé  par les croyances personnelles et rigides.

·         Augmentation de la sensibilité à la récompense

·         Ex dans la manie, humeur exaltée, réduction du sommeil augmentation de l’activité et des comportements à risque pour atteindre l’objectif, impatience et irritabilité.

2.       Engagement comportemental variable avec l’humeur

·         Plus élevé en phase maniaque

·         Très diminué en phase dépressive

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1.       Perturbation des rythmes veille- sommeil

·         Prédisposition biologique innée (retard phase)

·         Variations de différentes hormones au cours de la journée

·         Conséquences = perturbation du rythme de vie

§  Sommeil

§  Alimentation

§  Température corporelle

1.       Difficultés à évaluer son propre état de fatigue et le besoin de repos lors des épisodes aigus

·         Sous évalués en phase maniaque

·         Surévalués en phase dépressive

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1.       Sensibilisation comportementale et embrasement

·         Premier épisode déclenché par un ou plusieurs facteurs de stress importants

·         Accumulation des évènements de vie stressants augmentent la fragilité et la susceptibilité de présenter un épisode

2.       Au fur et à mesure de l’évolution, les épisodes sont provoqués par des évènements stressants de plus en plus  minimes jusqu’à des épisodes spontanés.

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1.       Les épisodes résultent d’interactions entre facteurs de stress = évènements de vie et vulnérabilité biologique

2.       Importance

·         D’un rythme de vie régulier, avec un temps de sommeil suffisant

·         D’apprendre à gérer son stress

·         D’apprendre à reconnaitre les tout premiers signes de rechute

·         D’apprendre des stratégies efficaces pour éviter l’installation de l’épisode aigu

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1.       1ères descriptions

·         Hippocrate (400 avant JC) : mania et melancholica

·         Arateus (120-180 après JC) : lien entre manie et mélancolie

2.       Aliénistes français du 19ième siècle

·         Esquirol, bailliager, Falret

·         « folie à double forme » « folie circulaire » folie intermittente »

3.       Kraepelin (1899)

·         « folie maniaco-dépressive »

4.       DSM III (1980)

·         Troubles de l’humeur

 

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1.       1 à 2 % de la population générale si définition stricte

·         Trouble bipolaire I : 0,4 à 1,6% (type 1)

·         Trouble bipolaire II : 0,5 % (type 2)

2.       3 à 6,5% si définition plus large information fournie par l’entourage, qualité de vie, critères de durée

3.       Age de début : 20 à 30 ans (de 6 à 50 ans)

4.       Sex-ratio = 1 (autant d’hommes que de femmes)

5.       Niveau socio-culturel : pas de différence.

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1.       Maladie périodique : taux de rechute de 90 %

2.       La répétition des cycles a tendance à augmenter avec l’âge.

·         Fluctuations plus  fréquentes, plus sévères, avec une moins bonne réponse au traitement surtout si le traitement est absent ou inadapté

3.       Conduites suicidaires :

·         25 % de TS (tentative de suicide)

·         Risque suicidaire plus important dans les 1ères années d’évolution.

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1.       Au moins 4 épisodes par an

2.       5 à 15 % des troubles bipolaires

3.       Plus fréquents dans le trouble bipolaire de type II

4.       80 à 95 % de femmes

5.       Début de l’accélération des cycles lié

·         Le plus souvent à un traitement antidépresseur (75 % des cas)

·         30 % des cycles rapides cessent à l’arrêt de l’antidépresseur

·         A des psychostimulants

·         A un trouble thyroïdien

6.       Apparition souvent tardive dans la maladie

7.       Aggravation du pronostic

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1.       46 % d’abus et dépendance à l’alcool

·         Alcoolisations plus fréquentes au cours des épisodes maniaques

·         Plus fréquente dans le trouble bipolaire II que dans le type I

2.       41 % d’abus et dépendance aux substances

3.       Troubles anxieux

4.       Troubles de la personnalité

5.       Troubles du comportement alimentaire (boulimie)

v  Ces troubles peuvent être des facteurs de rechute.

