Il y a des jours comme çà .....

Publié par Sebjeanparis le 28.09.2008
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Il y a des jours comme ça où rien ne va,

où chaque instant vécu constitue une souffrance,

où l'injustice du monde qui nous entoure me saute à la gueule et devient insupportable,

où les petites lâchetés et mesquineries humaines sont autant de poignards que je reçois en plein coeur,

où l'indifférence du monde face à la souffrance me faire maudire l'espèce humaine,

où "le Chacun pour Soi et Dieu pour Tous" règne en vainqueur,

où mon regard sur la douleur des autres et de leurs souffrances ne parvient pas à se détacher et à reprendre le cours de ma vie sans plus d'états d'âme....

où Paris, ville magique et superbe, devient hostile, hideuse , froide ....

où une balade dans le Marais me plonge dans un profond désarroi par rapport à mon image et à ma valeur, suis je donc qu'un corps avec qui on aimerait baiser mais dont on se moque du reste, pour cela, l'homo fashion a son mari (excusez moi de ne pas parvenir à cette aisance dans le clivage (sentiments/ sexe)

où mes vieux démons au détour d'une lecture dans une librairie viennent me hanter de nouveau.....

où mes blessures narcissiques si patiemment cicatrisées brusquement se réouvrent,

où certains anciens traumatismes semblent soudain si présents,

où le mal que l'on m'a fait revient titiller ma conscience pour lui signifier que ces personnes demeurent toujours impunies,

où la famille pour moi n'est que mauvais souvenirs, angoisses, tyrannie et prison,

où ma vie semble finalement compter peu et la mort une amie ou une délivrance,

où rien n'a importance pourvu que mon esprit s'apaise,

où enfin pleurer sans s'arrêter pour me libérer de toutes mes tensions me feraient tellement de bien mais encore , j'en suis incapable .....

Sébastien

Commentaires

Portrait de anthonyweb

C'est curieux, en te lisant, je me retrouve dans ton mal être aujourd'hui.

Ce que tu as écrit, j'aurais pu aussi l'écrire.

J'ai vécu 15 ans à Paris, et ce que tu ressens "où Paris, ville magique et superbe, devient hostile, hideuse , froide ....", c'est ce qui m'a fait quitté la capitale.

J'étais à Paris et ses millions d'habitants, mais j'étais seul, tout seul, trop seul...

Mais tiens bon! Va te détendre au sauna (sauna bastille, il est propre), les saunas me manquent depuis que je me suis exilé en pleine campagne. Pas pour la drague, mais pour la détente!

Parfois, je regrette d'avoir tout plaqué... Et moi aussi, je ne me sens pas bien en ce moment même.

Sache que tu n'es pas seul dans ton cas. Courage (je sais : facile à dire!) 

Anthony

Portrait de tina

ce qu'il te faux,  jours,  paraître quelques jours dans un endroit neutre pour te reposer et pouvoir faire un break.

ainsi tu pourrai y chasser tes idées noir et analyse.

                                                    très affectueusement

Portrait de kiko

Bonjour Sébastien. Je m'y reconnais aussi dans tes mots. Il y a un an je suis arrivé à Paris. La ville de mes rêves d'enfant.

Mais le rêve a tourné au cauchemart avec ma séroconversion. Et malgré ça je marche toujours dans cette ville merveuilleuse, dans le marais aussi, avec l'espoir de croisser des yeux comme les tiens.

Le regard de quelqun qui me comprenne. Qui comprenne ce que l'on ressent et qui arrive à le partager sans peur.

Moi aussi je rêve de pleurer pour me libérer mais je ne rencontre pas les bras où me laisser aller car tout seul je ne peux pas.

Portrait de ccedille

Salut seb jean, j'ai lu rapidement tes posts et je ressens les mêmes impressions, decouvert seropo depuis peu, la ville autrefois pleine de lumière me semble grise et ermée, le marais plein de mecs insouciants de leur chance de pouvoir se prendre la tête pour des sujets que je trouvais autefois stupide mais auxquels je ne pouvai m'enpecher de paticiper en me disant qu'il y a   plus important : mec sorties, fringues, faire folle ou avoir l'air heteo, et j'en passe, et comme toi certain week end semblent très diffciles à gérer, je souhaiterai retrouver l'état d'avant juste comme ça mais ce n'est pas possible,comme toi et là je me suis bien reconnu aussi , impossible de pleurer, ça serais tellement plus simple de balayer la douleur dans une grande crise de larme un peu voyante, mais non je présente encore plus et c'est ce qui me sidérele plus une attitude du mec qui assure et qui gére super bien, hormis des faux coup de flippes

en fait je crois qu'il est très difficile de faire vraiment ressortir à soit et aux autres ce que l'on ressent 

d'ou peut être le grand nombre de forme poétique sur l site chez certain  , car l'expression artistique doit certainement aider

comme anthony je me suis dis aujord'hui que cette ville n'était plus pour moi impossible de me projeter , 

bon et je suis renré et là à ça me fais vraiment du bien deme rendre compte que je suis pas le seulà avoir des états d'âme de citadin gay seropo, et que sommetoute raiment ç me rassure, car même je n'ai pas la solution pour les balayer , cela peut être nous rappele juste qu'il faut  parfois arriver à prendre du recul et ne pas oublier justement qu'on est pas le seul

merci pour tes mots jean seb qui sonnent justes