Les archives communautaires

Parents toxiques "comment se liberer de leur emprise"

Susan FORWORD  

édition MARABOUT

je ne suis pas sûr que ce soit un bon livre de chevet car ce livre est fait de témoignages très durs. à éviter si vous êtes une âme sensible. 

c'est quand même un livre plein d'espoir car même s'il réveille certains fantômes en nous, il peut nous aider à les chasser.

mais pour revenir au sujet du post, je dirai que ma famille aujourd'hui c'est celle que je me suis choisi (ou bien qui m'a choisi? ) j'ai un compagnon avec qui je vis depuis une dizaine d'années et deux copains précieux que je connais depuis plus longtemps. ce sont là les trois personnes que j'aime le plus au monde, plus encore que celle qui me dit que je suis la personne qui compte le plus pour elle : ma mère.

nous passons du temps tous les quatre souvent autour de bons repas car nous sommes de fins gourmets. nous sortons ensemble et partageons parfois nos vacances. je passe beaucoup de nuits avec mon compagnon, pas toutes. quelques nuits avec mes copains et d'autres nuits tout seul que j'apprécie aussi.

je me sens très bien entouré, juste ce qu'il me faut pour ne jamais me sentir seul. je suis très indépendant et en même temps très attentionné pour mes hommes.

côté vih, mon compagnon est séronégatif et l'un de mes copains séropositif avant moi.

lorsque j'ai rencontré mon compagnon, je lui ai dit que j'étais séropositif, il est parti en courant. nous nous sommes revus plusieurs semaines aprés dans un bar, nous avons beaucoup parlé et ensuite nous ne nous sommes plus jamais quittés.

mon compagnon, c'est pas mon mari car je ne le considère pas comme tel. j'ai tellement pas envie de ressembler à une famille que je suis même contre le PACS. je suis contre tout ce qui pourrait me lier à quiconque. j'espère n'offenser personne mais c'est vraiment comme ça que je vois et que je vis les choses. personne ne m'appartient et je n'appartiens à personne.

voilà ma famille à moi.

c'est quand même très difficile de parler de son vécu comme ça à des inconnus sans rentrer dans une certaine intimité. si j'en ai trop dit pour certains ou certaines alors je m'en excuse d'avance. autrement, j'espère que d'autres personnes voudront bien témoigner aussi sur leur vie de famille.

macadamcowboy - toulouse

Youyou, faut pas me faire peur comme ça avec ces images. J'ai peur lol.

Bises

Nathan

C'est un peu comme dans ma vie , ma famille c'est mes parents, et quelques oncles ,"tantes",et cousins, c'est mes deux copains d'enfances que je revois régulierement tous les ans "30 ans d'amitié"et on aime à se retrouver comme lorsque l'on avait 16ans .

Dans la vie j'ai peu d'amis mais je suis trés fidéle , je suis plus à choisir la qualité que la quantité.

Habitant trés loin de mes parents , je consacre un mois par an à etre prés d'eux , et je dois dire que plus le temps passe plus nos rapports deviennent sereins .

Ils ne savent pas pour moi ,(vih), car je ne vois pas l'utilité de leur en parler, et si ca arrive un jour et bien on verra. L'important pour moi à ce jour , c'est que je leur ai fait gagner 14 ans de bonheur.Je ne vois pas l'interet  de les faire souffrir pour rien.j'ai ca ok, mais je travail, je méne ma vie, j'ai des personnes à qui parler, vous par exemple, des amis ,j'ai la chance à ce jour de vivre à peu prés normalement , alors..........

"bocal de couilles HIV", "pédé, oeunuque, pédalo Paris-plage"...Voici quelques extraits des courriers de mon frére suite aux problêmes de succession aprés le décés de ma mère (le plus souvent derrière la transphobie, il y a l'homophobie).

J'aimais bien mon frére, nous avions eu une complicité. Quand j'ai commencé ma transition c'est lui qui m'a appellé au féminin le plus vite (il faut dire qu'il avait baisé avec une de mes copines). Et tout d'un coup, pour de vulgaires histoires d'Héritage il explosait de haine.

