Les archives communautaires

si le corps est défaillant pour lutter contre le VIH :  plus tot on se traite mieux c'est, c'est en tout cas le message de mon infectiologue et de la plupart des médecins spécialistes sur le sujet. 

par google

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.plospathog...

                               Pascal ... .. .

et que ce n'est pas une annonce pour faire bouffer du médoc au plus vite, par plus de monde €€€€€.

Mais bon, je pense qu'on va avoir de plus en plus d'annonces en ce sens...Après tout ce n'est pas nouveau puisque mon médecin m'avait parlé de 2 de ses patients qui avaient fait une pause thérapeutique et qui finalement n'ont jamais repris de médocs (ça fait des années déjà)

Affaire à suivre...

Sur les pauses les médecins sont encore très prudents. Refus de mon infectiologue. Je vais devoir encore la secouer hihihi. La pauvre entre les patients qui font du déni et d'autres comme moi qui la questionnent sans cesse. Elle fume...Va t-elle apprendre a dire oui?  Elle va prendre plus tôt que prévu sa retraite en tout cas lol 

la médecine parlait d'une période d'incubation et de déclenchement allant de 3 mois à 7 ans (sans ARV). Donc, rien de neuf...

si dès les 1er symptomes, mon médecin généraliste s'était pas planté càd voir une grippe, et ensuite une scarlatine, j'aurai pu commencer le traitement depuis qq mois...

Cela veut dire que la recherche avance dans le bon sens. On va essayer de comprendre par quel mécanisme cette guérison fonctionnelle est possible, et on va avancer j'en suis sur ! 

effectivement où est la nouveauté ?

ce n'est pas dit mais je suppose  que la différence est qu'après les 7ans et+ d'incubation vih, les cd4 auront chuté! alors que non chez les controllers et les gens de l'essai visconti!

romainparis wrote:

la médecine parlait d'une période d'incubation et de déclenchement allant de 3 mois à 7 ans (sans ARV). Donc, rien de neuf...

présentiment ?

http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/quatorze-pa...

Il est interessant de noter que les controleurs VIH de la cohorte Visconti n'ont pas les mêmes composantes génétiques que les controleurs naturels et sont donc différenciés de ceux-ci.

« Cette diminution du réservoir viral chez ces individus qui maintiennent une virémie contrôlée confirme le nouveau concept de "rémission fonctionnelle" », voici la phrase qui eprmet l'espoir et prêche pour und épistage et une mise sous traitement précoces juste après la contamination.

j'ai lu que pour obtenir ces résultats (dont on a pas encore le recul suffisant pour savoir si la rémission va durer dans le temps), il fallait effectivement traiter très tôt^avant la constitution des fameux réservoirs..

le souci c'est que dans la majorité des cas le diagnostic est posé plus tardivement ...

ce n'est donc une solution possible que pour la minorité traitée dès la primo infection...loin d'être pour le plus grand nombre

Elle dure de 1 a 6 mois! On traite quand? A partir de quand c'est trop tard??? Apparemment je suis dans ce cas. Traité bientot depuis deux ans. Vais-je appartenir a un nouveau de groupe de séropositifs dit "Visconti"...on voit bien que ce virus est bien une véritable loterie!!!

Hello,

L’essai Visconti étudie des personnes traitées dès la primo-infection. Les personnes dites Visconti ont reçu des traitements dès la primo-infection pendant plusieurs années (3 ans en moyenne), puis elles ont interrompu leur traitement. Plusieurs années après cette interruption, la charge virale est restée indétectable et le niveau de CD4 élevé sans aucune reprise des traitements.

Identifiées au CHU d’Orléans en 2010, les "personnes Visconti" sont des contrôleurs après traitement. On en a identifié 12 pour le moment. Attention, selon les premières estimations, seulement 15 % des personnes ayant commencé un traitement lors de la primo-infection deviennent Visconti. Ces personnes n’ont pas le profil génétique particulier des contrôleurs spontanés, et les chercheurs veulent comprendre ce qui les caractérise.

 
L’essai ANRS-Optiprim, actuellement en cours et qui évalue l’effet sur les réservoirs-VIH d’un traitement débuté en primo-infection (dans les 10 semaines suivant le diagnostic de primo), prévoit aussi une interruption après deux ans de traitement. Il pourrait permettre d’identifier de nouvelles "personnes Visconti".

A suivre donc...

Bises. Sophie

Un présentiment oui plus ou moins, mais garder de l'espoir permet de garder le moral, alors pourquoi s'en priver ? 

