Le reste # 2

Publié par Ferdy le 14.09.2009
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Un nouveau message audio d’Oussama

 

 

Ben Laden invite les américains à se prononcer contre les guerres en Irak et en Afghanistan qui ne seraient dues, selon lui, qu’à la puissance des lobbies israéliens à la Maison-Blanche.

 

 

Pour ma part, je trouve qu’il est pour le moins surprenant pour ce grand peuple démocratique de voir son puissant parti républicain s’opposer si violemment à la nécessaire évolution du système de santé, en raison d’une supposée dérive vers le socialisme, mais ne jamais broncher quant au coût astronomique des guerres si mal menées.

 

 

Le wasp préférant encore voir partir en fumée ses impôts dans des bombardements massifs à destination des suppôts désignés de Satan, plutôt que de participer à une couverture sociale minimale, destinée à des concitoyens, fussent-ils de seconde zone. 

 

 

La détermination, l’opiniâtreté de Barack Obama suffiront-elles à faire entendre, dans une Amérique déliquescente et morose, le seul bon sens susceptible de fédérer la nation autour de valeurs éminemment chrétiennes ? Les années Bush auront-elles si définitivement anéanti l’espoir de voir un jour la paix triompher de l’aveuglement belliqueux ?

 

Jamais, depuis son accession au pouvoir suprême, la sécurité du Président américain ne m’a paru aussi menacée. Trop souvent, j’ai le triste pressentiment que Barack Obama exerce son mandat à titre exceptionnel, comme une sorte d’intérim fragile, un interrègne audacieux qui risque chaque jour de se conclure dans un bain de sang.

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Première caste

 

« Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a proposé à ses collègues de voyager en classe économique pour réduire les dépenses de l’Etat. Cette suggestion émanait du ministère des Finances, après la sécheresse qui a frappé les récoltes, entraînant un sérieux manque à gagner dans le budget. Refus catégorique du côté des ministres (…) » (Le Monde, 14/09/09)

 

 

J’avais réservé cette brève pour le dessert. Elle me rappelle une blague qui circule à Bombay parmi les touristes étrangers. Un voyageur se précipite vers un quai où le prochain train pour Madras est annoncé. Un employé de la compagnie des Chemins de fer, visant son titre de transport, l’informe que ce n’est pas son train. Il va peut-être effectivement à Madras, mais ce n’est pas le bon. « Celui-là, c’est celui d’hier »…

 

Notre petit Nicolas national, qui n’hésite pas à faire affréter plusieurs Airbus à chacun de ses déplacements, réussit parfois à engager la presse accréditée à monter à bord d’avions militaires au confort spartiate. Indifférente à se savoir régulièrement trimballée aux frais du contribuable, la presse française sait se contenter d’un strapontin dès lors qu’il s’agit de suivre le cortège officiel.