Au début de ma contamination comme il se vantait devant moi de baiser des filles dans les chiottes de café sans se protéger, je l'avais chapitré (ça vous étonne). Il me disait que les filles allait le prendre comme une insulte, je lui ai dit "au contraire" et finalement il avait reconnu que oui, qu'elles appréciait.Aprés il m'a même dit qu'il avait toujours baisé avec capotes.

Je ne voulais pas le dire à ma mére, je ne voulais pas qu'elle le sache, mais je sais bien qu'elle s'est douté de quelque chose quand j'ai perdu les graisses de mon visage, surtout que je prenais mes medocs devant elle (j'allais pas me cacher,non?)

Je crois que mon frére  lui en a parlé (finalement ça m'arrangeait).

La mort de ma mére m'a libéré: maintenant je peux en parler, je peux témoigner sans risquer que ça lui revienne aux oreilles. Par contre avec mon frére...Je crois tout simplement qu'il ne supporte pas que moi la trans j'ai un peu mieux fait mon chemin que lui. Et il est carrément cinglé, encore plus que moi.

 Trés vite ça été injurieux et le sida est revenu à la surface. Il avait recommencé à me parler des filles qu'il ramassait dans des bars  et baisait sans capote (pour moi aller raconter ça à une personne séropo c'est du sadisme pur, comment ne m'inquiéterai-je pas pour mon frére). Quand la bagarre sur l'héritage est devenu plus chaude ça été des courriers complétement délirants. Un courrier de bareback hétéro pour m'expliquer quand quand il était dans une chiotte de café en rut c'était normal de baiser sans capote, d'autres pour m'expliquer qu'il était sur que j'avais sciemment contaminé des gens...Il m'a même dénoncée comme contaminatrice dans des courriers au notaire!

Du côté de la soeur ça va mieux sauf qu'à un moment elle me bassinait avec des médecins homéopathes qui guérissaient tout, le cancer et le Sida (c'est affreux le syndrôme du séroneg qui rencontre un seropo et lui balance "je connais un médecin qui guérit le Sida"!)...

alors, la famille comme soutien, vous ne m'en voudrez pas de préferez les amis, les copines (j'ai besoin de mes amitiés communautaire) et les rencontres des associations.

En même temps, pour les trans (et pour les homos je pense ) je sais à quel point le rejet familial est douleureux et destabilisant, fragilisant.

Chaque vie est différente et rien ne sert de vouloir généraliser son propre cas. Ce que décris Léa-Mûr-Trans est très douloureux, et j'ai connu bien des situations de rejet lorsque j'étais impliqué dans AIDES, avec des situations dramatiques lors d'un décès par exemple.

Cela ne signifie pas que c'est systématique !

J'ai fait mon premier "coming-out" par rapport à mon homosexualité au début des années 80, et m'attendait à des difficultés, en particulier avec mes parents : il n' y en as pas eu, même s'il a fallut beaucoup parler, déculpabiliser de part et d'autre, éviter de chercher des explications logiques là où il ne doit y avoir qu'acceptation et compréhension. J'ai cinq frêres et soeurs, et là aussi il a fallut avec certains u temps d'adaptation, mais j'ai été accepté comme tel assez vite et mon compagnon de l'époque a été intégré au cercle familia.

Il a fallu faire ensuite le deuxième coming-out, par rapport au VIH. Nous l'avons caché à tout le monde pendant deux ans, puis mon compagnon est entré dans la maladie et il a bien fallu dire. Lors de son décès, l'aide de sa famille et de la mienne a été précieuse, s'ils n'avaient pas été là je ne serais surement plus là pour en parler, d'autant que c'était en 93 avant que les traitements efficaces n'apparaissent. J'ai mis quelques mois de plus pour dire à mes parents que j'étais moi aussi touché, à la demande de mes freres et soeurs qui craignaient que ce ne soit trop dur pour eux. Mais mon état se dégradant, je ne vois pas comment j'aurait pu continuer à mentir.

