Manipulation : suite et fin

Outre de vous faire connaitre ce joli texte de Barbara, le but des mes deux précédents billets était de démontrer le principe manipulatoire.

Le premier jour, j'extrait quelques phrases qui, une fois regroupées, forment un petit poème d'espoir, cohérent en lui-même et donnant un message positif.

Le second jour, je donne le texte en entier, dans lequel sont disséminées les phrases extraites précédemment, et ce poème exprime exactement le contraire : la forme absolue du désespoir lié à la solitude.

C'est exactement ce que font certains séronautes : ils prennent quelques lignes dans un post pour les mettre en exergue et  s'en servir pour tenter de déconsidérer leur auteur, de le stigmatiser, voir d'en profiter pour l'insulter directement.

Seronet laisse faire, au nom de la liberté des échanges.

Et voilà comment un petit groupe ou quelques individus isolés prennent en otage l'ensemble des séronautes, les enferment dans des débats qui n'intéressent qu'eux même, font renoncer à écrire ceux qui tentent de donner d'autres points de vue basés sur la nuance et non sur l'invective.

Voilà comment, au nom d'un humour sensé etre noir parce que nocturne, ou d'un prétendu troisième degré qui est surtout le degré zéro de la réflexion, on attaque directement les personnes non sur ce qu'elles disent, mais sur ce qu'elles sont : vieux, gay, aidiens, barebaker, activiste de la prévention...

Ce principe manipulatoire est celui qui mène à la dictature et à la barbarie. la dictature des prétendus intellectuels avertis, la barbarie des idées d'un seul imposées à tous.

Je suis de ceux qui résistent. Je sais que je ne suis pas le seul.

Et finalement j'ai toujours l'espoir que ceux qui, come moi, pensent avant d'écrire comme avant de parler,  finiront par avoir raison des manipulateurs.

Sereinement toujours votre,

François