Le blog de Cmoi

Si j'ai de l'aversion pour les extrêmes, je n'en adore pas moins les excès. Pas tous évidemment, certains sont à proscrire. Mais la tiédeur, l'entre-deux, la demi-mesure, endorment, anesthésient, et font perdre tout sentiment d'exister. C'est particulièrement vrai pour les émotions. J'ai besoin d'en détester certains, pour mieux aimer les autres. Nous y voilà une fois de plus, à prononcer ce mot...

"Tu verras quand t'auras mon âge !", j'ai tellement entendu cette réplique dans ma jeunesse, que je réprime l'envie de prononcer à mon tour, cette phrase absurde et superflue. Certains ont composé des vers pour dire la même chose. En l'occurrence Corneille, faisant vainement la cour à Marquise-Thérèse de Gorla, qui lui répond par l'intermédiaire de la plume de Tristan Bernard. Petites notes...

Certains, dont je fais partie, fréquentent ce lieu assidûment. D'autres ne font que passer, s'expriment sur un sujet puis disparaissent. Moi qui n'ai jamais été sur les réseaux sociaux, je retrouve sur séronet un véritable théâtre du quotidien, avec ses débats passionnés, enflammés, des amitiés qui se nouent, se défont, des conflits aussi, des déceptions suivies de rupture. Jamais je n'aurais...

Je ne suis absolument pas suicidaire, mais ma pulsion de vie reste très limitée. Non pas le désir d'en finir, mais en tout cas celui de ne pas s'attarder. Ne pas vouloir "durer" de manière obsessionnelle, ne pas "s'accrocher" coûte que coûte avec pour seul but, celui de rester vivant. Car si nos traitements permettent aujourd'hui une espérance de vie quasi-équivalente au reste de la population,...

Que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître. Oh putain ce coup de vieux ! J'ai parfois l'impression d'être centenaire. C'est bien connu, chez "Félix Potin, on y revient" et "Mammouth écrase les prix". Ma mère y achetait la lessive Bonux, d'abord parce qu'elle lavait à la main, ensuite pour le cadeau évidemment. On y trouvait également les produits Barbier-dauphin, Milliat frères, et...

La cour (4 mars1986) Je me rappelle ce dîner en banlieue chez ce grand amuseur français, c'était, je crois, en 1982, c'est-à-dire à une époque où il était déjà plus célèbre en France que Rolland Dubillard ou la bataille de Marignan. Il m'avait fait l'honneur d'imaginer que j'étais capable de collaborer à l'écriture d'un film qu'il était plus ou moins sur le point de tourner. A cet effet, et aussi...