Aujourd'hui cette famille " de sang" comme vous dite est là, agrandie par une foule de neveux et nièces sur deux générations qui savent tous ce que je suis et comment je vis. Suis-je l'exception qui confirme la règle ? Je ne le crois pas, mais seuls ceux qui souffrent de rejet en parle et c'est dommage.

Quand à la famille choisie, celle des amis, elle se situe sur un autre plan et est tout aussi nécessaire à mon équilibre.

Voilà, c'était juste un témoignage sur une autre façon pour les proches de réagir.

Ma seule famille est celle des Humains, celle de ceux qui jugent les autres sur leur humanité et non sur leur identité sociale.

Ma famille une éternelle absente

Je suis la deuxième d'une familles de sept enfants,ma mère très autoritaire mon père une douceure que ma génitrice à pris à revers mon frère ainé Son Fils comme elle l'aimait son premier enfant, arrivée13mois plus tard fragilisée par ma venue deux mois avant terme pour mon père j'etais  Sa fille, un lien spécial nous unissait  puis est venu 18mois  après ma soeur ,  toujours un bien au chaud dans la matrice maternelle un dans la poussette  un autre guerre plus vieux , jusqu'au septième ,au trente ans de ma mère nous étions  sept gamins trois filles quatre garçons  deux de plus  on failli venir agrandir la fraterie si ma mère n'avait pas au risque de sa vie fait appel à une de ses amies feseuse d'anges quelle horeure!

 toute mon enfance j'ai subit le mal être de cette mère castatrice qui à pris l'amour de mon père vis à vis de moi comme une menace dur dur il m'en a fallu subir et supporter les insultes brimades   et mauvais traitements psycologiques et physiques  à la limite de l'infanticide j'ai été son défouloir sa porte de sortie et pourtant je l'aime cette maman toujours vivante  qui ne fais pas cas de ma personne  le pire c'et qu'elle à intauré un véto  sur d'éventuelle relations avec mes fères et soeur deux son déja parti le premie et la deuxième  d'un cancer tout deux et moi je suis encore la avec mon virus de la honte à ses yeux, Le pire c'est que sont ressentiment à mon égard se perpétu sur ma descendance  et çà fait mal j'ai du travaiiler sur moi même pour que cela ne me détruise pas :

Bien heureusement j'ai plusieurs mamans de coeur et lkes membres qui vont avec ça c'est super;

La famille que j'ai fondée qui vient de mes entrailles  ça c'est du solide du concret  pas de firiture de l'amour brute et généreux je les aime tellement que parfois je m'en veux de leur faire supporter colatéralement   mes souffrances divers ,

Nous pressons nos ceurs comme des citrons pour ne pas manquer une goute de cette infinie tendresse qui nous lie c'est pour cette famille la que je me bas grace à elle  avec et pour elledieu me pardonne si j'ai voulu parfois les quitter ce n'étais que pour les délivrer de ce poid que je leurs faits porter,comme me dit ma fille la deuxième puis que la première à rejoint les anges à cinq moi de vie après son premier et unique noel," maman  je suis jalouse et fière de ta force à surmonter et dieu sait que tu en as enjamber et défoncé des murs pour avancer  si de la force tu perds nous pouvons t'en donner  tu nous en à fais faire des réserves illimitées"

mes amours

j'ai eu et j'ai la chance   d^étre  aimé en suffissance parfois  un peu pesant , je suis plus aimé qu'aimante  mais quand j'aime je ne partage vraiment pas impossible d'avoitr une liaison avec un homme marié ça non alors ,donc je n'aime pas à moitié   et avec toute la panoplie  ceux de qui j'ai reçu de l'amour reste mes amis  (qui n'auraient du jamais être autre chose que cela dailleurs,  certains se plaise à résumer le fait par me nommer la reine des abeilles sauf que si on me convoite il n y a qu'un seul élu ( il y a déjà pas mal a faire et à prouver avec un  ) ne jamais trahir ma confiance  est de bonne alloi  il peu cependant y avoir remise de peine cela dépant du déli mais la récidive est mal vu et mal venu après car on change de catégorie  ça devient les emmerdes donc à éviter ,aimer ne signifie pas être conne !

