Se faire suivre sur son lieu de travail : une mauvaise idée ?
Bonjour,
Il y a un an face à des symptomes évocateurs jai fait un depistage "anonyme" au cdag de l'hôpital ou je suis salarié du "groupe hospitalier"(sans rentrer dans les détails). Juste pour voir. Bim resultat positif, tout s'enchaine et je fini par me faire suivre par un medecin qui m'a beaucoup aidé. Pas eu le courage de me faire suivre ailleurs. Le probleme aujourdhui est que je redoute qu'un de mes collègues ou futur collègue tape mon nom dans le systeme "histoire de voir" "pour rigoler" et la cest bingo. Si cest une personne malveillante ca peut aller très mal.
Mon medecin traitant me dit que je peux demander a l'infectiologue de faire les analyses en ville. Vous pensez que c'est une bonne idee ?
Autre chose, jai intégré une cohorte de patients "PRIMO", en gros jai quelques bilans dans l'annee et la je parle avec une medecin en recherche clinique. Rien de passionnant. Je ne sais pas si je pourrais faire les analyses en labo ca m'étonnerai. Dans ce cas qie faire ? Sortir de la cohorte ? Jai fait ca pour donner un coup de pouce a la science, c'est juste observationnel on ne trifouille rien du tout mais je suis dans une optique de sortir de l'hôpital. Le moins possible. A chaque consultation que ce soit la cohorte ou la toubib ma tension est a 15/9, j'ai peur de croiser des gens que je connais, cest tres lourd et pesant. J'y ai de mauvais souvenirs (l'annonce). Je pense donc demander à faire les analyses dehors comme ca je viendrais moins souvent et j'arrete le "fichage" informatique meme si pour ce qui est deja archivé cest trop tard car je ne pense pas qu'on puisse faire supprimer ses archives !
Commentaires
Et si tu utilisais cet situation à ton avantage
Bien sûr, c'est un propos en l'air... Je ne connais pas les détails...
Mais retourner la situation à ton avantage, en devenant un 'poster-boy' des comportements proactifs et solidaires
Dans un environnement où l'empathie est masquée par l'administratif, on a besoin de gens qui encouragent les patients à entrer dans les essais, dans les cohortes, à voir qu'on peut vivre et travailler avec une pathologie (sous controle et non contaminante)
Le jour où tu sens qu'on discute dans ton dos ... tu retournes la crèpe et tu ... enc... le système
Bien sûr, c'est un propos en l'air... Je ne connais pas les détails...
tu peux
demander à effacer VIH positif sur ton dossier informatique de ta consultation à l'hôpital.
Perso, partout où je suis passé, j'ai exigé cela.
toutes les consultations (pas les autres)où il était nécessaire de parler de mon vih + je l'ai fait effacé.
il y a aussi des cliniques où l'on peut vérouiller son dossier accessible que par son médecin et donc le personnel ne peut accéder au dossier.
j'ai vérifié plusieurs fois ensuite et ça n'apparait pas.
tout ça m'a tranquilisé...vu la connerie humaine.
Je ne veux pas être une mascotte
Charles cest bien beau mais un peu plus difficile dans ma vie malheureusement .. ! Si je suis dans un service du meme hopital il y aura toujours des curieux ou curieuses pour chercher dans l'ordi cest si facile, meme sur un ordinateur d'infirmier ! Et la bonjours les ragots.
hugox en fait je m'en fiche que ce soit sur un dossier papier tout est archivé. Ce qui me derange cest les biologies informatisées ! Et ca malheureusement je n'y peux rien je crois. Juste arrêter de les "entretenir". J'en parlerai avec mon medecin.
Voir la CNIL
http://www.cnil.fr/vos-droits/
Je pense que tu as le droit de demander l'effacement des données qui te concernent.
Faire les analyses à l'extérieur ne pose aucun problème (j'ai toujours fait mes bilans en labo de ville)
Mais tu ne pourras éviter le risque d'être vu dans le service quand tu vas en consultation.
Peux-être vaudrait-il mieux si tu as si peur changer d'infectiologue et le prendre dans un autre établissement que celui où tu travailles.
Je vais essayer
Peu de risque d'être vu sur place crois moi cest un va et viens incessant, entre le CDAG et les consultations la confusion est rapide, et puis le personnel de ce côté ne me connaît pas (je suis pas un super star non plus !) er je préfère garder mon infectiologue actuel car je me sens en confiance.
Concernant la CNIL jai peur d'être debouté car il n'y a rien qui "cloche" dans tout ça ! Pas d'erreurs etc ... Mais je vais essayer ;-) merci !
Hospi-LEAKS
Ce qui interpelle c'est le fait que tu sois a l'interieur du Mamouth et que tu dises que n'importe quel personnel (y compris non medical), y compris de passage dans un service, puisse chercher un patient comme on chercher un ami perdde vue sur google
as tu essaye d'accéder a ton propre dossier?
Personnellement,
Connaissant beaucoup de spécialités à l'hôpital : pharmaciens, infectio, labo analyse , spécial d'organes etc, j'ai préféré dès l'annonce anonyme, prendre un spé , un labo d'analyses et une pharmacie à l'ext de l'hôpital. Même comme ça, je ne sais pas si un jour on ne decouvrira pas ma séropositivité. Si tu veux vraiment un max de discretion, il me semble que c'est à ce prix. Bon courage.
c'est malheureux
Oui c'est malheureux , que même dans le milieu hospitalier , tu es obligé de cacher ta séropo , comme quoi que même dans le milieu médical , le virus fait peur .
Pourtant dans le milieu médical , ils devraient savoir que le virus ne s'attrape pas comme ça , par simple contact .
Dans mon boulot , un gars voulait signaler à son manager une situation dangereuse avec risque d'accident du travail , car il avait serré la main à un gars qui avait ne plaie . Là aussi ça donne pas envie de dire sa seropo !!
ça fait froid dans le dos !
pour moi c'est mon employeur qui me l'a annoncé
je reçus un courier mis septembre 1989 disant que je devais voir le médecin
comme il y a un réacteur nucéaire je pensais que c'était peut être une radiation mais les autres collègues comment fesaient ils
il a falut attendre le matin un bruit de couloir dit "ballif a AIDES" en néerlandais
je me suis dit COMMENT
l'après midi devant le médecin il pose cette question "quelles sont tes abitudes sexuelles elles sont nulles
il fait la moue
je part me promener jusque tard dans la nuit
3 jours après je tente de menoyer en mer mais à marée haute elle me dépose sur la plage là la police me voyant demande si je m'appelle bien ballif puis elle me racompagne chez moi
le vendredi d'après je vais rue du paradis à l'asso AIDES jz suis reçu par un groupe de femmes parle et rentre à l'hôtel
A bruxelles je vais à l'asso aide info sida et demande si il ne connaisait pas une personne qui se soignait par les plantes je rencontre Claudine avec qui nous avons sympatisé
c'est cette méthode avec le sauna proposé par le médecin de BERGEN qui m'a permis d"attendre la tri
Ce n'est qu'en 2012 lors de l'arrivé de l'isenstress que mes résultats sont bon