Un titre intitrable

Publié par Ferdy le 06.12.2009
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En ce beau dimanche (pourquoi beau ?), disons en ce dimanche quelconque, glauque et banal comme un dimanche, je reviendrai sur une question qui me turlupine à propos du chat. Car de moi, je crois qu'il n'y a malheureusement plus rien à dire de convenable.

The chat. (la nuit tous les chats sont gris : mensonge ! trahison ! faux et usage de faux). Je déteste les points d'exclamation, aussi ceux destinés à la suspension. Ce n'est pas une automobile l'écriture.

Comment, par quelle curieuse alchimie de vingt-six lettres et quelques signes de ponctuation, parvenons-nous à communiquer et à percevoir quelque chose qui, d'ordinaire, s'apparente à une rencontre ?

Je découvre le mystère de l'eau tiède et du chat errant.

Cependant, tout ceci m'affecte profondément. Parce que ma solitude est grandiose ? Parce que je suis si sensible à la formulation du désir, du souvenir, de l'expérience originale de l'une ou de l'autre. Point d'interrogation (que je n'apprécie que moyennement)

Je l'ai déjà écrit quelque part. Je ne suis pas ici pour draguer (quoique, je n'évacue aucune possibilité d'extension du désir) ; je crois que lorsque quelqu'un, vous, toi, aura pris connaissance de mes radotages divers et variés, aura plutôt envie de regarder la télé ou se replonger dans Spinoza. C'est plus gai Spinoza.

La fascination, toute récente, à l'égard du chat, tient selon moi en ceci que la disposition des uns et des autres relève de l'instant et que ce qu'il se passe dans cet instant contient une part non négligeable d'une intensité parfois intrépide, audacieuse, amusante, mais jamais totalement neutre, ni banale.

Je souhaiterais que nous échangions sur ce sujet, si vous le souhaitez. Il est vrai que je pourrais créer un sujet de forum ou une tribulle à ce sujet. Je ne dois pas être le premier à m'exprimer à ce propos.

Finalement, vous (toi), comment cela participe-t-il à une existence que l'on souhaite pouvoir maintenir dans le champ du virtuel, sans jamais négliger la possible porosité avec le réel ?

Commentaires

Portrait de maya

ce billet..intéressant, à developper...

le tchat ? pour qui pour quoi comment ?: attentes, bienfaits  et désillusions..

ou mensonges prozac tchat et autres curiosités 

ou tchattons mes frères mais qu'en attendre (version dimanche messe)

bon dimanche glauque ferdy  

et me renvoie pas à spinoza il m'emmerde prodigieusement !! ce qui n'est pas ton cas .

bizoo 

Portrait de DIGAME59

waouh !! Ferdy ah ! zut j'ai les mis les point d'exclamations bon je ne le mettrais pas pour cette fois tu semble avoir le moral au + bas. Je suis nouveau sur le site et n'ai pas encore utilisé le chat pour m'exprimer en live. Je reconnais que je ne goûte guère à ce genre de discussions et le peu que j'en ai vu ne m'incite pas à le faire.

Bien sûr j'en reconnais l'utilité pour de nombreuses personnes éloignés géographiquement, et c'est après tout un moyen de communication comme un autre et très à la mode !  et difficile de faire se rencontrer tous les séronautes que nous sommes en vrai ! le mystère de l'anonymat a parfois de bons côtés ne crois tu pas ?

Portrait de Ferdy

1) dear Maya ; je peux aussi partager ta possible désillusion ; pourtant, le chat intervient comme un élément puissamment animé qu'il ne faudrait pas sous-estimer ; les gens communiquent, se livrent, se déshabillent (façon de parler) ; ouvrir un forum about un sujet aussi délicat qui rejoint dès lors la question, ou plutôt le commentaire de Martin Sanchez, qui se dit nouveau sur le site (je ne souhaite pas non plus l'occuper au-delà de ce qu'il est convenu de faire)

 2) dear friend, de multiples réseaux sociaux me permettent d'être en ligne, en lien avec des amis éparpillés sur la planète, la spécificité de seronet (au-delà des traitements ou des affections) tient en ceci qu'il s'y trouve, me semble-t-il, mais je sais avoir des détracteurs, une certaine empathie commune, enfin, appelons cela du respect ; facebook par ex. me confine à ma petite société, déjà connue ; ici, je découvre ; je t'y invite quand tu le souhaiteras ;

l'anonymat n'est jamais anonyme.

On finit toujours par y laisser ses empreintes.

(tous les signes de ponctuation sont admis jusqu'à Noël !)

biz 

Portrait de alsaco

tu as le don de reveiller même les + récaltritrants. Un dimanche n 'est jamais beau quoique.

mes quelques incursions sur sacha ( c'est mon chat) n 'on t pas étées percutantes . que j 'y vienne  par nécessité ou par curiosité la gene s 'est vite emparée de moi. Et souvent même l 'angoisse.

je criais HELP et recevais en réponse des élucubrations  diverses. je n 'y trouve guère ma place. Pourtant le principe est pour moi convenu . il y a surement d'autres demandes cachées sur seronet. je n 'ai jamais su ou pu les exposer. C'est la matérialisation de la démarche qui me pose problème. alors que je suis très à l 'aise sur d 'autres forums où le but est sans équivoque.'
.

parler de la pluie ou du beau temps OK ce sont les préludes . je ne suis jamais allé au delà. je  fonctionne ainsi dans mon quotidien . alors !

c'est tout pour le moment  

a+ 

je ne vais pas m 'aventurer dans la lecture de spinoza cet aprem. autre chose à faire . mais c 'est ue histoire aussi . un dialogue aussi. 

Portrait de Ferdy

Afin d'étendre, autant que faire se peut, cette discussion, j'invite les agréables contributeurs (trices) de mon blog à venir trouver refuge sur le forum "Tous les chats sont gris", où la température est plus clémente, et il y a des cacahuètes !

plus sérieusement, (cela m'arrive aussi) ne serait-il pas préférable, Maya, Sanchez, Alsaco (pour le moment) de commenter ce qui est difficile à commenter (Spinoza n'est pas indispensable) sur un espace plus fréquenté que ma ruelle ?

la marquise de Rambouillet invitait ainsi de nombreux amis à venir s'exprimer autour de son lit ; comme le faisait ma grand-mère maternelle, il s'agissait de participer à l'activité du village, en Bourgogne, et de trouver des positions acceptables pour chacun, quand tous avaient eu l'occasion d'évoquer son problème spécifique ; 

je vous y invite, en toute humilité et avec gratitude.

biz. Ferdy (qui se croit encore au XVIII°)