You shou'ld better get out

Publié par Ferdy le 06.11.2009
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et pourtant, je reste là, à traînasser dans la confortable et ouateuse et intrigante illusion du devenir, dans un blog.

C'est étrange comme Jay jay Johanson a pu produire des effets. On se croit souvent seul à apprécier quelqu'un ; se sentir touché, à ce point, on se dit que cet homme, dans sa tragédie lumineuse, ne parle qu'à de pauvres malheureux, comme moi ; il y en a ici plus que dans les statistiques officielles.

je vous souris.

car j'ai passé une journée comme aucune autre,

aucune autre journée ne ressemble à rien, me direz-vous,

et vous aurez raison,

pourtant, celle-ci, avec son odeur de muguet et de chataîgnes et de (...),

j'ai vraiment eu l'impression de / là, si j'avais été un mec hyper rôdé aux fonctionalités plurielles du multimédia interactif, j'aurais glissé (assez sournoisement) une adresse URL totalement brank, mais puisque je ne sais faire qu'avec l'alphabet (et encore), je suggère une colline, un machin pas net dans l'horizon, un motel ? une caserne ? une hutte ? avec, en fond sonore, quelques accords de Debussy /

l'homme témoigne de sa joie,

quand il ne trouve plus de mots pour l'exprimer, il évoque un concours de circonstances, et que de coïncidences,

sur d'autres blogs, j'ai vu le sérieux quasi monastique, afin d'aller vers la charge virale ou en revenir, sur l'un d'entre eux, aujourd'hui, j'ai pleuré commé un fainéant,

je suis assailli par des détresses qui n'ont pas toujours été miennes,

c'est ainsi que j'entre dans l'humanité,

en rampant,

c'est beau, finalement, un homme qui dort, la nuit,

oui, je me répète ça,

en essayant de toucher au sommeil,

provisoirement,

comme une grâce, et en vous remerciant.