Portrait de

Le blog de balwin

Portrait de balwin
Publié par balwin le 29.03.2013
794 lectures
Oh, mon amour ! Tu allais, partais, revenais, mes hanches suivaient ton corps à la mesure de ses absences. Seule ta présence comptait, sur moi, en moi, mes reins, ma bouche, un sein que tu avais décelé et éveillé à notre faim, mes genoux, mes pieds.. n"étais-tu pas le conquis finalement ? Et ça va faire 16 ans que je t'attends ; ne revins-tu pas après dix années où ma vie s'est arrêtée d'être ?...
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Publié par balwin le 23.08.2012
1 079 lectures
Je me demande jusqu'à quel point un petit séjour ne pourrait être salvateur. Ou un tour en Belgique, mais le dernier. Je me demande jusqu'à quel point c'est bon le chat. Tout aurait pu changer avec un regard... Que je n'ai pas voulu voir. Olin se katse "J'étais ce regard"
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Publié par balwin le 06.08.2012
932 lectures
L'heure d'aller travailler n'a pas encore sonné et, quitte à déplaire, je me m'autoriserai à dire aux plus jeunes qu'il n'y aura pas de discours de prévention pertinent sans une analyse du discours homophobe. Je m'en sens le droit, à tort ou à raison, pour avoir été marqué très jeune (et je ne suis pas le seul !) par un commentaire d'une tante et de ma grand mère après que nous eûmes quitté une...
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Publié par balwin le 06.08.2012
1 206 lectures
Cet échec n'était pas tant une atteinte de mon propre narcissisme qu'une faillite à assurer l'intégrité de mes parents. Ca n'est pas la promesse de l'aube , tout est en non dit. J'ai vérifié ce qui a été évoqué quelque part par Freud : l'inconscient ne connaît pas le temps. Ainsi, la violence de la réaction n'est-t-elle pas contemporaine de l'événement qui la suscite. Un peu comme dans un atroce...
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Publié par balwin le 06.08.2012
552 lectures
Bientôt 5h30, je renonce à essayer de dormir. J'affronterai le travail ainsi, même si je dois tomber. Après tout, on s'est servi autrefois en psychiatrie de la privation de sommeil comme thérapeutique ; on appelait ça l 'agrypnie je crois. Tout à concouru à m'énerver : le chat , dont je suis hélas dépendant ; une excitation qui ne trouve pas d'objet ou de livre, de centres d'intérêt pour s'...
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Publié par balwin le 05.08.2012
1 075 lectures
L'enfant est triste. Papa et maman se sont disputés plus fort qu'accoutumé. Il s'est affaissé sur le sol à côté du petit lit dans la pièce mal isolée qui jouxte la loge. Un hurlement de bête que l'on égorge, le père qui tente de le rattraper : il le repousse avec violence. L'enfant ne sait pas qu'il est triste, ne fait qu'expérimenter une de ces sensations que les adultes ont mises en mots,...
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Publié par balwin le 04.08.2012
1 682 lectures
Je suis vieux, laid, frustré. Je crois que je ne suis pas fait pour cette vie là. Trop malheureux : " Viens me chercher mon Edouard. "
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Publié par balwin le 18.07.2012
4 527 lectures
Je sais combien un être déprimé est difficile à vivre. Il est hopeless et helpless : on lui tend la main, il a peur ; on ne vient pas, il se sent abandonné. Pourtant, sa recherche est autre chose qu'une série de chocs : des bras et des bras qui restent puisqu'il s'agit d'une affection du temps. Je suis convaincu que les pathologies limites de la personnalité sont guérissables si cela devient dur...
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Publié par balwin le 11.07.2012
1 882 lectures
Mon dieu, nous sommes des êtres vivants et il est normal d'espérer. Nous sommes aussi blessés et fuyons souvent quand se propose un bonheur, comme un petit animal qui a été mordu et qui sait ce qu'il en coûte de panser ses plaies. Alors, il y a la protection qu'offrent écran, fumée, toutes sortes d'alcool et c'est légitime de s'y accrocher. Une rencontre est un événement exceptionnel : qc se...
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Publié par balwin le 11.07.2012
546 lectures
De la douleur, il y a, ici comme ailleurs. Mais j'ai pu remarquer que, plongés dans le noir, tout n'était pas obscurité : de petits cadres, des images encadrées proprement et fixées sur des murs sains témoignent d'un investissement de la réalité, d'un arrimage encore possible aux faits. Nous ne sommes plus de cette époque qu'une bibliothèque dit un Homme, mais de petits détails trahissent le...