Mots clés : congrès Aides 2015
Congrès AIDES, vendredi 12 juin 2015
Soumis par fil le 13.06.2015
Il y a 31 ans, le décès de Michel Foucault était l’évènement déclencheur de la création d’AIDES par son compagnon Daniel Defert. Il déclarait, dans un texte qui date de septembre 1984 : « Face à une urgence médicale certaine et une crise morale qui est une crise d’identité, je propose un lieu de réflexion, de solidarité et de transformation ».
AIDES est une association particulière, qui s’attache à lutter contre la maladie, pour les malades ; une association exigeante, constructive, force de revendications et de propositions. Prendre en compte une réalité qui évolue à l’intérieur comme au-delà de nos frontières, c’est de cela que dépendra notre victoire contre le Sida. .....
Merci à tous
Commentaires
Fin de mandat pour Bruno Spire
Surprenant de l'apprendre de la bouche de la ministre dans son allocution.
Cliquez sur le lien ci-dessus, allocution Marisol Touraine.
Info ou intox ??
Place aux jeunes
http://www.liberation.fr/societe/2015/06/14/un-president-nouvelle-genera...
Reste à savoir si le changement de tête signifie aussi un changement de direction.
Bon courage et bonne chance à cette nouvelle équipe.
mani pulite ....
Il faut avoir conscience que les adhérents des associations, leur bénévoles et les patients eux-mêmes sont de plus en plus sensibles à la transparence et à l'honnêteté des dirigeants.
Dans d'autres associations (autres que AIDES, j'entends), la grogne de la base prend de l'ampleur. De fait les financements désintéressés diminuent et la tentation d'y substituer des financements d'industriels, qui, eux ont un intérêt, est grande.
Qui que soit la personne qui reprenne la direction, espérons qu'il ou elle saura garder les mains hors de ce cambouis et nous éviter le deshonneur
charmante cette association
qui prefere parler de sida que de vih , en faisant passez tous les seropos pour des sidaiques et non des personnes qui ont le vih ... drole de facon de faire evoluer les mentalités avec les propos que tient cette association ..
ceux qui souffrent le plus ...
sont les bénévoles qui finissent par se rendre compte qu'il y a des 'individus agissants', qui sont autant de faux nez de l'industrie. C'est vrai dans les assos de diabetiques, de personnes présentant des pb cardiovasculaire, etc.
A lire ce qu'ils ecrivent, à voir de ce qu'ils organisent 'pour le bien des patients', alors que leur subsistance dépend des 'donations' de l'industrie, alors, oui... les petits, les bénévoles, les smicards des assocs, ceux-là souffrent ...
J'espère que ce sera l'occasion d'un examen de conscience et que AIDES saura s'éloigner de ces lobbyistes à la petite semaine
système D
B on je parle de mon experience perso ! , j,ai pris l,habitude de faire du bien autour de moi directement ! et de quoi faire ...pour peut que l,on regarde bien , pour les voyages à l,etranger pareils ,je donne direct a la population ...la je suit sur que sa par pas dans un comptes en Suisse ....
Toujours pareil bla bla bla et bla bla bla
un nouveau président et une nouvelle ère pour Aides
Aurélien Beaucamp prend la tête de la plus importante association de lutte contre le virus en Europe.
«On a changé de paradigme, le militantisme a changé.» Formule un peu classique. Reste qu’il s’est passé quelque chose dans le monde des associations de malades. Aurélien Beaucamp a été élu, ce week-end, président d’Aides, la plus importante association de lutte contre le sida en Europe. Et d’un coup, la lutte contre le sida prend un coup de vieux, bien au-delà d’un simple changement de générération.
C’est peut-être une autre histoire et une autre forme de militantisme qui commencent. Aurélien Beaucamp a 32 ans. Il est né le 20 mai 1983, le jour même de la parution d’un article de l’équipe de l’Institut Pasteur révélant la découverte d’un rétrovirus à l’origine du sida. Beaucamp est un militant récent, au parcours lisse. Diplômé de Sciences-Po, consultant en recrutement, il le dit lui-même, il est «homosexuel et séronégatif». Et à Aides depuis à peine cinq ans.Fini donc le temps des pionniers avec Daniel Defert qui avait créé l’association en 1984 : il avait transformé la mort de son compagnon, Michel Foucault, en combat. Puis il y eut Arnaud Marty-Lavauzelle, flamboyant président pendant les années de plomb, mort du sida ; Christian Saout, magistrat ; et enfin Bruno Spire, séropositif, chercheur en sciences sociales. Lui aussi représentait la toute première génération. Durant ses huit années de présidence, Bruno Spire a voulu imposer Aides dans le monde de la recherche communautaire.
«ON EST SÉROCONCERNÉS»
Arrive donc, aujourd’hui, un jeune gay, dont les premiers contacts avec Aides se sont faits par le biais d’un cabinet de recrutement. «Nous sommes tous résolument engagés autour du même objectif, a-t-il affirmé après son élection. Mettre fin aux épidémies de sida et d’hépatites C. Nous allons continuer le combat et faire en sorte d’être fiers et heureux de militer ensemble dans notre très belle association.»
Certes… Aides est une grosse machine, 800 volontaires, 400 salariés, et 180 000 donateurs, avec un budget de plus de 40 millions d’euros. Mais c’est aussi une parole publique forte à un moment où le tissu associatif des usagers de la santé n’est pas très en forme. Aurélien Beaucamp est inconnu, avec un autre parcours. Le sida ? Il l’a d’abord vu à la télé. Ses premiers souvenirs sont autour du sidaction. «Très vite, raconte-t-il, j’ai pris des responsabilités à Aides, où je me suis occupé de l’association en Ile-de-France.» Et depuis deux ans, il fait partie du conseil d’administration.
«On est dans un changement de paradigme, avec une complexification des enjeux financiers par rapport aux politiques publiques», nous dit-il avant d’ajouter : «Mais surtout, nos militants comme nos actions ont beaucoup changé, avec le développement des tests rapides, mais aussi l’arrivée du traitement comme prévention. Il y a un gros enjeu autour des mobilisations à venir.» Le nouveau président d’Aides parle des autotests, des malades étrangers, mais aussi de tout ce qui va se jouer sur Internet. «Aujourd’hui, on est dans une communauté qui s’investit, on n’est ni séropo, ni séronég, on est séroconcernés, et c’est la notion de "care" qui me paraît essentielle».
Aurélien Beaucamp entend maintenir une forte priorité sur l’international, comme sur le droit des malades étrangers. «Je ne suis pas issu du monde la santé. C’est un autre lien collectif qui nous unit. Je garde mon métier, dans le conseil en recrutement, nous explique-t-il, et j’entends avoir une présidence très collégiale.» Un professionnel, en somme.
Photo Aides
Aides est une grosse machine
55.000 tests de dépistage rapide réalisés l'an dernier, 1 million de capotes et 1,3 millions de seringues stériles distribuées, accompagnement vers le soin, soutien juridique, prévention en milieu carcéral, soutien aux associations VIH en Afrique... et oui, 400 salariés et 800 volontaires surboostés pour faire tout ça..
A quand un président hétéro et séropo?
Quelque chose me dit que ce n'est pas demain la veille.