Je roupille

Publié par Ferdy le 12.10.2009
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Quelques jours de recul. Et puis, finalement, le copain chez qui je suis s'endort, je vais voir seronet. Je suis déçu si j'en ai déçu (à propos de la thalasso ou de la langue anglaise); depuis que je suis dehors, je réalise à quel point il est important, capital, essentiel (au choix) de sortir de la petite musique de seronet, je veux dire du blog en général ; parfois, l'attrait se substitue à la fonction, je parle de mes angoisses récurrentes, alors qu'il est si bon d'être AUSSI dans la vraie vie, se confronter à la rencontre de chair, de sueur, d'odeurs, de (vas ranger ta chambre), trois ou quatre jours à discuter du lever au coucher avec un (homme) (inconnu) (autre), et admettre que la tension du réel est tellement utile à ma petite entreprise.

J'aurais tellement aimé pouvoir dire que je suis heureux (je le vois dormir - ou plutôt roupiller), et pourtant je suis presque impatient d'être de retour demain chez moi. Même si la journée commence par une consultation à l'hosto, je suis assez indécis quant à la promesse d'une joie toujours menacée, compromise. Finalement, je n'aime pas tant que ça le réel, si vous voulez tout savoir, et pourtant je n'ai rien inventé de mieux.

Désolé.