Pour des raisons diverses, certaines personnes ne protègent pas toujours leurs rapports sexuels ou ne mesurent pas bien les risques qu’elles prennent. Ce thermomètre est fait pour mieux savoir ce quel’on peut ou ne peut pas faire entre partenaires sérodifférents. Grâce à Gersende, je peux maintenantprendre mon pied plus tranquillement avec les filles, comme avec les garçons ! Et vous, à quelle température êtes-vous ?
Température 0 : sans risque
• Caresser ;
• Embrasser, rouler des pelles ;
• Sucer avec préservatif ;
• Pénétrer avec un préservatif lubrifié avec un gel
à base d’eau ;
• Lécher le sexe d’une femme avec une digue
dentaire ou un préservatif découpé.
Température 1 : risque faible mais réel
• Lécher le sexe d’une femme sans protection ;
• Lécher l’anus (anulingus) sans protection (avant
une pénétration, pas après, car l’anus peut être
irrité ou présenté de petites lésions) ;
• Sucer sans préservatif, sans éjaculation
Température 2 : risque élevé de contamination
• Sucer sans préservatif avec éjaculation dans la
bouche ;
• Pénétrer le vagin ou l’anus sans préservatif ;
• Etre pénétrée par le vagin sans préservatif sans
éjaculation ;
• Etre pénétré(e) par l’anus sans préservatif sans
éjaculation.
Température 3 : risque très élevé
de contamination
• Etre pénétrée par le vagin sans préservatif avec
éjaculation ;
• Etre pénétré(e) par l’anus sans préservatif avec
éjaculation.
Pour plus d’infos, lisez Remaides n°44 (p 12).
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Commentaires
infos
Depuis l’an 2000, les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en recrudescence,
notamment chez les gays. Condylomes, syphilis, herpès, hépatite B, hépatite C, etc. Souvent, on
ne sent et on ne voit rien, il faut donc régulièrement se faire dépister et traiter si nécessaire car
elles peuvent compliquer gravement la santé, surtout si on est séropositif. Le préservatif ne
protège pas de toutes les IST car un simple contact entre la main, la bouche, le sexe et l’anus
peut parfois suffire à la transmission. De nombreuses IST se guérissent si elles sont traitées à
temps, mais on n’est jamais immunisé contre elles : après guérison, on peut être de nouveau
contaminé. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un médecin et à prévenir votre (ou vos)
partenaire(s) pour stopper la chaîne de contamination. Les femmes aussi doivent régulièrement
voir leur gynécologue pour être dépistées précocement d’IST souvent invisibles.
Ma contribution.......
Je dirais qu'avec une charge indétectable depuis plusieurs mois , un traitement suivi , une relation fidèle , et aucune autre mst les risques de contaminations sont minimes non ?
tableau des ist
http://www.groupesida.ch/assets/pdf/tableau_principales_ist.pdf
Cependant ...
Au cours de l'action, bon nombre de ces risques sont oubliés et permettent la propagation en masse des MST .
Alors prudence ! 10 min de plaisir face à tous les inconvénients des traitements c 'est bien trop cher payé !