Fonds mondial : les femmes montent au front

24 Juillet 2012
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"Les bailleurs se retirent, les femmes meurent : La crise du Fonds mondial [de lutte contre le sida, ndlr] constitue une peine de mort pour tous, incluant femmes et enfants, qui représentent plus de la moitié des infections dans le monde", écrivent les militantes de We and Care + (Women in Europe and Central Asia Regions) dans un appel à signer une pétition qui "vise à protéger les droits des femmes". Les militantes espèrent réunir le maximum de signatures lors de la conférence mondiale sur le VIH (IAS) à Washington, fin juillet. "Alors que nous commençons à entrevoir la possibilité d’un avenir sans VIH, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme envisage des changements opérationnels et administratifs qui risquent de limiter le pouvoir décisionnel des groupes de la société civile. La participation active des groupes pour et par les femmes dans la prise de décisions reliées au Fonds mondial est déjà limitée ; et il ne reste que peu d’options de financement pour les femmes, les filles, la promotion de l’égalité des genres et le VIH", affirme We and Care +. L’ONG rappelle que le "Fonds mondial s’est engagé à mettre une emphase particulière sur les besoins des femmes et des filles et sur la promotion de l’égalité des genres dans son portefeuille de subventions. Nous devons nous assurer que ces objectifs soient atteints, malgré les coupures récentes et les changements dans l’administration des subventions. Nous devons veiller à ce que les pays s’engagent à contribuer, et qu’ils honorent leurs engagements en payant leurs contributions sans plus tarder".