Premier cas d'un type rare de vih détecté en France

Publié par BALTHAZAR le 02.12.2011
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Un type rare de VIH - le groupe N - a été diagnostiqué chez un homme en France. L'homme avait voyagé récemment au Togo: Le virus a donc été diagnostiqué à l'extérieur du Cameroun pour la première fois.

Ce type d'infection par le VIH est beaucoup plus semblable au type de virus détecté chez des chimpanzés que ne le sont les autres types circulant chez l'homme. Les circonstances sont décrites dans le numéro du The Lancet de cette semaine, par le professeur François Simon de Paris Faculté de Médecine Paris-Diderot à l'Hôpital Saint-Louis.


La plupart des types de VIH chez l'homme sont du groupe M, ou, moins fréquemment, du groupe O. Le premier cas de groupe N a été diagnostiqué en 1998 chez une femme qui vit au Cameroun et depuis, seulement 12 cas, dont deux couples infectés par la même souche ont été identifiés dans tout le Cameroun. En 2009, un quatrième groupe, désigné comme P, a été identifié chez une femme camerounaise vivant à Paris.

 

Dans ce nouveau cas de groupe N, un homme âgé de 57 ans qui vit en France, a été hospitalisé dans l'unité d'urgence de l'Hôpital Saint-Louis avec de la fièvre, des éruptions cutanées, gonflement des ganglions lymphatiques et une ulcération génitale, 8 jours après son retour du Togo. Il a signalé un contact sexuel avec un partenaire Togolais, et immédiatement la primo-infection à VIH a été soupçonnée. Une fois que le vih a été détecté, les auteurs disent avoir été surpris de voir que le virus n'a pas produit les résultats standards.


Ils ajoutent que ce cas de VIH-N est particulièrement important en raison de la gravité des manifestations cliniques, et du déclin précoce du nombre des CD4. Il a montré une bonne efficacité initiale à 5 antirétroviraux, mais une thérapie immunologique et virologique de suivi à long terme est nécessaire.

Les auteurs concluent: "Ce cas d'infection par le VIH-1 groupe N primaire indique que ce groupe rare est maintenant en circulation en dehors du Cameroun, ce qui souligne la nécessité d'une surveillance épidémiologique rigoureuse du VIH ".

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