Même si je ne suis pas vraiment concerné car je n'ai pas été traité encore, depuis plusieurs années, mais bon je me dis que cela fera peut être avancer la recherche, et puis je suis très heureux pour les personnes qui pourront en bénéficier !! 

je n'arrive pas à trouver le 2e bras de l'étude Visconti : quelles sont les marqueurs immunitaires des séropositifs non traités ?  merci Sophie

Sophie-seronet wrote:

Hello,

L’essai Visconti étudie des personnes traitées dès la primo-infection. Les personnes dites Visconti ont reçu des traitements dès la primo-infection pendant plusieurs années (3 ans en moyenne), puis elles ont interrompu leur traitement. Plusieurs années après cette interruption, la charge virale est restée indétectable et le niveau de CD4 élevé sans aucune reprise des traitements.

Hello Reba,

Je ne suis pas certaine de bien cerner ta question...

Pour les personnes traitées dès la primo-infection qui ne deviennent pas contrôleur, le critère principal de reprise du traitement est le retour d’une réplication virale. Elle advient de manière variable en fonction des individus.

Pour les personnes dites Visconti, elles ont toutes en commun :

- une charge virale indétectable,

- des Cd 4 élevés,

- des niveaux de réservoirs très bas, qui continuent de baisser avec le temps,

- une faible suractivation des lymphocytes T qui évite la fragilisation de la barrière intestinale et donc le passage de fragments bactériens dans le sang, comme expliqué dans cet excellent article sur l'inflammation chronique du VIH.

Il n'y a donc pas de bras de comparaison à proprement parlé, il y a ceux qui deviennent contrôleurs post-traitement et ceux pour qui ça ne fonctionne pas et qui reprennent un traitement.

En espérant avoir répondu à ta question...

Bonne journée. Sophie

merci Sophie,

pour conseiller de traiter plus tôt puisque l'essai visconti le recommande,  il devrait y avoir un groupe de séropositifs non traités pendant une même longueur que pour les sujets visconti, et une comparaison de l' état de santé des 2 groupes!

soit on rend compte tout simplement que le contrôle du vih a fonctionné chez certains et pas chez d'autres ; mais on ne saute pas sur la proposition de "traiter tôt"!

du coup,quel était le but, l'hypothèse de cette étude visconti ?

Bonsoir,

Depuis toutes ces années avant la cohorte Visconti, on n'a pas forcément traité tôt.

Les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avant 2006, donnaient le seuil de 200 Cd4 pour initier un traitement, pour ajuster ce taux à 350 Cd4 dès 2010.

En France, selon les recommandations du rapport Yéni, le seuil de Cd4 à partir duquel il faut avoir commencé un traitement est passé, au cours des années 2000, de 200 à 350 puis à 500/mm3 (en 2010).

Chez toutes ces personnes traitées à différents niveaux de Cd4, on n'a pas remarqué dans les différentes files actives des hôpitaux et avant leur mise sous traitement : une charge virale indétectable, des niveaux de réservoirs très bas et une faible suractivation des lymphocytes T, comme c'est le cas chez les personnes dites Visconti. Je ne parle pas ici des HIV controllers.

En parallèle, début 2000, des interruptions de traitement, appelées fenêtres thérapeutiques, sont envisagées pour des durées plus ou moins longues avec l'objectif de permettre aux personnes victimes de lourds effets indésirables de souffler. Un essai, SMART, est lancé en 2002 avec 5 500 participants dans 33 pays. Il consistait à retarder ou utiliser de façon épisodique les antirétroviraux sur une période minimale pour maintenir plus de 250 Cd4/mm3. Le traitement anti-VIH était arrêté quand les Cd4 remontaient au-dessus de 350. En dessous de 250, il était repris. L’échec fut retentissant et en janvier 2006, l’essai est interrompu devant l'augmentation des complications graves d'ordre cardiovasculaire, rénale et hépatique pour les personnes du groupe intermittent. Le risque de complications ou de décès était doublé par rapport au groupe prenant un traitement continu.

L'hypothèse de l'étude Visconti est donc d'initier le traitement pendant la primo-infection et d'observer le bénéfice pour les personnes chez qui ça fonctionne...

J'espère avoir apporté de nouveaux éléments à la discussion...

Bises. Sophie

Durant cette présentation, le Professeur Christine Katlama aborde les cas récents d’éradication du VIH constatés en Europe et aux États-Unis et offre différentes pistes d’explication d’une telle éradication.

Elle aborde également le sujet du réservoir d’ADN VIH et de la possible individualisation du traitement antirétroviral en fonction de la quantité de virus dans ce réservoir.

Date de publication :28 juin 2013

VIDEO

http://bcove.me/ct3pd7u3

Vidéo :

D'autres vidéos sous la première....

si mon médecin traitant avait coché correctement "test hiv" sur mes demandes d'analyses comme je lui avais demandé, et s'il avait pu décelé à temps les symptomes, j'aurai pu commencer le traitement bien avant.