Le labyrinthe des passions

Tu es la seule a exposer ce p dont je n'osaais parler Ayant déja ete censuré par des bien pensants La maladie c  pas juste un traitement a prendre C AUSSI DES CONDITIONS DE VIE ET JE MA FAIS LE PORTE  PAROLE DE TOUS CEUX QUI crèvent dant la rue de toxo de paralysie et jamais ces gens la vous ne les lirez sur internet Q UI A LAS MOYENS DE SE PAYER UNE CONNECTION qui a la force de parler de week end de ressouces Qui peut q'accepte quand tu vis dans un squatt payant parce qu'il y chauffage (paas toujours electricité )MERDE ET MERDE MOI en 858 quand on m'a dit que j'étais seo et que mon mome fallait que je le passe aux oubliettes et combien de fois après jusqu" a ce jour de 94 ou enceinte de 4 mois j'ai fait appel au corps médical et la rep vous n"y pensez pa s vous etes toxico et aprèe je ne me sui s retrouv"e enceinte qu'en2004 et 20005 MOrt ne ou sont les asso sur lesquelles je croyais pouvoir m'appuyerA L42POQUE A aids il y avait encore des bénevoles remplacées par des salariés qui fon t quoi ALLER  une soirée gay ne m'interesse pas mais heureusement quoiqu' le communauté gay a toujours su se d éfendre pas leS TOX nOUS on l'a cherche nous n'avons pas aurpur de nous un réseau symphatisant alors si je vous coque j"aimerais savoir pourqu oi sanctionnez comme ça sans raison je veux mourrir c clair

Je m'absine qj 'ai eu une sexualite très d"btidée toute me vie M ais c fii je ne supporte plus mon corps je ne supporte plis les conition de lisère sabs les quels je vis pas d'ygiène de vie pas de bouffe et le foid il fait 10 ou14 degr"s ou je vis  <L 4INTELLECT C4ZST BIEN MAIS QANS CONFORT DE VIE j "étais mieux traitée en prison JE VAIS FOUTRE LE VIE ET POUTQU'oi je ne vengerais pas de tous les gens qui m'ont atterir iciJ e refuse que l'on s"a$pproche de moi/SW DZENIERES EFFOTETS QUE J3AI PU FAIRZEONT 2T2 ODIEUX ET VIOLENTS alord je refud=se mon corps mais si j'étais dans un vrai appart je ne serais pas comme ça

J'avoue ne pas avoir ton recul...
Pour le moment, j'entretien une relation avec un garçon avec qui je me sens bien mais nous ne savons pas ni l'un ni l'autre quels sont nos statuts sérologiques...

Et la libido, va plutot bien !
Je me pause plus de question, je laisse en effet mon coeur me guider...

Et pourtant j'ai les mêmes interrogations que toi...
- je ne veux pas le contaminer (donc sexe protégé)
- je ne suis pas demandeur plus que ça (mais lui non plus)
- j'ai plus envie de tendresse et de sensualité que de sexe ...

Pour le moment pas de "modifications corporelles majeurs" donc...

Bonnes recherches en tout cas !

Milo

la sexualité est une histoire de confiance en soi... Accepter de lacher prise et donc de faire confiance aussi.je reprends un peu les dires de  maya, je crois mais ça colle avec ma réalité. je ne sais pas trop m'exprimer sur des sujets aussi intimes et j'en souffre.

je ne sais pas si c'est la maladie ou ma dernière rupture qui date de 6 ans qui y fait mais je rêve de retrouver un homme avec qui je voudrais faire un long bout de chemin. j'ai 48 ans et j'ai encore tellement d'amour à donner et à recevoir. je suis grave en manque. mais j'ai une peur vicérale qui ne me quitte pas. alors quoi faire ? la maladie m'a fait perdre l'amour de ma vie qui était séronég au bout de 10 ans de vie commune et ensuite ce ne fut que des échecs sentimentaux... tellement je voulais un homme amoureux j'ai eu des histoires impossibles vouées à l'échec, et le dernière m'a anéantie : soit disant il acceptait que je sois séropo mais me demandait de prendre des risques que j'étais incapable de faire (problème avec ma conscience) et il a fini par me larguer sans explication... c'est hard car de ne pas savoir, la tête se met en ébullition et pense trop ! je m'en suis remise mais je n'ai plus eu de relation et au bout de 6 ans je désespère. la confiance, ouah, que c'est dur ! jamais je n'avais eu de problème avant ; ma sexualité allait bien sachant que j'étais une grosse demandeuse d'amour et de sexe. aujourd'hui l'envie est présente mais j'ai peur de l'autre, peur de l'échec et je me sens bloquée. ça fait chier. et puis il y a aussi le fait que la lipoatrophie a tellement abimé mon corps que j'ai du mal à regarder, que penser me mettre nue devant un homme est difficile à envisager. Que faire ? j'ai bossé avec un psy, pas vraiment de résultat. j'ai également discuté en atelier à plusieurs avec des sexologues mais y'a pas de déclic... eh merde ! je suis en manque d'amour tout simplement.

