Abacavir et risque cardiovasculaire

Publié par le 17.09.2008
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Des études scientifiques ont des conclusions différentes quant à l'augmentation de risques cardiovasculaires sous abacavir. Explications.
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Il y a quelques mois, l'étude D.A.D. annonçait une augmentation significative de risques cardiovasculaires sous abacavir (Ziagen, Trizivir, Kivexa). Le laboratoire GSK, son fabricant, avait alors présenté ses propres résultats d'une analyse de 54 essais ne mettant en évidence aucun risque accru avec l'abacavir chez plus de 9 000 personnes ayant reçu ce médicament. Un autre essai, HEAT, promu par ce laboratoire, n'a pas permis d'identifier ce risque non plus. De nouveaux résultats issus de l'étude SMART ont été présentés (SMART est une étude internationale qui  portait sur les interruptions de traitement). L'analyse des données chez près de 3 000 personnes recevant de l'abacavir a permis d'identifier une augmentation de 80 % du risque de problèmes cardiovasculaires. L'explication de cette augmentation, donnée par les auteurs, serait la présence de phénomènes d'inflammation liés à l'abacavir, mais dont le mécanisme n'est pas encore bien identifié. On le voit, les conclusions sont différentes selon les études. Le débat est donc relancé sur la toxicité cardiaque possible de l'abacavir. D'autres données sont nécessaires à ce stade avant d'avoir des recommandations officielles. Ce risque est cependant à prendre en considération surtout chez des personnes séropositives depuis longtemps, plus fragiles, et présentant d'autres facteurs de risque cardiovasculaires (l'âge, le tabac, l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids...)

Illustration : Yul studio

Commentaires

Portrait de sonia

deux hypothèses soit le labo ment et il n'y a pas de risque cardiovasculaire avec l'abacavir, soit l'étude smart dit vrai et c'est 80% de personnes seropositives, diabètiques , obèses, hypertendues qui sont susceptibles de faire un accident cardio vasculaire! l'intérêt financier des laboratoires pharmaceutiques prime t il sur le souci de guérison ou de stabilité chez le malade?