Je prends les ( l ) armes contre un monde qui manque cruellement d'amour, né de la vie.La sensibilité de Jacques Higelin est immense.Ces excés que certain(e)s lui reprocheront et dont j'use est aussi un fusil que je n'hésite pas a pointer sur ma tempeSa guitare est un fusil à l'encontre des "cons" et "connasses".Nous devrions écouter plus attentivement ces artistes.Je constitue mon gouvernement musical,Jacques, Georges, Brigitte,Léo ,L
Et de rendre au centuple à la grande Nature( j'y ai mis une majuscule)
Tout ce qu'ensemble Elle avait joint( majuscule aussi);
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élancait en pétillant;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne son van.
Les formes s'éffaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente et à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardaitd'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous , mon ange et ma passion!
Oui ! telle vous serez , ô reine des graces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.
Moissir parmi les ossements.
Alors , ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!
Charles Baudelaire
Tel est notre devenir.La nature n'est que spectatrice de notre éphémère passage.Quels que soient nos amours ou nos haines,charogne au bord de vos sentiers je serais.
Oh! mon Dieu ,sans vouloir t'offenser j'implore ta méséricorde.Que mon temple soit le plus immonde .Que le dernier baiser, si vous osez soit inoubliable.
de mes choix musicaux ne sont jamais sans raison.Ambassadeurs de mes propres convictions.Le déserteur je l'avais connu avant de déserter.Je suis le dormeur du val.
En 83 j'ai été appelé sous votre drapeau (VOS drapeaux; l'homme est toujours prêt a préserver ses arrières).A 23 ans auras-tu les "couilles" Loïc( ortographe à l''époque de mon prénom) de dire NON?Mon argumentation génital modeste, j'ai la franchise ( je ne sais pas si le français est si franc?) de le reconnaitre a dit NON.
Je ne suis pas armé et si mes mots (maux) vous font trop peur je vous autorise de me tirer dans le dos.Votre lacheté je vous la pardonne.
Commentaires
Toujours pour me faire plaisir
Quelque soit l'année
..plaisir partagé ..
.. merci à toi, Sealiah.
Bowie au réveil : une douceur à mes oreilles
Bowie au coucher : histoire de bien rêver
Et, entre les deux,un peu de Bowie, et la vie est plus jolie.
08/01/2016
sortie de son nouvel album à Agen.Je ne manquerais pas le RDV.Je cherche des raretés mais pas facile pour un amoureux.
Autre plaisir
75 ma découverte de Jacques H
Aux adultes-enfants
higelin tjrs !
Bonne question?
Je prends les ( l ) armes contre un monde qui manque cruellement d'amour, né de la vie.La sensibilité de Jacques Higelin est immense.Ces excés que certain(e)s lui reprocheront et dont j'use est aussi un fusil que je n'hésite pas a pointer sur ma tempeSa guitare est un fusil à l'encontre des "cons" et "connasses".Nous devrions écouter plus attentivement ces artistes.Je constitue mon gouvernement musical,Jacques, Georges, Brigitte,Léo ,L
éonard et j'en passe.
continues stp..
.. tu as des ministres musicaux dont l'humanisme fait défaut à nos ministres !
Il me vient ce poëme,
Une charogne
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes,mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poissons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature( j'y ai mis une majuscule)
Tout ce qu'ensemble Elle avait joint( majuscule aussi);
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élancait en pétillant;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne son van.
Les formes s'éffaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente et à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardaitd'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous , mon ange et ma passion!
Oui ! telle vous serez , ô reine des graces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.
Moissir parmi les ossements.
Alors , ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!
Charles Baudelaire
Tel est notre devenir.La nature n'est que spectatrice de notre éphémère passage.Quels que soient nos amours ou nos haines,charogne au bord de vos sentiers je serais.
Oh! mon Dieu ,sans vouloir t'offenser j'implore ta méséricorde.Que mon temple soit le plus immonde .Que le dernier baiser, si vous osez soit inoubliable.
Je vous M.
Désolé
Seronet ne sait pas respecter la strophication du texte de Charles Baudelaire.Sa musicalité est altérée.Je l'entends.
Je continue
.. retour au départ (de ton billet)
(je viens de l'entendre il y a qqes minutes)
Le choix
de mes choix musicaux ne sont jamais sans raison.Ambassadeurs de mes propres convictions.Le déserteur je l'avais connu avant de déserter.Je suis le dormeur du val.
En 83 j'ai été appelé sous votre drapeau (VOS drapeaux; l'homme est toujours prêt a préserver ses arrières).A 23 ans auras-tu les "couilles" Loïc( ortographe à l''époque de mon prénom) de dire NON?Mon argumentation génital modeste, j'ai la franchise ( je ne sais pas si le français est si franc?) de le reconnaitre a dit NON.
Je ne suis pas armé et si mes mots (maux) vous font trop peur je vous autorise de me tirer dans le dos.Votre lacheté je vous la pardonne.
J'écoute Boris Vian chantant le déserteur.
Mes parenthèses so
nt perturbatrices.Elles sont musicales.
G
pas pu ouvrir Lazarus.Grand merci à ta persévérance.
Lohic.
ca à du chien