Quand la présomption du vih conduit à l'homophobie...
Soumis par nathan le 18.05.2009
Dans l'affaire des deux policiers cannois victimes d'homophobie et de harcèlement moral, il apparaît que c'est la présomption que l'un d'entre eux était porteur du vih qui a conduit à cette situation. En effet, l'un des policiers avait dû prendre un congé maladie. A son retour, il a été pris à partie par certains de ses collègues qui l'ont soupçconné d'être atteint du sida. L'autre policier a pris la défense de son collègue et s'est lui-même retrouvé confronté aux attaques homophobes et anti vih de ses collègues.
Commentaires
journalistes en herbe
Bonjour,
Il n'y a pas de création de poste prévu, simplement la possibilité pour chacun de proposer des articles pour publication dans la partie actualité du site. A l'origine du projet était prévu un espace "actu des lecteurs" qui a été abandonné pour deux raisons : il a fallu enlever des fonctions sur le site pour ne pas rallonger le temps de fabrication et crouler sous les difficultés inhérentes. Par ailleurs cet espace n'était pas vraiment utile étant donné qu'il est tout à fait possible de s'exprimer dans les blogs. Toutefois l'idée peut être réactivée si il y a de bonnes contributions proposées. Il est tout à fait possible de me contacter pour proposer un sujet et si il est validé de le rédiger et nous l'envoyer. Ce sera une activité bénévole sur le même principe que les propositions faites à Remaides.les articles seront signés par leurs auteurs.
Bonne soirée,
Olivier
Admin
et séronaute lambda...
ça vous dirait pas les gars ? Moi j'aime bien. Pas envie d'être calife à la place du calife....
Seronaute de base, c'est pas mal, on est sûr d'être pris : il y a la sécurité de l'emploi, on bosse à son rythme, on fait ce qu'on sait faire...
Des bises
informer pour informer est utile
Proposition équilibrée d'Olivier-Seronet
Je trouve cette proposition équilibrée pour plusieurs raisons :
1. Elle est publique. Elle s'adresse à tous et non pas qu'à moi. Or c'est pour cette raison que je n'étais pas parvenu à repondre à Tofo, le coordinateur de Seronet, durant toutes ces semaines, malgré ses relances... Cette proposition est à présent ouverte à tous et c'est tant mieux !
2. Elle permet à celui qui y répondra de rester un "Séronaute lambda" pour reprendre l'expression de filigrane, ce que je veux absolument demeurer comme je l'ai encore rappelé plus haut. Je n'ai ni l'âme d'un GO ni celle d'un chef...
3. Pour moi, il n'a jamais été question d'intégrer l'équipe de Seronet. Mon emploi est complètement "sécurisé" (c'est pour cela que je l'ai choisi aussi), adapté à l'évolution possible de ma maladie, très intéressant puisqu'il consiste en grande partie à écrire, bien rémunéré... Je laisse cette ambition à d'autres. Même en tant que bénévole... Il y a trop d'incompatiblités avec mes valeurs profondes et j'ai d'autres engagements militants... Maya et Akianne ont bien défini ce que je faisais sur le site. C'est ce que je veux continuer à faire: un "faciliateur" d'infos ppour ceux à qui ça peut être utile, pas plus...
4. J'ai déjà écrit pour Remaides (et oui...) mais j'écris aussi régulièrement et bénévolement pour d'autres supports papier ou autres, militants de tous types, vih ou sans rapport avec le vih...
5. Quant au bénévolat, cela va de soi... J'imagine mal que quelqu'un ait pu penser ici tirer profit de textes qu'il pourrait éventuellement écrire pour le site... Curieux qu'Olivier insiste sur ce fait, je trouve... Il m'arrive, c'est vrai, d'écrire des piges ou d'autres textes rémunérés mais c'est dans un cadre tout à fait différent avec des motivations autres...
Voilà en gros...
"Etre discriminé, c'est se faire voler ses droits"
Grâce à maya qui me l'a signalé, je regarde ce soir France 5 l'émission spéciale sur les discriminations.
La première partie était consacrée à un documentaire : " Pourquoi toi et pas moi ? "
Documentaire de 52' écrit par Hélène Lévy et Henri Madeuf, réalisé par Hélène Lévy 2009 qui donne la parole à six personnes victimes de discrimination dans le travail.
Sandrine, Julien, Gérard, Salah, Alexandra et Chantal confient à la réalisatrice l'injustice qu'ils ont subie et le chemin qui a été le leur pour se reconstruire et continuer d'avancer. Ces six témoignages, sur différents critères de discriminations, illustrent également les voies de soutien et de recours pour les personnes victimes, ainsi que les enjeux sociaux. Leur propos est soutenu par les explications de Patrick Scharnitzky, Docteur en psychologie sociale, auteur de Les Pièges de la discrimination aux éditions de l'Archipel.
Ensuite, le débat que je suis actuellement est également très intéressant.