Mediator et valvulopathies : Irène Frachon s’explique
Il y a quelques jours, le docteur Irène Frachon assistait au lancement des Assises du médicament au ministère de la santé. La place de ce médecin était d’autant plus justifiée que c’est elle qui, la première, a soulevé l’affaire du Médiator, pointé les dysfonctionnements concernant la sécurité du médicament en France… autant d’éléments qui ont conduit les autorités politiques à tout mettre à plat. Sans revenir dans les détails de l’affaire, il est bien pour cela de lire l’ouvrage qu’Irène Frachon a consacré au sujet (1), Seronet a choisi de faire parler le médecin sur la question des valvulopathies. Interviewée par Seronet, le docteur Frachon revient sur une question d’importance. Le blenfluorex (principe actif du Mediator) explique-t-il certaines valvulopathies (Extrait audio 1) ? Elle revient ensuite sur les formes graves de valvulopathies et celles qui, pour préoccupantes, ne semblent pas nécessiter d’hospitalisation (Extrait audio 2). Elle évoque enfin la question des complications en lien avec des valvulopathies très évoluées (Extrait audio 3).
Signalons que sur les quelque 600 personnes hospitalisées pour valvulopathie ou multivalvulopathie, 50 % (298 personnes) ont du subir une intervention chirurgicale pour un remplacement valvulaire. Trente-trois décès se sont produits des suites des interventions.
(1) "Mediator, 150 mg. Combien de morts ?", éd. Dialogues.fr, 15,90 euros.
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