Voilà   les fruits de mes enterailles  et leurs petits  sont ma vrai famille la pur à l'état brute un joyau sans fioriture  bien réelle sans peur de montrer  nos ressentis  grace à qui je tiens pour qui et avec qui je me bats ça aide, nous pressons nos coeurs commes des citrons pour ne pas perdre une seule goutte de ce nectare  de tendresse et d'amour  mes familles de coeur qui se greffes comme des rameaux protègeant le noyau que nous formons un régale! que je consomme sans modération  en user et en abuser est recommandé pour durer!

               vous aussi je vous aime   mon coeur est assez grand  pour vous y faire une place  portez vous bien !  PAM     

 Un cour poème qui résume bien!

devant un mur de pierres je me suis arrêté,

avec une force innoui je l'ai escaladé

sachant que derrière j'y laissais mon passé

une pensé  bien  amère de non contaminé;

devant ce mur de pierres je me suis retourné,

à présent cette une pente qu'il faut que j"escalade

en y trainant ma vie comme une longue ballade.

depuis ce mur de pierres je m en suis éloigné

en le laissant bien loin derrière

ma vie n'est pas treminé.

                   seropositivement votre: 

Je n'ai plus supporté leurs critiques à mon égard :"je ne veux plus vous parler" ai-je répondu.

Le jour où j'ai annoncé à ma mère, mon "sida", elle a voulu trouver un responsable.

Depuis elle me rend coupable de cette chose abjecte et a mis fin à nos rapports, ainsi que toute ma famille. J'ai clairement été identifié comme un fouteur de merde, un esprit vindicatif, tout cela, pour eux, est prémédité; je veux nuire à la famille.

Elle a continué en supprimant de ses relations, quelques un de mes amis, qui l'appréciaient et la fréquentaient depuis longtemps, de façon à accentuer ce rapport de force qui aujourd'hui nous unit. Elle n'a qu'une idée en tête : faire de moi un hétéro : "quel dommage !".

Trop de coming-out à la fois : mon homosexualité,  mon couple, ma maladie…

Mon compagnon si amoureux de moi, qu'il voulait montrer au monde entier notre beau et profond amour.

Je cherche inlassablement une raison valable de nous pardonner de ne pas avoir aimer à temps.

Ils nous en veulent de ne pas avoir pris soin d'eux (voir Parisien-Breton (forum de Baobab sur la site Gay et Dicibilité: elle lui a expliqué que pendant ces vingt ans, personne ne s'est inquiété pour moi (y compris au quotidien quand il n'y avait pas de souci),  qu'elles n'ont pas eu l'angoisse d'une issue... et que tout compte fait, c'était un peu un cadeau que je leur avais fait : "mon silence"...), et  je suppose que cela ressurgit lors de conflits familiaux (conflit d'héritage de Léa- Mûre- Trans).

C'est vrai que les générations précédentes avaient un souci particulier de la famille (Léa- Mûre- Trans).

Oui, le livre Parents Toxiques (voir MACADAMCOWBOY) est recevable et thérapeutique mais  le problème c'est que l'on entretient la rupture et non le compromis et le savoir vivre ensemble. J'avais entendu parler de ce livre; il faut que je le lise; j'ai préféré lire un autre livre à l'époque : Le couple : sa vie, sa mort Jean-G. Lemaire.

Tout cela parce que nous sommes devenus si différents d'eux et qu'ils sont fragiles face à ce monde qui va trop vite (Léa- Mûre- Trans :attendre avant de le dire).

Et puis les neveux et les nièces qui nous réclament…

Non, c'est trop stupide !