Moi je suis pour parler de sexe avec humour partout où tu veux . Mais Antoine enfin voyons 

as-tu bien lu l'intro de ce forum par Maya ? Il lui a fallu plusieurs mois pour lancer ce thème

alors essaye d'imaginer que c'est quelque chose parfois vécu douloureusement par certains

et en tout cas même pour un Fierrabras comme moi , qui ne lésine pas sur les blagues de cul et adore Ralf, je ne peux t'expliquer dans quel douloureux dilemme je me trouve. A tel point

que je n'ai jamais pu en parler à qui que ce soit, là j'avais enfin trouvé un lieu possible et ton dessin est venu tout foutre en l'air, et je suis retourné dans ma coquille. Je ne te dis pas ça pour t'agresser ou te culpabiliser  et j'apprécie ton humour. Il m'est arrivé à moi aussi de faire

des boulettes, de tomber maltapropos et de blesser sans m'en rendre compte, c'est pourquoi bien sûr je ne t'en veux pas, mais à l'avenir essaye de tourner 7 fois au-dessus de ta souris avant de cliquer. Merci ! 

Dans mon cas je peux juste te dire qu'il ne s'agit pas d'un problème de mécanique, mais bien plus complexe. 

Amicalement, Osmin ! 

C'est tellement difficile à exprimer et la peur d'être incompris, mal interprété ! et surtout lu par des gens qui ne pensent que "cul", Excusez mais moi je m'en tire avec l'étiquette d'obsédé sensuel !

Je profite de ce commentaire, car je ne peux aller plus loin, pour demander aux gestionnaires de ce site s'il serait possible d'avoir un accès "personnalisé" pour ce genre de sujet. Je n'ai aucune idée de comment ça peut se faire, car ce n'est pas une consultation psy que je demande mais un lieu de parole Safe ! Où un respect maximum serait demandé aux participants. Les quelques interventions précédentes ne font que confirmer ce que je ressens ; Givin a fait preuve d'un grand courage pour exprimer sa douleur, je l'en remercie.

Moi je m'en sens incapable ! Et pourtant je suis un mec ! 

mais une fois énoncées ces belles généralités où je n'aperçois aucun "je" , tu ne crois pas que

tu es un peu superficiel. Moi je te dis que c'est peut-être un peu plus complexe et surtout que chaque histoire est unique. Alors s'il te plaît épargne nous les "il faut" à répétition qui ne règle rien pour personne. Je suis un peu direct et abrupt, n'y vois aucune agression de ma part à ton égard, mais là il ne s'agit pas de sexualité dont il est question mais plutôt de désir

et éventuellement d'amour. Et comme disait Coluche :" on est tous égaux mais y'en a qui sont un peu plus égaux que les autres ! 

Sans rancune aucune. 

en nous pour nous exposer si simplement ta situation !

Je t'embrasse de tout coeur ! 

Osmin ! 

Merci d'avoir remis un peu d'ordre dans la rûche ou un gros bourdon s'était introduit !

Bizzzzzz Osmin ! 

En relisant la totalité des échanges et revenant sur ton texte d'intro je comprends maintenant l'intrusion du gros bourdon qui a cru qu'on voulait lui sucrer son activité favorite

et quand il a lu ......Baise...... il a cru pouvoir venir butiner en sifflotant (le misogyne J.Brel

en plus !) Faudra penser à construire une rûche à l'abri des gros bourdons satisfaits..Lol

On en reparlera j'espère ! Car c'est un sujet hyper délicat qui je suis sûr peut permettre à certains d'évoluer.

