CISS : "Observance : de l'air !"

10 Décembre 2014
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"L’observance des traitements par les patients est un défi de santé publique avant d’être un défi économique. Malheureusement, c’est le plus souvent sous le second angle que ce sujet est abordé", note un communiqué (2 décembre) du Collectif interassociatif sur la santé (CISS). Un exemple ? "L’Etat a (…) mis en place la suppression du remboursement des appareils à pression positive continue dans l’apnée du sommeil. Et les industries de santé sont prêtes à réclamer une rémunération pour envoyer des SMS de relance aux patients non-observants", avance le Collectif. Ce dernier rappelle, certes, qu’un arrêt du "Conseil d’Etat a estimé qu’il n’y avait pas de base légale pour supprimer le remboursement des malades de l’apnée du sommeil en raison de leurs difficultés à suivre le traitement par les appareils à pression positive continue", mais craint que la gouvernement cherche à "donner une base légale à ce type de solutions à l’occasion d’une prochaine loi". Autrement dit, le CISS craint qu’en matière d’observance l’Etat conçoive son rôle comme celui d’un garde-chiourme. Dans son communiqué, le CISS fait des préconisations dans ce domaine.

Commentaires

Portrait de dockerRouge

Je ne pense pas que le défi de santé publique soit incompatible avec la lutte aux dépenses injustifiées. On est tous bien placé pour savoir qu'un traitement lourd est plein de contraintes, mais il faut aussi garder la lucidité sur ce que cela représente comme coût pour la collectivité. Alors, pour ne pas essayer de concilier les deux au lieu de tout remettre en cause !