Fonds mondial : « Monsieur le président, c’est votre mission »

2 Octobre 2019
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Les 9 et 10 octobre à Lyon, se tiendra la Conférence de reconstitution du  Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : une première pour la France. Pour cet événement majeur, AIDES lance le second volet de sa campagne de mobilisation des Français-es sur cet enjeu et tout spécialement du président de la République. Cette campagne appelle Emmanuel Macron à mettre fin au sida, notamment en augmentant « d’au moins 25 % la contribution de la France au Fonds mondial ». En mai dernier, l’association avait lancé un « avis de recherche » pour un « Emmanuel qui mettrait fin au sida ». Aujourd’hui, l’évidence, c’est que celui qui est le mieux placé pour y parvenir, le candidat idéal, c’est le chef de l’État. D’ailleurs en juin dernier, sur le perron de l’Elysée, accompagné d’Elton John, il avait appelé à la mobilisation citoyenne pour la lutte contre le sida. « Nous passons (…) à la vitesse supérieure et précisons notre demande : la France doit augmenter sa contribution d’au moins 25 %. Sans quoi, la Conférence sera un échec, le leadership français ne sera que fiction et surtout, le risque de reprise des épidémies partout dans le monde sera au plus haut » explique Aurélien Beaucamp, président de AIDES. L’association rappelle qu’une « augmentation de la contribution financière de la France au Fonds mondial de 25 % minimum », représenterait un engagement financier de 1,35 milliard d’euros pour les trois prochaines années (soit 450 millions par an). Une augmentation globale de la contribution des États pour atteindre un budget supérieur à 14 milliards de dollars pour la période 2020-2022 (4,7 milliards par an minimum) est indispensable pour répondre aux enjeux et permettre d’aller vers une fin de l’épidémie en 2030.