Je n'arrive pas à vivre comme avant depuis cette rupture. Il me manquera toujours ma terre d'origine, la famille qui est chez nous un élément important.

je ne sais pas et aujourd'hui, je m'en fous un peu...

c'était comme ça et voilà...

juste une précision, mon silence pendant vingt ans, c'est moi qui l'ai voulu et entretenu... et je crois que ce silence était encore plus pour moi : j'étais dans un déni total de la réalité... je suis passé au travers de mon virus et de mon silence), tant mieux...

mon éducation m'a formaté comme ça :

je pensais qu'il vaut mieux dire que l'on est gay quand on a quelqu'un à présenter : ça fixe le sujet alors que l'homosexualité en théorie projette vers toutes les caricatures. Donc je trouvais ça plus simple et la vie a fait que ça ne s'est pas passé comme ça...

et mon virus, je pensais que tant que j'étais en bonne santé, c'était si mineur que ça n'intéressait personne, que ça ne regardait personne...

j'avais 25 ans et je croyais mourir...

j'en ai 47 et je n'ai plus envie de mourir...

22 ans entre les deux , les progrès de la médecine, les évolutions de mentalités...

et moi, j'ai vieilli.

Ce que je pensais ya vingt deux ans, Bien ou PAS Bien ? je ne sais pas et je ne cherche pas à le savoir ; c'était ya vingt deux ans... ; l'important n'est il pas aujourd'hui et demain et après demain et après après demain ???

bien à toi et à vous

j ai lu ce livre qui m'a egalement beaucoup apporté et fait déculpabiliser sur mes souffrance d'enfant car ma mère est toxique et je ne la voit plus trop de non dit et de déni.

c'est un livre qui m'a ouvert les yeux sur les biens faits d'une psychanalise bien amicalement

Orkidée

 Je m'aperçois à quel point les histoires de famille ça relève de l'intime et à quel pointmoi j'ai dû saouler mes amis et autres avec les miennes aussi tordues que toutes les vôtres mêlées.

Plus envie d'en rien dire... à 58 ans ma famille c'est le VIH au plus intime. Ouais je sais ça vous paraîtra peut-être un peu léger ou facile ou débile ou tout ça à la fois et ça l'est sans doute...

Et pour être plus doux, plus honnête(?) c'est les deux êtres vivants qui partagent ma vie aujourd'hui mon compagnon depuis 10 ans et mon Prozac à 4 pattes (mon chien vous aurez compris) et puis depuis quelques jours c'est vous mes semblables à qui j'ose enfin m'adresser par le biais de cette machine et grâce au VIH sans qui je ne serais pas là aujourd'hui à vous lire et à commencer à vous aimer tous autant que vous êtes forts,fragiles,hésitants,généreux et aimant par dessus tout . Merci à vous tous ma nouvelle famille ! 

"Comment veux-tu que je saisisse ta main si tu n'ouvres pas ton poing"

On ne peut pas être les parents de nos propres parents. IL ne le faut surtout pas.

Ta maman t'a pris pour confident. Mon dieu !

Oui ! Familles je vous hais, mais il parait qu'il faut continuer la phrase. Je ne l'ai jamais lu.

Je suis issue d'une famille aimante avec des parents de + de 80 ans qui se disent tous les matins qu'ils s'aiment.

Tu parles d'un scoop, hein !

Et ils ont fait 7 enfants sans mettre la pression sur l'un ou l'autre au niveau avenir professionnel. Aucun n'a été obligé de reprendre l'affaire familiale, d'entrer dans les ordres ou de faire carrière selon les désirs parentaux. Quoique ! Mais bon ! Ils avaient la tête sur les épaules. Artisans de génération en génération des 2 côtés.

Ils ont dont fait une famille dite 'égalitaire'. J'ai lu 'Aïe mes Aïeux !' et aussi 'le mystère de la femme active'. La lecture, ça aide bcp.

Bonjour à tous, et à toutes,

Voilà, suis nouveau ici, et je découvre peu à peu. Mon premier post sera donc pour le souci qui me tient le plus à coeur en fait. J'ai mis un bon moment avant d'accepter ma séropositivité, avant de  l'intégrer vraiment. Maintenant, c'est bon, je sais où je vais, et je le vis. Ni bien ni mal, je le vis et du coup ça va beaucoup mieux dans ma petite tête. Tout mon entourage ou presque est au courant, des amis jusqu'à mon entourage professionnel (quand j'ai annoncé à mes supérieurs hiérarchiques, j'ai vraiment eu des réactions "géniales"). Bref, aujourd'hui, je voudrais en parler à ma famille proche, i.e. surtout à mes parents. J'ai ce poids, j'ai besoin de leur dire ce qui est entré dans ma vie. Je crois être capable de leur expliquer en dédramatisant, en les accompagnant pour accepter à leur tour. Je me sens prêt.

