Ceux qui ne baisent plus...
beaucoup de thématiques sur le sexe, le sexe capoté , le sexe sans et ses methodes de protection parrallèles, la rdr, mais je ne crois pas avoir vu de trame sur ces personnes chez qui le vih a tué la libido, que ce soit mentalement ou encore mécaniquement, long ou court terme.
Comment vivre ça quand on a encore l'age d'avoir une sexualité de qualité?
Comment evacuer cette énergie posiivement ? (je crois que bcp de mes colères viennent de la frustration que je m'impose)
Qu'est ce qui bloque pour vous ou a pu bloquer ? avez vous eu besoin d'aide pour réouvrir ce pan de vie? comment ? ou avez vous composé avec en mettant cette énergie dans d'autres choses?
Les études de qualité de vie des séropos avancent toute ce sujet de libido à pb ou encore d'absence de sexualité totale et nous on en parle jamais.
je ne pense pas au souci d'ordre mécanique lié aux arv et facilement récupérables grace aux cialis et consorts), je parle plus de blocages de libido ou périodes de défaillance totale.
Encore un sujet tabou car très intime et vraiment pas facile à aborder ou à expliquer mais est ce que le partage et les methodes de chacun ne pourrait pas être utiles à d'autres?
la sexualité fait aussi partie des ces fondements de confiance en soi, d'accepter de lacher prise et donc de faire confiance aussi.
C'est la ou chez moi le bas blesse. Un temps fou pour faire confiance. je suis restée des années (5) sans avoir le moindre contact avec une autre peau, sans désir aucun, sans masturbation: zone morte et il m'arrive de rester des mois encore. Il faut s'aimer pour avoir du bon à donner. et pour ceux qui ont des lippos je suppose que la difficulté de regard est aussi un truc pas simple à accepter,peut etre pb 'estime de soi tout ça. cette impression d'être "souillée" pour les seronegs, ma hantise de contaminer m'ont fait exclure toute relation serodiscordante depuis 10 ans. je regrette, ca va à l'encontre de mon idéologie mais mon corps lui ne veut pas.
femmes plus sujettes que les hommes à l'abstinence chez seropos.
quand les pb se cumulent donc certains existentiels je noie le poisson en me disant ce n'est pas la priorité. mais même pas dupe de ma fuite d'affronter. :-)
si certains ont envie de parler du sujet, vous etes les bienvenus...
pas super clair mon intro mais le sujet m'est difficile,
bonne soirée à tous
Commentaires
Pas facile de demander aux autres de nous aimer alors...
qu'on se déteste...
Moi je dis pas facile d'aimer quand on se s'aime pas soi-même....
Une nuance, mais importante pour moi qui n'arrive plus à me regarder tellement mon corps est abimé par les lipoatrophies, alors de là à aller jusqu'à l'autre, se mettre nue, ouah... impossible
Malheureusement je n'ai pas le temps de dire aujourd'hui car je suis au taf alors essaierais de reprendre le sujet plus tard. Un fait est que déjà dans tout ce qui est raconté par nous toutes et tous, je me retrouve un petit bout chez l'un, un autre bout chez l'autre.... Merci à tous pour ces confessions intimes qui aident ma tête à réfléchir autrement et peut-être à lever et enlever certains blocages. Cette merveilleuse confiance née sur seronet pour discuter de ce sujet si délicat et si difficile est une excellente thérapie pour moi. J'espére que tous ensemble nous avancerons dans nos vies pour aller vers le mieux-être, l'amour, la sensualité, la sexualité et la confiance réciproque.
Je vous embrasse.
les sero-séniors et la VIH
Je pense qu'il faut distinguer ce qui est physique (ce qui dans le traitement diminue ou anihile l'envie physique de faire l'amour et la libido) et ce qui revient du psychisme pur.
Et puis ce qui relève des réactions des autres à l'âge et à la maladie. Pour les femmes c'est une évidence qu'à partir d'un certain âge, si elles ne bénéficient pas d'un physique exceptionnel, les hommes de leur âge se détournent d'elle. Le nombre de copains vieux gauchistes comme ça que j'ai vu, avec l'âge et la réussite, jeter la vieille à la casse pour s'en acheter une plus jeune. (les polygames au moins gardent la vieille au garage)...
Au début de mon infection j'avais une boulimie de séduction, mon minitel chauffait à
blanc (mais impossible d'établir une relatiuon fiable pûisque je leur cachait mon statut -tout en les protégeant bien sur.
L'arrivée des lippo-dystrophie a été un traumatisme incroyable. J'ai vu des gens à côté de moi dans le métro me regarder et se lever pour aller s'assoir...Tout d'un coup je ne pouvais plus rien cacher. Tout d'un coup j'étais confronté à ce jet d'acide permanent des "normaux" sur moi. Au bout du compte il vous ronge à l'intérieur.
