VIH: Un chercheur développe un virus qui cible le VIH

Publié par PAMELOS le 11.08.2011
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ctualité publiée il y a 2 jours
Virus Research
 
 Utiliser un virus pour tuer un virus, c’est ce qu’a appliqué au VIH-1, ce chercheur de l'Université de Southern Califormia (Viterbi School of Engineering), le Dr. Pin Wang(ci-contre). Il s’agit d’un vecteur lentiviral c’est-à-dire d’un virus "thérapeutique" qui permet le transfert, l'intégration et l'expression d’un gène dans les cellules infectées, permettant une thérapie génique ciblée sur les seules cellules infectées. Sa recherche, financée par les National Institutes of Health (NIH) est publiée dans l’édition du 23 juillet de la revue scientifique Virus Research.

Ces vecteurs lentiviraux (LV) permettent une thérapie génique ciblée sur les seules cellules infectées, ce que le Dr. Wang décrit comme “une thérapie génique suicide”. Ces LV issus de virus d'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) sont des véhicules prometteurs de transfert de gènes, expliquent les chercheurs, car non seulement ils “respectent” lors du transfert à la fois la division et la non division des cellules, mais ils permettent aussi de maintenir l'expression du gène à long terme.

Ici, les chercheurs ont réussi à développer un système qui confère au LV un niveau plus élevé d'efficacité de transfert et un plus large tropisme vers les cellules affichant la protéine d’enveloppe du VIH-1 que les systèmes développés précédemment. Les chercheurs ont pu démontré in vitro que ce procédé de LV peut, de manière préférentielle, délivrer une thérapie génique “suicide” contre les  cellules exprimant l’enveloppe du VIH-1. “En “épuisant” toutes les cellules infectées par le VIH, vous pouvez au moins partiellement résoudre le problème", explique le Pr. Wang, professeur de génie chimique à l'USC School of Engineering de Viterbi. Telle une arme de précision, l'approche vecteur lentiviral pour cibler le VIH a l'avantage d'éviter des dommages collatéraux, en gardant intactes les cellules qui ne sont pas infectées par le VIH. Une telle précision n'a jamais pu être observée en utilisant des médicaments. Les chercheurs concluent qu'il doit être possible de cibler par LV des cellules infectées par fusion des lymphocytes CD4 et des protéines fusogènes (celles-là mêmes qui permettent la fusion de la membrane des virus avec la membrane de la cellule hôte).  

Jusqu'à présent, ce vecteur lentiviral a seulement été testé in vitro et a abouti à la destruction d'environ 35% des cellules infectées par le VIH. Si ce traitement devait être utilisé chez l'homme, il devrait donc probablement être renouvellé plusieurs fois afin d’en maximiser l'efficacité. Les prochaines étapes seront des tests sur la souris.

"Nous sommes encore à un stade précoce de la recherche, mais c’est certainement l'une des options possibles pour lutter contre le VIH et même guérir l’infection à VIH”, conclut le Dr Wang Pin, en particulier pour le développement d’un traitement alternatif après traitement antirétroviral hautement actif (HAART).

 Source: Virus Research, 

http://www.santelog.com/

Bonne lecture bises PAM 

 

 

Commentaires

Portrait de lounaa

petite souris, on leur dois beaucoup...