VIH et monde du travail
Soumis par footballgay le 04.03.2009
Salarié d’une grande entreprise (faisant partie du cac40), je travaille à ¾ de temps mais je me sens de plus en plus épuisé, manque de concentration, et je me pose énormément de questions sur le fait de continuer à bosser ou pas. Je serai intéressé d’avoir votre vécu avec le monde du travail, les différentes formules pour lesquelles vous avez optées.
Je vois le médecin du travail de l’entreprise le lundi 9 mars pour lui exprimer cet état de fait et voir les solutions qui pourraient être envisagées car je souhaite malgrè tout avoir toujours un pied à l’étrier (statut social). Je souhaiterai avoir vos réponses au delà d’un simple fait de faire un break. Merci de votre contribution
Commentaires
alors
me mi-temps est tres limité dans le temps
moi aussi, je me pose des questions sur mon avenir professionnel. Je suis en arret maladie depuis un peu plus de 6 mois du a des problemes de depression, anxiétés. Aujourd'hui, je me rend compte que je ne supporte plus le stress, je dirais meme que mon corps ne sait plus gérer le stress. J'ai pensé au mi-temps thérapeutique mais il me semble que c'est pour une durée très limitée (6mois ou 1 an maxi), ce qui pose un problème pour la suite car je sais d'avance que je ne pourrais probablement plus travailler à plein temps (j'avais un boulot très stressant). Quelle solution avez vous pour la suite?
Pour obtenir 3 ans d'arret maladie, il doit falloir etre vraiment très malade, non?
Qu'est ce que ca change d'être en invalidité au niveau boulot ?
arrèt longue maladie
Adulte handicappés: des infos
plus d'infos
http://www.lamaisondelautonomie.com/index.php/Dernieres-news/qualite-de-travailleur-handicape.html
si ces infos seraient plus utiles ailleurs je vous prie de les déplacer
Alternatives à l'arrêt complet
Le mi-temps thérapeutique n'es pas forcément limité à six mois ou un an, il est considéré comme un arrêt maladie, et compte dans les trois ans d'arrêt total sur une même pathologie. Il peut être interessant d'essayer le mi-temps, pour savoir si ce rythme te convient et ne pas perdre pieds avec le milieu professionnel, car c'est très dur de reprendre après un long arrêt total.
Lorsque la durée de trois ans est atteinte, si le mi-temps te convient, tu peux obtenir une invalidité partielle qui te permet de continuer à travailler tout en touchant une allocation compensatrice en fonction des droits acquis précédemment.
La meilleure solution est d'aller voir une AS de l'assurance maladie de laquelle tu dépends et de te faire expliquer tes droits, et de choisir ensuite ce qui te convient le mieux.
merci léa
Merci pour ce lien qui va m'être très utile car en lisant, je m'aperçois vraiment qu'on me balade depuis plus d'un an!!mdr mais pas grave, je vais imprimer ces 9 pages, relever les incohérences par rapport à mon "parcours" et toc demain, je mets le souk à la MDPH.
S'ils me foutent en taule, vous m'écrirez hein???mdr en tout cas là j'ai suffisamment de révoltes pour foutre le wai. On va rire, enfin, certains moins que d'autres mais quitte à me montrer en public devant la France entière (façon, dans ma ville suis grillée alors!!!) j'ai décidé de ne pas quitter les locaux de la MDPH tant qu'ils n'auront pas retrouvé mon dossier alors dois-je amener des chaines avec cadenas ou pensez vous qu'ils vont enfin réagir et agir dans le bon sens?
on te prépare
des oranges!
enfin essaie d'abord le coup du sourire.
Bon courage! léa
le coup du sourire j'en use depuis plus de
tout a fé d accord
CRISTAL
moi maintenant je n arrive plus a sourire tellement les gens sont hypocrite.
mais bon quant on la merité je me lache...
oui bon il ne faut pas bloqué sur les tellement... ?
