Le dessinateur et scénariste belge est décédé mercredi à 71 ans. Ami et disciple d'Hugo Pratt, il nous avait accordé une dernière interview, en janvier, à Angoulême.
C'était l'un des grands poètes de la bande dessinée. Un artiste majeur du neuvième art dont les atmosphères puissantes, telluriques, tout en clairs-obscurs mettaient en lumière une œuvre exigeante, digne des plus grands, d'Hugo Pratt à Milton Caniff en passant par Sampayo, Frank Miller ou Will Eisner. Auteur de Silence, magnifique récit initiatique en noir et blanc de 153 pages, paru en 1979 et primé à Angoulême, en 1981, Didier Comès aura su créer un univers singulier, à la fois cruel, rustique et féerique.
Les esquisses de Silence sont puissantes, telluriques. Crédits photo: Casterman
À la question «pourquoi sept années de silence?», il avait répondu: «Je vais être franc avec vous, c'est un peu personnel. J'ai perdu mon épouse d'un cancer. Suite à cela, je suis resté vidé psychologiquement et physiquement. Je n'avais plus l'envie de m'investir de nouveau dans un récit. Ce n'est que maintenant, petit à petit, que je retrouve le plaisir de dessiner…»
je suis très émus d'apprendre sa disparition
jean marie
- Blog de concombremasqué
- Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour publier un commentaire
- 1937 lectures
- Envoyer par mail
Commentaires
moi aussi
car j'ai beaucoup rêvé avec ses histoires