Greffes : la FNAIR souhaite une amélioration en France

3 Juillet 2014
921 lectures
Notez l'article : 
0
 

Lors de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe (22 juin), la FNAIR (Fédération nationale d’aide aux insuffisants rénaux) a rappelé "l’importance des coordinations hospitalières des prélèvements, trop souvent déconsidérées et spoliées de leurs moyens de fonctionnement. C’est pourtant l’un des principaux leviers qui nous permettront, comme c’est le cas en Espagne, de lutter contre la pénurie de greffons. Chaque année en France, 200 personnes meurent en attente d'une greffe", précise la FNAIR. Dans son communiqué, l’association précise que les "derniers chiffres de l'ABM — Agence de la biomédecine — sont éloquents : le nombre des refus de prélèvement sur des personnes en mort encéphalique par les familles continue d’augmenter avec 33,7 % d'oppositions en 2012 (contre 28,2 % en 2007). Un chiffre qui fait de la France un des plus mauvais élèves européens". C’est assez paradoxal car "lorsqu’on les interroge, les Français se disent très favorables aux dons d'organes : 79 % des Français indiquent être prêts à donner leurs organes après leur mort (sondage réalisé en février 2013 par Opinionway sur un échantillon représentatif de 1 017 personnes). Dès lors, il est urgent de s’interroger sur les conditions pour avoir une coordination de prélèvements efficace", avance la FNAIR qui préconise de s’inspirer du modèle espagnol.