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  • Des nouvelles d'ici
  • de Calais à Nice, la même logique

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  • Préfecture de Nice : chasse ouverte aux séropositifs !
 
  • Le Préfet des Alpes-Maritimes envisage de refuser un titre de séjour à un péruvien séropositif au VIH au motif que sa présence constituerait un risque sérieux et manifeste pour la santé publique.
  • La loi française prévoit de délivrer un titre de séjour aux personnes étrangères gravement malades qui ne peuvent correctement se soigner dans leur pays d’origine. Les personnes séropositives sont évidemment concernées par cette loi.

  • A ce titre, cette personne séropositive au VIH, disposait, jusqu’à mars 2009, d’un titre de séjour puisqu’il est impossible pour elle d’accéder aux traitements requis par son état de santé au Pérou. A l’échéance de sa carte de séjour, elle a entrepris des démarches pour la renouveler. Après plusieurs mois de silence et d’incertitudes, elle est finalement convoquée mercredi 23 septembre à la commission départementale du titre de séjour car le préfet envisage de ne pas renouveler son titre de séjour. C’est que, pour la préfecture, sa présence sur le territoire « constitue un risque sérieux et manifeste pour la santé (…) publi[que] ».

  • Les séropositifs indésirables ? Cela sonne comme un relent de la sérophobie des années 80… que l’on croyait révolue, en particulier au niveau de l’Etat et de ses représentants !
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  • ça sent la préparation des élection régionales à plein né, la droite n'a aucun complexe face à une gauche molle (le PS pour ne pas le nommer) qui ne veut surtout pas effrayer l'électorat ...(plus d'idées, plus de transformation sociale, juste le pouvoir !)


  • Les quelques droits qui protègent les personnes en situation irrégulière sont bafoués par ceux là même qui devrait assurer le respect du droit. Mais ça on connaît déjà quand on vit la précarité, la différence entre le discours, les lois et les actes qui eux ont une incidence concrète sur le quotidien. Et finalement se battre pour faire respecter ses droits, prends une très grande  partie de son temps.

  • N'y a-t-il que les personnes directement concernées par leur situation propre ou celle d'un proche pour réagir à ce glissement progressif vers une société qui considère la personne humaine comme une variable, ou ne doit-on pas réaliser que comprendre ces actes  contre sur les plus fragiles comme un signal de ce que devient notre société et qui demain nous concerneras toutes et tous plus directement dans nos vies ?...
 
 
  • solidairement 
ecceomo