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1.       Répercussions professionnelles

·         Sous- emploi (pas au niveau de ses compétences)

·         Inactivité

2.       Répercussions familiales

·         Divorce

·         Conflits

·         Violence

3.       Vie sociale

·         Perte d’amis

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1.       Loi du 4 mars 2002

·         Tout sujet majeur peut désigner une personne de confiance (parent, proche, medecin traitant)

·         Cette personne

ü  Peut accompagner le sujet dans ses démarches

ü  Peut assister aux entretiens médicaux

ü  Sera consultée si le patient n’est pas en mesure d’exprimer sa volonté

ü  Désignation par écrit

la personne de confiance (à demander à son medecin)

1.       Le patient peut choisir un ou plusieurs référent(s) qui pourront l’aider à identifier précocement une rechute et entamer une intervention rapide

2.       Ils devront :

·         Avoir des connaissances sur le trouble

·         Avoir des contacts très réguliers, quasi quotidiens, avec le patient

·         Ne pas avoir de relations conflictuelles avec le patient

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1.       L’humeur est généralement stable et adaptée au contexte. Quand le régulateur ne fonctionne plus correctement, l’humeur devient variable, instable et indépendante de l’environnement.

2.       Le trouble bipolaire résulte d’une modification des mécanismes qui régulent l’humeur : le système limbique, les neurotransmetteurs et le système endocrinien.

3.       Implication du système limbique qui joue un rôle de « thymostat » en maintenant une température régulière et activant les structures nécessaires au maintien de l’équilibre.

4.       Plusieurs mécanismes physiologiques impliquent les neurotransmetteurs (substances chargées de transporter l’information dans le cerveau : dopamine, acétylcholique, sérotonine, noradrénaline)

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L’encéphale est la partie du système nerveux contenue dans la boite crânienne. Elle assure le contrôle de l’ensemble de l’organisme.

Le cerveau en est la partie de la plus volumineuse, la plus complexe, siège des facultés intellectuelles.

traitements

1.       Niveau biologique

·         Traitement médicamenteux : les thymorégulateurs

2.       Au niveau des facteurs de déstabilisation

·         Hygiène de vie

3.       Gérer sa vie en fonction de sa maladie, identifier très précocement les épisodes

·         Information, éducation sur le trouble

4.       Gérer les séquelles, les facteurs de stress, les problèmes personnels ou familiaux

·         Psychothérapie

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1.       Changement d’humeur, de mode de pensée et de comportement qui peut être  soudain ou progressif.

2.       Trois dimensions

·         Tristesse de l’humeur, pessimisme

·         Perte de l’élan (perte du plaisir)

·         Ralentissement psychique et moteur (perte d’énergie)

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1.       Troubles de la concentration

2.       Troubles de la mémoire

3.       Difficultés à prendre des décisions

4.       Idées noires de dévalorisation, de culpabilité, d’incapacité, d’inutilité…

5.       Idée d’incurabilité ex : on ne peut pas aller mieux. Rien ne peut aller mieux

6.       Pessimisme, péjoration de l’avenir

7.       Désir de mort voire idées suicidaires

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1.       Tristesse

2.       Envie de pleurer

3.       Incapacité à éprouver du plaisir (anhédonie)

4.       Manque d’intérêt pour les autres

5.       Indifférence

6.       Diminution de la libido

7.       Absence d’envie

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1.       Manque d’énergie

2.       Trouble du sommeil

3.       Perte d’appétit ou inverse

4.       Tendance à ce négliger

5.       Isolement social

6.       Perte des capacités sociales et professionnelles

7.       Fatigue

8.       Envie de rester au lit

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1.       Anxiété

2.       Stress

3.       Signes somatiques

ü  Douleurs

ü  Troubles digestifs

Fatigue

ü  Asthme

ü 

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1.       Hallucinations

ü  Auditives

ü  Visuelles

ü  Olfactives

ü  Gustatives

2.       Idées délirantes

ü  Culpabilité hypochondrie (conviction délirante d’avoir une maladie)