Bizzzzz Maya 

envie de relancer le debat , La sexualité n'a jamais été si importante que celà dans ma vie , la sensualité oui , or j'ai vecu en couple ,pratiquement toute ma vie ( hasards de circonstances ) Je suis un sensuel plus qu'un sexuel , IL  n'y pas ''une '' mais des sexualités '' Je concois tres bien que certains vivent ''une misere sexuelle' ,Au delà de tout jugement facile, morale etc ,je me suis abstenu pendant un an (bah c'est pas si terrible ) apres ma separation ,dans l'attente de la bonne personne , ( en recherche comme moi de ''sensualité ) La sexualité peut etre epanouissante ou traumatisante ! je concois tres bien que pour certains  (age venant, handicap ,) ce puisse etre difficile ,et je ne suis pas à l'abri de ce manque physique ,un jour- Ni en manque de libido , ni pervers pepere , j'essaie de garder l'ouverture necessaire à l'autre ,l'envie de la rencontre , on touche à l'intime , quelquefois au psychologique mais dire ,ecrire ,que le sexe c'est ''bon '' lorsque l'on trouve son partenaire ideal est un minimum de bon sens

Le sexe apaise les tensions. L'amour les provoque. Woody Allen

Comme disait Maya plus haut les formes d'abstinence sont nombreuses, et multiples !

L'abstinence sexuelle que j'observe actuellement est en effet sans problème pour moi

tout seul ! Le blème c'est que je ne suis pas tout seul !

Comme tu dis Antoine on touche là à l'intime, à l'indicible (n'est-ce pas Soledad !)

Bien sûr que le sexe fût source de grandes joies, de bonheur, simplement à un moment de

notre vie il n'est plus qu'un vague souvenir. Contraint ou délibéré ou contre mauvaise fortune on essaye tant bien que mal de faire avec ou d'y trouver l''occasion d'une élévation, d'un

ressourcement pour soi. Mais qu'en est-il de l'autre ? du compagnon dont on ne supporte même plus le moindre affleurement... voilà c'est dit 

Et probablement pour la dernière fois (enfin celle que j'écris) Car je vais devoir vous quitter,vous tous sur ce site qui m'avaient beaucoup apporté et de qui certainement j'attendais trop.

J'ai lu ça quelque part sur un fil "à trop attendre on risque d'être fort déçu" (je cite approxamitativement). En tout cas je ne m'attendais pas, gros naïf que je suis, comme on me la fait gentiment remarquer, à trouver un monde ni meilleur ni pire sur Séronet. Et oui je me suis laissé aller à une certaine idéalisation (mon péché mignon) de ce que j'aime. Et, normal, le retour de flammes ne s'est pas fait attendre,re-normal! Le Hic c'est que

je suis d'un tempérament" bi-polaire" qui cherche désespérément depuis plus de 30 ans un

psycho digne de ce nom et je n'ai trouvé que des marchands de pillules et jamais la bonne

puisqu'aucun diagnostic sérieux n'a jamais été posé. Et comme ça j'ai tenu vaille que vaille en faisant souffrir mon entourage immédiat et parfois plus. Les qualificatifs définitifs n'ont pas manqués eux par contre de schizophrène-paranoïde à pervers narcissique, vous savez ces petites boites bien pratiques pour caser les gens qui dérangent! Mais toujours pas de diagnostic et re-pillules qui me font plus de mal que de bien. Je pense que nombre d'entre vous ont vécu un parcours similaire...Atroce !

Quant à répondre à tes questions Maya, malgré toute la confiance en toi et l'adéquation avec tes idées(enfin celles que tu présentes sur ce fil) tu ne peux sérieusement croire qu'il est possible à quiconque en souffrance d'y répondre ici. Le seul mot que je peux dire

c'est DUR ! Aussi tu comprendras à quel point mon passage parmi vous a pu être bouleversant, et je ne supportes plus ces guéguerres + ou - larvées et intestines sans parler des mauvais procès... d'intentions! Je ne souhaite pas jeter d'huile sur le feu mais je déplore que cela se fasse sur le dos de personnes qui malgré une bonne humeur revendiquée...

 Aussi Maya si tu le souhaites on pourrait peut-être en parler ailleurs. Merci!

Merci Maya pour ce lien fort intéressant.

Depuis que ce forum est ouvert, avec tous ces vécus et ressentis, ma tête fait le point tout doucement. J'ai eu la chance de participer mercredi à un groupe de paroles avec comme intervenant un sexologue et aprés moultes explications et schémas sur les chemins des sentiments au sexe, la conclusion fût : CONFIANCE et PERSEVERANCE... n'est-il pas ? L'image de soi ? La beauté du corps ne passe t'elle pas par la tête ?

Alors réflexions-nous ! Pourquoi nous envahir de toutes ses questions ?

