Portrait de

Le blog de balwin

Portrait de balwin
Publié par balwin le 20.09.2010
473 lectures
http://www.youtube.com/watch?v=JacQWL2IdZA "parfois j'ai mal, j'crois que c'est encore nous deux" (E. Piaf)
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Publié par balwin le 14.09.2010
928 lectures
Je n'ai jamais prétendu être un intellectuel ni un ponte en psychanalyse: J'ai fait ce que j'ai pu, avec ma nature, mes doutes, mes hésitations. Si j'avais été plus sûr de moi, je n'aurais pas fait le travail que je fais, à la merci de formatés par les écoles (payantes) de déshumanisation. Pensez ce que vous voulez et jugez ! Ca ne m'est pas égal; ça me fait mal, malgré tout. Mais j'ai continué à...
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Publié par balwin le 07.09.2010
433 lectures
IL arrive un moment que la douleur n'est plus vivable. Trop présente et impossible de la rattacher à quoi que ce soit - l'effort intellectuel devient trop dur. Je pense que c'est vrai que j'ai été par trop larmoyant, mais l'on ne se refait pas. Sclérosé, complètement sclérosé. Je pense que l'on tourne fou à trop chatter, fou à trop ingurgiter de psychotropes, fou de trop (psy)analyser, trop...
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Publié par balwin le 03.09.2010
477 lectures
J'ai vraiment envie de le voir, pouvoir me lover dans ses bras, sentir son désir me réveiller. Depuis combien d'années n'ai-je pas senti un homme me désirer; senti ce regard, cette main audacieuse, décidée, autoritaire me toucher au matin ? Dix ans ? Quinze ans ? Point d'excès dans ce comptage, hélas. Que l'excès de tout ce qui nous sépare. Que la cruauté de ce regard et de cette main, de ce sexe...
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Publié par balwin le 21.08.2010
388 lectures
Esteban avait trop longtemps lutté. Ce soir-là, il ne le pouvait plus, chaque seconde le ramenant davantage à une réalité chirurgicale. Esteban avait aimé, trop, trop fort le bel Ewondo. La joie de vivre l'a quitté en même temps que ce corps qui le fit tant vibrer. Esteban est heureux maintenant; il s'est absenté.
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Publié par balwin le 19.08.2010
860 lectures
Il y a 20 ans, une absorption d'une dose massive et létale de °L.... envoya Esteban faire un séjour dans la chambre d'une aile fermée d'un service de psychiatrie niché dans un hôpital général de la banlieue parisienne. C'était après qu'il eut passé trois jours, trois nuits en réanimation où un absurde concours de circonstances l'avait mené. L'agitation des rédempteurs esculapiens était grande...
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Publié par balwin le 19.08.2010
835 lectures
Le désespoir s'insinue, s'infiltre de plus en plus en moi. L'envie de boire, de fumer reviennent. J'aimerais surtout bénéficier d'une piqûre létale, m'en aller doucement et seul, solitude à laquelle mon père me condamna quand il sut mon homosexualité. Je n'ai plus le courage de faire semblant. Je sais trop que l'espoir et le désespoir ne font qu'un, procèdent de la même source, d'une même énergie...
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Publié par balwin le 18.08.2010
644 lectures
Il y a quand même qc qui ne va pas: Presque tout le monde est seul et presque tout le monde en souffre. La psychanalyse soutient que "l'homosexualité est une planète" et que, partant, il n'y aurait pas à faire d'une manière d'érection un paramètre d'importance ou significatif. Si je comprends bien le sociologue, solitude, mal de vivre et tendance au suicide seraient le résultat de l'homophobie...
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Publié par balwin le 12.08.2010
740 lectures
Mais quelle magnifique chanson, brodée d'espoir ! Cela vous happe littéralement; c'est doux, c'est chaud, c'est bon. Oui, l'amour peut être douleur, mais si, au bout du couloir, tout à coup, une porte de s'ouvrir, l'amour est merveilleux -sans vouloir jouer Piaf et son Théo "A quoi ça sert l'amour ?" Ce qui est formidable, c'est ce transport, ce transport recouvré. Une chanson si pleine d'espoir...
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Publié par balwin le 11.08.2010
605 lectures
Il semble qu'au cours de mon existence, le seul amour satisfaisant que j'aie jamais connu soit celui d'une petite chatte que j'avais recueillie, abandonnée qu'elle avait été. J'habitais lors à Corbeil-Essonnes, pour avoir dû fuir mon appartement à cause des exactions, de la violence d'un voisin. Pour pénibles qu'étaient les trajets -je travaille à Paris et finis tard - cet exil m'a valu cette...