ü  Ruine

ü  Persécution

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1.       Légère

·         Peu de symptômes peu envahissants

·         Peu d’impact sur le fonctionnement socioprofessionnel

·         Retentissement important sur la qualité de vie

2.       Modérée

·         Altération globale du fonctionnement

·         Effort d’adaptation quasi-permanent

3.       Sévère

·         Ralentissement psychomoteur majeur

·         Nombreux symptômes

·         Ralentissement important sur le fonctionnement

4.       Très sévère

·         Symptômes psychotiques possibles

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1.       Les signes sont plus fréquemment rencontrés dans la dépression bipolaire que dans la dépression unipolaire

Ø  Réveil matinal précoce

Ø  Hypersomnie

Ø  Hyperphagie avec une appétence particulière pour le sucre

Ø  Ralentissement moteur très marqué (difficulté à se déplacer)

Ø  Ralentissement très marqué de la pensée

Ø  Emoussement marqué des émotions (indifférence)

Ø  Etat sévère le matin avec des difficultés importantes à « se mettre en route »

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Ø  Risque de virage de l’humeur sous antidépresseur

Ø  Début des troubles avant 20 ans (annonciateur de troubles bipolaire)

les épisodes dépressifs peuvent survenir : 

·         Spontanément

·         De manière saisonnière (diminution de la luminosité à la fin de l’été)

·         A la suite de facteurs de stress

·         A la suite d’une prise de médicaments

·         A la suite d’une prise d’alcool ou de substances toxiques

·         A l’arrêt du traitement

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1.       Evènements de la vie positifs ou négatifs, (tout ce qui stimule vos émotions ou perturbe votre vie quotidienne et nécessite une adaptation de l’organisme)

2.       Les premiers épisodes suivent généralement des évènements stressants et des épisodes contribueraient à sensibiliser le patient, le rendant progressivement plus vulnérable face à des évènements d’intensité de plus en plus faible.

3.       L’épisode peut se prolonger longtemps après que le facteur de stress a disparu.

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1.       Activité professionnelle

2.       Vie affective

3.       Grossesse, paternité

4.       Perturbations du rythme de vie

5.       Maladie chroniques

6.       Exemples

v  Fatigue excessive, manque de repos, trouble du sommeil,

v  Deuil, séparation

v  Conflit avec l’entourage

v  Licenciement

v  Promotion professionnelle

v  Mariage

Portrait de libellule33

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1.       Médicaments

·         Corticoïdes

·         Interféron

·         Certains antihypertenseurs

·         Médicaments qui déstabilisent le taux sanguin des thymorégulateurs

2.       Alcool/substances toxiques

·         La prise d’alcool ou de substances est parfois secondaire au trouble thymique. Cependant , le trouble de l’humeur peut être lui-même déclenché ou aggravé par ces consommations.

Portrait de libellule33

libellule33

 

Dans le cas du diabète, le taux de sucre monte et descend parce que le corps ne peut pas le contrôler. Dans la maladie bipolaire, c’est l’humeur qui monte ou descend excessivement. Les deux maladies ont des périodes de stabilité et d’instabilité. Comme le diabète, la maladie bipolaire peut devenir instable, soit à cause d’un stress, soit spontanément. L’instabilité fait partie de la maladie.

Il est normal que l’humeur réagisse à une bonne ou une mauvaise expérience.  Les personnes  souffrant d’un trouble bipolaire sont parfois plus sensibles au stress de leur vie. Ainsi, si le stress déclenche une rechute, celle-ci  peut durer longtemps après que le stress est disparu.