Lachons prise, reprenons confiance et allons-y...

Le corps, enveloppe charnelle n'est pas uniquement le reflet de ce que nous sommes. Notre âme, elle, nous représente dans son ensemble alors oublions les lipos, repensons à celui ou celle avec qui pourrait se créer un lien et osons.

Il est vrai que tous nos traitements jouent un rôle pervers mais ne sommes-nous pas capable de nous battre pour ce que nous désirons au plus profond de nous à savoir l'Amour, les calins, la tendresse et le sexe.

Réflexion de fin de journée aprés recul pris sur ces lectures...

Bon week-end

      @+  Be zoo  ompeuti Fushia Raleurs  Salu Maya j'ai essaye le lien & je tombe sur 1 page impossible a afficher!!!  ke fer???

merci pour ton témoignage qui me fais penser à ceux qui n'ont méme pas de connection sur le net ,  pas d'appart , pas de soutien  d'assos  c'est comme sa ........ merci pour eux .

antoine à raison , effectivement on parle la de l'intime ,mais apres tout pourquoi pas si cela peut aider certains ou certaines pourquoi pas . il me faudrais des heures pour vous raconter les diverses raisons des diverses personnnes qui parler de leurs probléme de libido (dans  un groupe de seropo en sortie weekend de aides ) et étant la j'avais donc assister au débat . il i à  x raisons à cela,  chaque personne expliquer sa perte de libido et ce qui allait pas . mais l'essentiel c'est d'essayer de debloquer ce qui ne va pas par tout les moyens car l'amour c'est important surtout pour l'autre si on l'aime on doit tout faire pour retrouver l'envie , c'est pas facile mais c'est pas impossible ..... bisous à vous

 C'est exactement ce qu'Osmin a dit un peu plus haut, tout ne se passe pas au niveau de la

"mécanique". Qu'est-ce qui fait bander un mec qu'est-ce qui fait mouiller un femme tout ça relève de l'intime; Antoine a tout à fait raison surtout lorsqu'il plaisante rien de mieux en effet pour détendre l'atmosphère que de bonnes grosses blagues raffinées. C'est réellement essentiel de débloquer par tous les moyens ce qui ne va pas entre deux personnes qui s'aiment. Oui entièrement d'accord avec toi, tous les moyens sont bons. Car il n'y a rien de plus beau que l'amour sutout pour celui qu'on aime et qu'on aimera jamais assez et il faut absolument tout faire pour retrouver l'envie, l'envie d'aimer. C'est parfois difficile mais à qui veut bien s'en donner la peine rien n'est impossible... Même au-delà de la mort on peut tout à fait continuer à aimer et rester fidèle à l'être aimé qui nous a quitté trop tôt.

Grosses bises à tous ! 

Séropo ? non, mais Séroconcerné à fond :-)

Le sexe a toujours été important pour mon équilibre, mais après plusieurs années de séropositivité, beaucoup de drogues usantes, et une aventure amoureuse malheureuse, j'ai perdu ma libido pendant plus de 2 ans. Angoisses, dépression larvée, plus d'érections malgré mes tentatives de faire des rencontres parfois assez chouettes, avec des garçons doux et sensuels que ça ne dérangeaient pas que je ne bande pas pendant nos rapports. Je ne sais pas si ça peut aider, mais dans mon cas, c'est en me regardant d'au dessus, et grâce à de vrais amis que j'ai pû m'en sortir....Ils ont été là, à m'écouter, à me relancer, pour m'amener à cette conclusion : j'avais une image dégueulasse de moi-même, et c'est cela qui m'empêchait de me lâcher et de retrouver confiance en moi. Pas facile de demander aux autres de nous aimer alors qu'on se déteste...J'en étais là, toute tentative de faire du sexe avec quelqu'un se soldait par un échec et m'isolait encore un peu plus. Je crois que je me mettais beaucoup de pression (et si je bande pas ?) ce qui est dévastateur pour la sexualité. Je ne crois pas avoir été trop touché par la peur de contaminer l'autre... Je pouvais par contre donner beaucoup de moi-même et me démener dans les caresses prodiguées à mes partenaire....En bossant un peu sur moi, je me suis rendu compte que je donnais le mieux ce que je souhaitais le plus recevoir, sans jamais m'autoriser à me mettre en position de recevoir, une partie de moi me racontait à l'oreille que je ne valais pas la peine qu'on me "donne", je n'étais pas digne qu'on me prodigue ces caresses tant désirées (ça pouvait faire mal....je n'en valais pas le coup, blablabla...). J'ai fini par pouvoir chopper cette partie de moi en face dans une sorte d'exercice de dialogue intérieur, ce qui est un peu schizophrénique...J'ai réalisé que cette partie de moi que je combattais comme une ennemie était surtout une partie blessée de moi, et j'ai commencé à la regarder différemment, comme une victime de plein de choses. Le dialogue avec elle a donc changé, j'étais plus fort qu'elle, je m'étais réparé moi, je ne trainais plus toutes ces casseroles dont elle semblait elle ne pas être affranchie. Je l'ai attrapé par la main comme on le ferait avec un enfant qui pleure, et j'ai combattu ces idées fausses qu'elle se trainait sur elle même, je l'ai consolé, rassuré...Ca a fait l'effet d'une bombe dans ma vie, un appel d'air, cette réconciliation avec une partie traumatique de moi à réglée pas mal de chose ; et notamment ma libido est revenue. C'est assez dur pour moi d'exprimer cela, je le fais de mon mieux, ce sont des concepts que j'ai du mal à expliquer ces histoires de "dialogues intérieurs" ou de "partie traumatique"c'est donc un résumé de plus d'un an de travail sur moi que j'essaie de livrer là, avec toute son insuffisance et ses limites....