Et pourtant. L'année dernière, j'ai perdu pas mal de poids, et du coup ma mère s'inquiète. Elle est persuadée que je vais pas bien. Et ne cesse de me le rappeler. Du coup, l'annonce de ma séropositivité me semble impossible actuellement, tant qu'elle ne se sera pas calmée avec ce stress. Mais du coup, je me dis que je n'arriverai jamais à en parler. Or j'en ai besoin maintenant, et je pense le leur "devoir" aussi : c'est une part intégrante de ma vie, ce serait normal qu'ils sachent.

Bref, comment vous-mêmes avez-vous géré l'annonce ? Y a-t-il des méthodes "miracles" pour l'annonce (j'ai 36 ans, mais je peux toujours rêver, non ?).

Merci d'avance pour vos témoignages et conseils.

http://thdonline.free.fr

 on choisit pas ces parents on choisit pas sa famille tout comme on choisit pas l'endroit ou l'on fais ces premiers pas .mais garde la foi trouve l'amour creer ta famille à toi . un gentil compagnon qui te donnera l'amour que tu mérites et l'affection qui ta tant manquer . des vrais amis  qui seront la pour toi  et , chasse de ton coeur la haine famille je vous hais ; et l'amertume qui est en toi . trouve l'amour tourne la page tu le peux . garde la foi ...;bisous à toi .

 bonsoir à vous tous  .. jakob dit depuis quelques jours il commence à nous aimer  .... ton texte ma émue et je regrette pas d'étre venue sur séronet pour ceux que sa apporte comme baume au coeur ..merci à toi pour ton texte oui on est une grande famille tous ensemble avec nos différents vécus mais tous avec du coeur nous aussi on t'aime .bon week-end et carresse à prozac ...

Tu as découvert son homophobie et sa sérophobie ou tu as découvert qu'elle était jalouse de toi et que sa jalousie s'est manifestée ainsi?

c'est vrai le sida -ou une vie non-conformiste c'est un bon test sur ce qu'il y avait en dessous des relations familliales ordinaires. Un bon révélateur

Je veux dire qu'elle était jalouse et qu'elle a trouvé un moyen d'exprimer sa jalousie. l'homophobie, la serophobie c'est aprés.

C'est classique les jalousies entre fréres et soeurs

Merci Soledad de ton écho cordial

C'est vrai que mes débuts récents sur Séronet ont été ,comme pour beaucoup je pense cahotiques, avec parfois, je l'avoue, des envies de claquer la porte. Car je suis plutôt de nature impulsive et impatiente (vraisemblable bi-polarité non traitée). Heureusement que mon cher et tendre est là pour veiller au grain et me calmer quand nécessaire. J'ai conscience que sur ce point, par rapport à bien des séronautes, je suis privilégié.

Celui qui se plaint en ce moment c'est Astic qui trouve que je passe trop de temps avec ma nouvelle famille et que j'oublie d'aller le promener trop souvent. Alors j'vais être obligé de me faire plus rare, mais je ne vous oublie pas ,je pense à vous n'hésitez pas à me poster de temps en temps en cas de blues... 

Bises à tous 

Jakob 

avez vous vu ce film excellent ?

j'ai bcp ri en le voyant , un peu jaune car c'est ma famille en gros plan,

les freres pétés de tunes qui n'en peuvent plus d'indifférence humaine et ne roulent que pour la paroisse  bling bling,

 qq part ca m'a rendu fière d'etre pauvre

ma famille sait depuis le debut

aucune aide, aucune ecoute, le désert ...

j'ai mis du temps à accepter que ce n'est plus une valeur la famille

ce temps la est fini  

à les zapper parce qu'ils me font plus de mal que de bien.