Portrait de libellule33

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qu'est ce qui peut déclencher un épisode dépressif ?

o   Evènements douloureux

o   Evènements heureux

o   Changement de traitement somatique ou psychotrope, prescrit ou en vente libre (quels médicaments ?)

o   Mauvaise observance du traitement

o   Maladie somatique (quelle maladie ?)

o   Grossesse, accouchement

o   Menstruations

o   Prise de substances (lesquelles ?) alcool…cannabis ou autre

o   Sevrage du tabac

o   Saisons

o   Surmenage

o   Décalage horaire-

o   Manque de sommeil

o   Mauvaise hygiène de vie, rythme de vie irrégulier.

Portrait de libellule33

libellule33

1.       Période de changements d’émotions, de pensées et de comportement, débutant sur plusieurs jours ou semaines ou mois

2.       Humeur dépressive, tristesse, perte d’intérêt et de plaisir qui peuvent durer plusieurs semaines, toute la journée et tous les jours

3.       Troubles du sommeil

4.       Troubles de l’attention et de la concentration

5.       Incapacité à poursuivre des activités étudiantes, professionnelles ou familiales.

Portrait de libellule33

libellule33

1.       Un nouvel épisode débutera le plus souvent

o   Progressivement

o   Par des signes banals et non spécifiques

ü  Petites variations de l’humeur

ü  Trouble du sommeil

ü  Baisse de l’énergie

ü  Baisse de la motivation

ü  Baisse de l’estime de soi

ü  Perte de l’intérêt social

ü  Trouble de la concentration

ü  Modification dans le maquillage ou la tenue vestimentaire

2.       Toute modification du sommeil peut être un indicateur précoce important d’un nouvel épisode.

3.       Même une personne souffrant d’un trouble bipolaire peut vivre des changements d’humeur « normaux » adaptés aux circonstances

Portrait de libellule33

libellule33

1.       Objectif

·         Eviter par un traitement adapté l’installation de l’épisode

2.       Faites votre propre profil

·         Les signes différents d’un patient à l’autre

·         Repérer avec l’aide de votre entourage et de votre médecin, les signes qui ont précédé des épisodes dépressifs passés

3.       L’installation d’un épisode peut s’accompagner d’un manque de discernement, d’une non conscience du trouble

·         Demander l’aide de vos proches pour surveiller l’apparition de signes d’appel

·         Demander l’aide de votre médecin

Portrait de libellule33

libellule33

1.       Triade de Beck

·         Sur soi : inefficacité, incompétence, inutilité

·         Sur le monde/autres : impression que l’environnement attend de nous des choses bien au-delà de nos forces

·         Sur l’avenir : caractérisé par l’échec, l’impasse

·         Général : impossibilité de retenir les informations positives d’une situation  si elles vont à l’encontre de ces pensées.

1.       Dépression bipolaire

·         Fréquentes pensées d’incapacité

o   « je ne suis plus capable de… » « je ne peux pas le faire »

o   « j’arrivais à faire tout et n’y arrive plus »

o   « je ne serai plus jamais capable de faire çà »

Portrait de betty

Comme promis, j'ai lu tes textes sur le sujet!! au fiinal, je connaissais

Mais il existe des traitements pour stabiliser l'humeur sans pour autant vous "casser"!!

J'ai vécu presqu'une année avec un et celui-ci après deux stages en hp, avait un traitement qui le stabilisait quand il n'oubliait pas volontairment de le prendre ou bien s'il ne buvait pas aveec!!or ce ne fut pas le cas!!!!donc, peu de chance pour lui d'aller mieux!!

Il est clair que son traitement le faisait beaucoup dormir, le soir, il s'endormait très vite et il avait  des problémes sexuels (ce qui le dérangeait le plus!!)

cependant, je pense qu'une bonne prise en charge avec un bon psy et surtout l'acceptation de sa pathologie l'aurait aidé à s'en sortir!!!

Je n'ai pas su l'aider, seule, je ne pouvais pas, c'était me perdre moi même et entraîner mes enfants ..........

d'ailleurs, à cause de lui, j'ai preque failli plonger moi même dans la dépression.

