Vu hier soir le dernier Clint Eastwood. Sans doute pas le plus grand sur le plan du style : il n’y pas les ambiguités, les équivoques de "Gran Torino" ou des "lettres d’Iwo Jima". Mais le sujet est grand. C’est hugolien : un grand homme, des conversions. L’artiste s’incline devant son sujet, devant Mandela. Clint Eastwood ne joue pas au plus fin devant un homme pareil. Et il a raison. Et on s’incline avec lui.
Je me souviens d’un autre film bien différent dans son genre: Depardon, « Afrique : comment ça va avec la douleur ». Je me souveins du premier plan, plan fixe, plusieurs minutes silencieuses : Mandela assis à son bureau. Là aussi le cinéaste s’était incliné.
Le personnage me bouleverse.
- Blog de filigrane
- Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour publier un commentaire
- 984 lectures
- Envoyer par mail
Commentaires
mandela est bouleversant
il fait partie de ces hommes qui resteront dans l'histoire, quand les politiciens eux seront morts et oubliés. ya des combats, des hommes devant lesquels on ne peut que baisser la tête avec humilité et respect.
très envie de voir le eastwood .
des larmes
dès que Michael Freeman apparait dans la bande annonce et joue Mandela, les larmes aux yeux immédiatement ! J'y peux rien, son humanité me tue! Excellent.
Et longue vie à Eastwood, depuis Honky Tonk Man que l'on vit il y a très longtemps au ciné club...