Canada : des labos font un petit effort
Comme le rappelle l'AFP, il y a deux ans, GlaxoSmithKline (GSK) et les filiales canadiennes de Shire et Boehringer Ingelheim avaient autorisé le groupe canadien Apotex à exporter au Rwanda une trithérapie fabriquée à partir d'éléments sur lesquels ils détiennent des brevets. Cette décision, assez rare de la part de labos, a permis "de traiter pendant un an quelque 21 000 personnes atteintes du VIH. Dans un communique, les labos affirment que "Les compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (...) permettront à un fabricant de produits génériques d'obtenir toutes les autorisations nécessaires aux mêmes conditions qu'il y a deux ans, y compris l'absence de redevance, afin de produire une trithérapie contre le VIH/sida destiné au Rwanda". De son côté, Apotex est satisfait de cette prolongation, mais demande un assouplissement du "régime canadien d'exportation des médicaments" qui est particulièrement "coûteux et complexe". I a d'ailleurs menace de tout arrêter si les autorités canadiennes ne faisaient pas un effort dans ce domaine. Le labo Apotex s'engage même, s'il obtient gain de cause, "à concevoir et à produire un médicament pédiatrique qui sauverait des milliers d'enfants atteints du sida". Le Canada a été, en mai 2004, le premier pays industrialisé à modifier sa législation pour faciliter l'accès aux médicaments génériques dans les pays les plus pauvres.
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