J'espère que tu vas réussir à gérer cette maladie mais franchement après avoir discuté avec toi sur le chat, je pense que tu le géres bien!!!

Portrait de libellule33

oui je gere depuis peu mais je gere ! le lithium à 400 mg jour donc 3 cachets (en plus de la tri) stabilise le fonctionnement neuro.

beaucoup de gens ont des pics de l'humeur c'est le propre de l'etre humain ce qu'il ne faut pas c'est que çà devienne quotidien ou quasi quotidien car cela devient un cauchemar pour nous mais aussi pour l'entourage.

 

on est dans l'excès en tout , ce qui se mange, se qui se boit etc avec des dépenses excessives.

 

un tel comportement nous amene donc à consommer et à comettre des actes irrémédiables.

 

le sexe, l'alcool, la dope, enfin bref tout quoi !

 

il faut savoir que si comme la tri on ne prend pas ses medicaments il est evident que l'on s'en sort jamais allant parfois meme jusqu'à nous faire vraiment beaucoup de mal, voir jusqu'à la mort.

 

pour ma part, j'ai tout d'abord cru que j'étais comme çà mais aucunement je n'étais malade. je refusais donc tout soin ! au bout de la 5 ieme tentative de suicide il a fallu enfin que je sois hospitalisée et qu'un bon thérapeuthe me prenne en main pour arreter tous les antidepresseurs qui ne font rien au bipolaires bien au contraire.

 

j'ai beaucoup de mal à prendre tous mes cachets depuis quelques semaines mais a chaque fois je pense à ce que j'étais et ce que je suis aujourd'hui et arriver à 40 ballets pour se sentir bien c'est tard mais c'est bon !

courage à tous ceux qui vivent l'enfer et n'hesitez pas à poser des questions, je ferais au mieux .

 

 

Portrait de betty

Tu vois de te lire au final me fais voir mon ex autrement!!!!et cela m'aide à comprendre. merci donc pour tous ses éclaircissements. Ce cerveau quand même, que c'est compliqué!!!

Portrait de libellule33

il faut savoir qu'un bipolaire la plupart du temps est mal soigné avec aucun suivi donc ils replongent bien entendu !

on est souvent rejeté par la famille qui n'en peut plus puis par la société.

 

en phase depressive on est au fond du lit et on broie les idees noires.

en phase maniaque on est en haut ! on parle vite, on saute partout, on est super heureux ! on est capable de prendre un maximum de risque et on aime çà c'est notre dope !

 

c'est tres compliqué à  vivre et à faire vivre !

 

heureusement de plus en plus de gens trouvent leur équilibre grace un bon diagnostic et surtout la bonne posologie.

mais il reste encore trop de gens qui ne prennent pas le bon medicament entre autre le"téralythe" pour ne pas le citer c'est à dire le lithium. qui doit etre dosé serieusement par prise de sange jusqu'à ce que la stabilisation se fasse. ce n'est donc pas simple.

 

tres nombreux sont les bipolaires qui deviennent sero puisqu'ils prennent des risques énormes.

cela dit on est bien d'accord que tous les sero ne sont pas bipo !!! lol !!!

 

suis contente que çà puisse te servir à y voir plus clair et ce groupe de paroles auquel j'appartient est justement fait pour que famille, conjoint etc comprennent mieux les épisodes des manio dépressifs et puissent adopter un comportement adapté.

non seulement çà fait du bien aux familles mais bien sur a la personne concernée.

 

ce qui est sur c'est qu'un toubib de ville ne connait pas forcement cette maladie, c'est rare. et meme s'il l'a connait la plupart du temps on nous met sous anti depresseur mais ça peut faire d'enormes dégats car pas adapté.

le mieux est d'aller en hopital psy meme si çà fait peur, car les réponses, les méthodes, les outils sont forcement adaptées et en quelques semaines de traitement le changement de comportements est fulgurant.

bon courage à tous problèmes il y a une solution.