Des bises

Zzorg

pour me rapeller de dire mon experience sur ce sujet

je viens de lire le billet de Zzorg

mais suis trop crevé pour aller jusqu'au bout

j'y reviendrais

arsule

Dans ce que tu dis de toi, Zzorg, il y a beaucoup de choses dans lesquelles je me retrouve.

D'abord: "le sexe a toujours été important pour mon équilibre ", mon équilibre  psychique, j'entends. C'est au point que je le vois, comme un fantasme, dans la continuité de toute amitié.

Ensuite, tu parles "de garçons doux et sensuels que ça ne dérangeaient pas que je ne bande pas pendant nos rapports". Chez moi, les médocs que je prends pour mes pbs cardiovascuaires liés au traitement anti-VIH, ont réduit mes érections. Mais j'ai trouvé des hommes que ça ne dérangeait pas. Il ne fauit pas cracher sur la masturbation à deux, c'est une manière d'accroître le plaisir dû aux caresses.

Moi, le mépris que j'avais pour mon corps, dû au VIH, j'au pu en sortir grâce au travail d'un ami qui est à la fois masseur et thérapeute. Il m'a réappris à aimer mon corps.

 Tu écris: "je donnais le mieux ce que je souhaitais le plus recevoir, sans jamais m'autoriser à me mettre en position de recevoir ". Un jour, un psy m'a dit: "osez demander de recevoir". Je l'avais entendu mais j'ai mis près de 10 ans à "oser", et maintenant je suis bien.

TU écris aussi: "'j'ai réalisé que cette partie de moi que je combattais était surtout une partie blessée de moi, et j'ai commencé à la regarder différemment, comme une victime". Victime de n'avoir pas "reçu" assez de caresses de qui aurait dû m'en donner.

Par contre, à la différence de toi, je ne me suis pas complètement "réparé". En dehors du sexe, car j'ai la chance que ma libido soit toujours là, je me contrains à beaucoup de choses désagréables et j'ai beaucoup de mal à rechercher les plaisirs .
Je me demande parfois si ce n'est pas pour me "punir" d'avoir attrapé le VIH.

Du genre: "maintenant, il faudrait peut-être être sérieux!".

on à chacun notre part de souffrance dans la vie plus ou moins selon le parcours de chacun mais qui na pas de gros poids de son passé surtout chez nous les séropo anciens tox de surcroit . la vie d'un djunk n'est pas du tout rose tu vois ce que je veux dire et rajouter à cela la perte d'étres  chers la souffrance de leur fin de vies  puis la solitude quand il ne sont plus la et que méme l'amour ne nous les fais pas oublier pour autant . mais maya on doit malgré tout continuer à vivre c'est à dire ne pas s'enfermer dans la souffrance et le passé car sinon tu perd ta vie . il faut justement que tu vives aime t'éclate pour ceux qui eux ne le peuvent plus puisq'ils sont dans l'autre monde . toi tu est encore la et tu dois vivre chaque instant qui passe du mieux que tu le peux sortir du passé , le passé c'est finit la page est tourner et il faut faire avec c'est la vie . je sais sa fais mal c'est trés dur de ne plus avoir de potes avec qui l'on refesais un peu le monde à l'époque de sa jeunesse et méme apres parfois . mais la vie continue tu doit avancer et étre heureuse déja pour leur mémoire parceque si ils t'aimaient ils voudrer pas te voir souffrir . et sans tourner la page tu ni arriveras pas . regardez devant et plus en arriére c'est la vie sinon on est mort d'avance . bisous .