Betty Cristal
si le sourire ne marche vous pouvez toujours vous mettre à deux et ensemble leur jeter au visage du faux sang lavable (je vous envoie la recette si vous voulez, il y a aussi celle
du faux-sperme).
mais en gardant le sourire bien sur!
Arrêt longue maladie
LOL
Comment faire?
Moi, on m'a fait comprendre qu je devait retravaillé, cool pour moi (car avant c'était pas le cas), alors je vais peut être faire une formation (si tout ce passe bien), mais après, je fais comment?
J'ai 35 ans, je ne travaille plus depuis oulà, je vais me présenter devant un patron, v'là les questions,pourquoi n'avait vous rien fait jusque là (si oo noir), votre diplôme est tout rescent, comment vous faire confiance? et j'en passe.
Alors je fonces, mais franchement j'ai du mal à voir mon avenir sereinement, j'ai du mal à y croire, bref, on verra bien....
Bonne soirée à tous.
sa redonne du sourire
CRISTAL
pas mal léa ,pour le faut ....sa ma redonnée un vrais sourire .
sinon la recette !!!? non je rigolle .
la porte demeure fermée
De mon côté j’essaie de retourner dans la vie professionnelle après près de 15 ans d’interruption, pour mettre du beurre dans les épinards, avoir une reconnaissance sociale et aussi me tester un peu en me confrontant à un environnement contraignant qui devrait me pousser à me remettre en question, atteindre mes limites, en tentant de remplir au mieux des missions.
Le problème est que si je vais considérablement mieux qu’en 1995 où je dormais 20h par jour (les 4 heures restantes étant alors heures de somnolence) je ne suis pas pour autant tout à fait certain de pouvoir assurer une disponibilité au travail quotidienne.
J’ai l’impression que 8h de sommeil par nuit me suffisent désormais mais j’ai aussi l’impression que dès qu’il me manque un peu de sommeil je subi un état de fatigue considérablement plus important que monsieur-tout-le-monde, or quelques jours d’insomnie d’affilés est une chose qui m’arrive de temps en temps…
Il est des fois où je ne peux résister à un besoin de sieste.
cet ennemi le stress
Enfin j’ai aussi l’impression de très mal gérer le stress, parfois j’ai le sentiment confus que le fais d’avoir en permanence mon cerveau qui travaille en tache de fond sur mon statut de séropositif (petite horloge pour les prises de traitements, écoute de son corps pour déceler le moindre symptôme, mode précaution pour protéger l’autre malgré elle, même si la chose n’est pas arrivée depuis des années,…).
Texas avait un boulot très stressant, les employeurs que je rencontre me proposent des postes très stressants également et dès que j’évoque un temps partiel je les sens effrayés à l’idée de m’embaucher.
Pourtant ces mêmes employeurs arrivent à trouver des postes à temps partiel pour des femmes avec enfants, pourtant je suis dans un domaine où les gens ne sont pas au chômage et où les sociétés devraient être enchantées de disposer d’un individu compétent et pas cher à temps partiel au lieu de rester longtemps sans personne.
Aujourd’hui encore j’ai senti avoir perdu une cartouche en me laissant aller à évoquer le temps partiel…
un canapé pour la sieste !
Petit espoir : les sanctions financières pour les entreprises ne respectant pas le quota de 6% de travailleurs handicapés ont augmentées et au vu du récent développement d’agences spécialisées dans le recrutement des personnes handicapées il n’est pas déraisonnable d’espérer voir enfin les entreprises faire des petits efforts pour nous accueillir.
A la question récurrente d’un possible aménagement de mon poste de travail vais-je un jour oser répondre que j’ai besoin d’un canapé pour faire ma sieste ?
VIH ET MONDE DU TRAVAIL BIS
Bonjour à tous,
Je suis dans la même situation de Footballgay. Je suis cadre commercial dans une grande entreprise, je travaille de nombreuses heures, je gère près de 200 personnes tout ceci dans un stress permanent.
Je suis S+ depuis 4 ans, avec des hauts et des bas comme de nombreuses personnes. Depuis plusieurs semaines, je me sentais épuisé. Mes collègues me disaient : « tu as l’air extenué ». J’ai commencé à craindre leur regard et les rumeurs.
