gabrielle

Publié par ian-kemper le 13.06.2010
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Serge reggiani

 

 

Qui a tendu la main à Gabrielle 

Lorsque les loups se sont jetés sur elle

Pour la punir d’avoir aimé d’amour ?

En quel pays vivons-nous aujourd’hui

Pour qu’une rose soit mêlée aux orties

Sans un regard et sans un geste ami ?

 

Qui a tendu la main à Gabrielle ?

Même un voleur eût plus de chance qu’elle

Et l’on vous dit que l’amour est le plus fort.

Mais pour chacun le soleil reparaît,

Demain matin l’oubli sera complet

Et le vent seul portera son secret.

 

Dans les bois, dans les prés et jusqu’aux ruisseaux

Par les villes, par les champs et par les hameaux,

Suivez dans sa course folle

La légende qui s’envole.

 

Qui a tendu la main à Gabrielle

Lorsque les loups se sont jetés sur elle

Pour la punir d’avoir aimé d’amour ?

En quel pays vivons-nous aujourd’hui

Pour qu’une rose soit mêlée aux orties

Sans un regard et sans un geste ami ?

 

Qui pensera demain à Gabrielle ?

 

Moi.

Gabrielle Russier, professeure à Marseille, condamnée pour avoir aimé d’amour un étudiant de 18 ans, suicidée, on ne rigolait pas en ce temps-là.

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Portrait de ian-kemper

tu vois, ça marche, génial !

 tu vois, ça marche, génial ! Bisous, Ian.

Portrait de ian-kemper

................Ian
Portrait de maya

même en 69 et en me retournant la tête devant le pc ;-)

ct quoi une vidéo ?

Bon dimanche à toi

bzz bzz 

Portrait de ian-kemper

si tu veux la vidéo, tu la cherches, tu la trouves et tu en fais ce que tu veux, c'est ton problème, moi mon trip, ce sont les textes, les paroles. Bon dimanche, bisou, Ian.
Portrait de maya

je posais une simple question...devant le grand bloc blanc que tu as posté et qui je supposais était une vidéo...j'comprends pas bien ton agressivité mais bon on fera avec.

 on commence à être rodé ici ...sorry de m'etre immiscé sur ton blog, jreviendrais pas.

Portrait de ian-kemper

maya, si ça te plait de lire de l'agressivité dans le texte ! C'est de toute façon le problème que pose ce type de communication, il manque la dimension musicale des mots pour bien comprendre ce qui se dit. Bisou, Ian.