Question complexe encore une fois

Decidement ce site m'aide à garder mon cerveau en éveil et à repenser des questions que mon quotidien éfface ....

J'ai beaucoup aimé le post de Zzorg, je trouve qu'il situe bien le noeud de cette éternelle question, celle la relation intime que l'on a de soi à soi. En effet tant qu'on ne s'aime pas, tant qu'on refuse cette part de nous, qui au delà de la raison anime nos affects, je crois qu'on pietine .....

Moi je me demande règulierement si ma contamination n'est pas la conséquence du manque d'amour... que j'avais pour moi, d'ou une prise de risque, un lacher prise  ..mais en vrai je crois que ce n'est pas que cela

Je n'arrive pas à associer completement la question de la non sexualité des seropos avec cette particularité que est la leur.Juste une petite illustration : j'ai pas mal de copines non sero de entre 40 et 60 ans et ma foi nous avons la même difficulté à rencontrer l'âme soeur, des traversées du desert avec ou sans masturbation ...

Les aventures ponctuelles, celles qui te rappelent que tu es toujours une femme que des hommes peuvent desirer, je m'en suis lassée...
La masturbation on s'en lasse aussi au bout d'un moment et je me souviens qu'aprés une période assez longue d'abstinence j'en étais arrivée à oublier que ce plaisir existait. 

Il a fallu qu'un ami, qui avit été un  de mes premiers partenaires sexuels s'en mèle pour que je retrouve ma libido... 

Actuellement j'espère rencontrer un homme pour une histoire vraie...

Je me dis que pour désirer il faut être face à un homme désirable... et  qu'il envoie les messages nécéssaires alors " la machine" repart ... ne dit on pas la fonction crée l'organe...la pulsion, elle,  elle peut se fatiguer surtout si on ne la traite  pas bien

Woody Allen disait : La réponse est oui. Mais quelle était la question?

Moi non plus je n'ai jamais le temps de faire tout ce que je voudrais dans la journée et puis avec les médocs,l'énergie n'est plus la même . C'est sûr qu'au lit on s'épuise plus vite et pour faire jouir l'autre c'est plus long et parfois plus difficile !Mais comme disait Woody Allen : "Le sexe sans amour est une expérience vide. - - Oui, mais parmi les expériences vides, c’est une des meilleures!"Moi je m'agrippe au vide ! et j'essaie de rebondir !

 Et aussi (tout en lutinant sa fille adoptive)Woody toujours lui disait : L’amour est la réponse, mais en attendant la réponse, le sexe soulève de bonnes questions.

 Et aussi :La première fois que j’ai vu une femme nue, j’ai cru que c’était une erreur.

 Et aussi :La dernière fois que j’ai pénétré une femme, c’était en visitant la statue de la Liberté.

 Et aussi :  Vous vous faites analyser? - - Oh, depuis quinze ans seulement. Encore un an, et après j’essaie Lourdes.( Et là il ne parlait pas de la fille de Madonna !) 

 Et aussi :Ma première femme était intelligente, mais n’avait aucun sens de l’humour. Elle était convaincue que le plus drôle des Marx Brothers était Zeppo.

 Et aussi : Finalement j’ai eu un orgasme. Mais mon docteur m’a dit que ce n’était pas le bon.

Crois-tu que l'on puisse vraiment prendre cet humoriste au sérieux ?

 La réponse est oui. Mais quelle était la question?

Je me reconnais dans ton post... sur ce fameux "blocage" et de son origine : la forme du désir. Servir d'objet sexuel n'est ni un compliment ni une valorisation de soi, surtout lorsque cela sert de substitut à la solitude.

Si mon dernier rapport sexuel date de septembre 2008, ma dernière fois où j'ai pris du plaisir date de mai 2008, parce que le désir que l'on avait l'un pour l'autre dépassait l'entente sexuelle... Cependant, il était marié. Donc, j'ai mis fin à cette aventure malgrè le désir sexuel et sensuel que j'avais pour lui, et que lui avait pour moi.

Depuis septembre 2008, c'est le desert parce que je ne trouve pas d'oasis de partage chez les gays, et sans partage, ma libido, purement mentale, est asséchée.