Alors que j’avais accepté de reprendre la trithérapie (mars 09), le mois dernier, j’ai eu une pneumonie, à un moment ou je ne l’attendais pas. Cela m’a mis KO. Je suis en arrêt maladie, et je crains la reprise qui doit être effective cette semaine.
Pendant cet arrêt, je me suis dit que j’avais poussé le bouchon un peu loin. Je me suis mis dans une position indélicate face à ma santé. Je ne me sens pas prêt à reprendre cette activité, car je ne ressens plus ma capacité physique à occuper ce poste et je crains le licenciement, car peur de me retrouver sans job et sans moyen financier pour assurer mes charges mensuelles.
Mon employeur n’acceptera pas le mi temps thérapeutique, ni le reclassement. Ma direction sera sans scrupules, et me trouvera une faute pour notifier mon licenciement. Et retrouver une activité dans un univers professionnel aussi fermé ou tout le monde se connaît me fait réellement très peur. Je me sens piégé !
Quel dilemme !
Je me dis que je n’ai pas assez de recul et si vous avez des infos, sur un éventuel reclassement par exemple le social, merci par avance pour vos réponses.
Concours de la fonction publique
Pourquoi ne prépares-tu pas les concours de la fonction publique ? Il n'y a pas de limite d'âge et en plus il y a aussi un recrutement spécial pour les personnes en situation de handicap. Bien sûr il faut que tu fasses les démarches nécessaires au près de la MDPH pour obtenir au moins la RQTH et mieux encore la carte d'invalidité. Ton niveau d'études doit te permettre d'accéder aux concours de catégorie B ou A. Une idée aussi intéressante : la validation des acquis de l'expérience ce qui pourrait te permettre d'obtenir éventuellement un diplôme te facilitant ton reclassement. Et pourquoi ne demanderais-tu pas un Congé individuel de formation à ton patron ? Cela pourrait te permettre aussi de préparer un reclassement et en même temps de lever le pied.
Il y a donc plein de possibilités pour toi. Je crois que l'important c'est de faire un état des lieux des pistes possibles. Tu peux trouver toutes les infos nécessaires sur internet.
VAE :
Congé individuel de formation
Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder au document explicatif du Congé individuel de formation :
Fonction pblique : personnes handicapées recrutement
Cliquez sur l'image ci dessous pour accéder aux informations sur le recrutement des personnes handicapées dans la fonction publique :
VIH travail et sieste
J'aime beaucoup mon travail, je sais que je suis chanceuse en tant que trans d'avoir du boulot, je travaille dans un milieux trés ouvert (beaucoup de gays, beaucoup de VIH, ça se voit à la cantine). Je suis loin d'être à plaindre;
Les discriminations sournoises je m'en tape.
Mais être prise d'une envie de dormir juste au moment où il faut y être...J'ai la chance d'avoir un petit bureau individuel, je m"étends par terre et je fais un somme... Parfois en plein entretien avec quelqu'un...Il m'est arrivé de m'assoupir dix secondes en parlant à quelqu'un...
ça file des angoissen mais je préfère m'accrocher c'est important le boulot pour moi. J'ai 56 ans, est-ce que je tiendrais jusqu'à la retraite?
Résonances : une asso pour l'emploi
Juste un petit mot pour vous faire part de mon expèrience personnells.
Il existe un association "Résonance" dont le but est l'aide au retour à l'emploi des personnes atteintes de maladies chroniques évolutives type VIH ou hépatite C. Cette asso organise des actions de sensibilisation auprès des employeurs et des futurs employés pour faire tomber les préjugers. Elle est aussi une bonne source de renseignements pour reconstruire un projet professionnel et organise des ateliers pour reprendre confiance en soi.
Renseignez vous, peut-être il y en a-t-il une proche de chez vous.
Pensez aussi à une autre association qui s'appelle "L'autre cercle" et qui a le même but.