Putain ... de dimanche !

Assis à la terrasse d’un café je regarde le temps qui passe
l’air frais caresses mes jambes nues
je regarde le spectacle comme la première fois
une envie de sourire vite refreinée par des visages refrognés, fermés

Durant toute cette matinée
ce repas pris en commun
et une partie de l’après-midi
ce que tu ne m’a jamais dit
et que tu ne me diras jamais plus
m’a explosé au-dessus de la tête
éclaboussé
comme un onguent des plus délicieux
versé par tes amies, amis et petits amis
jusqu’au tréfonds  de mon âme

Putain qu’est-ce que qu’on t’aimait … !
et tu n’as pas vraiment voulus du mien

Une année c’est court, mais déjà ce profilais ton changement

Chut ! Tai toi

Tes amies et ta sœur le savaient aussi que tu avais changé
que je t’avais charmé

Et toi … trou duc … tu continuais à faire comme si de rien était

Laisse-moi parler … te dit je!

Ce dimanche après-midi tu allais caresser d’autres hommes
retrouver ce lieux édénique
fait pour les rencontres furtives
je le savais très bien
jamais je ne t’en ai jamais parlé
tu savais le mal que tu me fessais

Il y a une semaine j’ai enfin réussi à me baigner dans le gardon
toi qui ne barbote que quelques instant tu t’es joints à moi pour nager
j’ai sentis le plaisir qui tu avais à te joindre à moi
et ça nous a plus

Nous avons rejoints la rive et je commençais à avoir pieds
je t’ai alors attrapé par le coup
t’ai fait basculer et je t’ai bercé tes 86 kg te disant
« tu vois … ? Je peux te porter !
moi qui ai du mal certains jours à me porter »

Samedi nous sommes allé à la rivière et tu voulais remonter plus haut que d’habitude
j’ai passé la nuit chez toi et je t’ai proposé de le faire lundi tôt le matin pour avoir du temps

Ce dimanche matin, je ne t’avais jamais auparavant entendu répondre de cette façon, ouverte, franche
« tu m’as convaincu !»

Ce dimanche matin j’ai tourné les talons pour rentrer chez moi et comme d’habitude me suis retourné pour te voir une dernière fois
le soleil de 11h00 baignait ta rue
tu en avais plein le visage
que tu étais beau ce jour la

Écoute-moi encore !

Pour moi tu n’étais pas dans cette petite boite

pour moi tu n’y étais encore moins lorsque que close, la petit boite est parti en fumée

Bon … ! Envoie moi ce texto merde …!

Bisous mon chou bidou de ton choupinet