Aprés une longue histoire avec un gentil-sadique (paravent pôur mes états) j'avais succombée aux charme d'une garçonne. Qui a finit par me lacher quelques années aprés (je m'en doutais dés le début). Puis il y a eu un éboueur qui m'avais suivi dans le rue, tellement amateur de trans qu'il n'avait pas vu que j'étais plombée.Il voulait que je le suce sans préso, je ne voulais pas.Je regrette un peu mais bast.
Depuis rien. La fonction marche et mon proverbe c'est "comme on fait son lit on se touche". Mais les handicaps s'accumulent: la maladie a attaqué mon physique et l'a masculinisé. Et puis les dents (je le suce avec ou sans mon dentier?). les cheveux (moins d'hormones)...
Surtout même si mes yeux vont se fixer sur tel mec que je trouve à mon goût sans m'en rendre compte, ou sur telle garçonne dont l'androgynie me fascine, je n'ai plus envie de passades. Même si une voix me dit que c'est mieux que rien...
Le sero-sorting , je trouve ça immonde, c'est l'apartheid. Ca voudrait dire que les blancs américains baiseraient moins avec des noirs puisque les noirs sont plus contaminés. Et je connais des couples sero-discordants magnifiques qui savent protéger leurs amours.
Mais baguenauder avec un autre séropo ça élimine le risque de compassion de la part des séronegs, la compassion ça peut être pire que le rejet. Aimer un séropo, se dire qu'il est marqué comme toi tu l'es, c'est s'aimer soi-même.
ps Maya je ne vois rien d'offensant dans la petite bluette de Marbouillat. C'est plutôt mignon, non? "
elo!
on nest pas des lapins
CRISTAL
enfin chacun voie le problème comme il veut, mais se chercher entre nous peux se faire dans le respect et l humour .
ne soyont pas timide direct mais humain ,nous somme pas des ovni meme si on est un peux a part.
en fait
L'amour .....
ce que j'en pense...
Facile, on s'aime ! le reste importe peu :-D
ce n'est pas du rejet, il a surtout une trouille bleue de me refiler son poids à porter moi aussi dans un accident de kpote.
et on le vit très bien, même si moi qui suis un gros calinoux je suis un peu frusté c'est pas grave. Depuis le début on avait compris que nous ne devions pas enfermer l'autre et que les amants étaient permis. Donc je vais chercher mon lot de cajolles chez mon autre amour (et oui, j'ai un coeur gros comme ça et de la place pour aimer plusieurs personnes à la fois :-D) que mon jako connait et qu'il apprécie beaucoup :-)
Bisous Maya :-)
JF
Séropo ? non, mais Séroconcerné à fond :-)
j'entends bien JBF
mais dans votre cas de figure, c'est Osmin qui se trimbale toute la culpabilité, ton amour patient tu le vois bien n'empêche pas qu'il s'autocensure de vivre sa sexualité, enfin je crois.
C'est la ou le boulot est à faire.
Accepter le partage des responsabilités, voulues à deux mais que lui en tant que comment dire récepteur-émetteur du danger potentiel n'arrive pas à intégrer.
Dis moi si je fais erreur osmin?
Quand tu penses que certains prennent cette histoire de responsabilité partagée au pied de la lettre (estiment n'avoir pas à prévenir les autres) et que d'autres sont dans le cas inverse, il doit y avoir une juste mesure à trouver.
Je suis dans le même imbroglio qu'osmin, pour moi dès que la capote est sortie, cette odeur dégueu qui me raméne toujours à ma pathologie, au fait que je suis potentiellement dangereuse quand je veux juste donner de l'amour m'est devenu si insupportable que j'ai sans doute mis en place un système de sauvegarde de l'autre en m'excluant de toute vie amoureuse, physique s'entend.
je ne sais pas c'est une des pistes que j'effleure.
He JBF
idée fixe
CRISTAL
salut jesus ta que sa dans la tete,non mais pas d importanse mais bon!!!!
cristal
Salut Maya, bonjour toutes tous
le titre
salut tout le monde !je viens de tout lire
ceux qui ne baisent plus
d'accord
mais
1) mes mains sont mes meilleures amies
2) j'ai bien l'espoir de rebaiser.
pps qui est volontaire pour le nettoyage de printemps?
"une courte étreinte vaut mieux qu'un long discours " (Raoul Vaneighem)
Effet de la baise sur le cerveau
Reste plus qu'à analyser l'effet du cerveau
sur la baise ! Mais as-tu pensé au manchots (pas sur la banquise!), moi j'en reste bouche bée ! Mais tout cela me remet en mémoire :
"Après l'amour - le naufrage - les mains sauvées rament f a i b l e m e n t dans le jour. Une vie convalescente se confie à leur cheminement p r u d e n t ... Mains qui seules resteront. Mains évidentes. Mon corps sous ta main, ce f r i s s o n "d'herbe tremblante " Puis tout mon corps nommé, appelé, SURGIT, justifié...."
- Mireille Sorgues (Ebauches pour la main)
un "viagra" féminin pour demain ?
.une molécule qui ramènerait le désir féminin à un niveau « normal » devrait bientôt être mise sur le marché.Avec environ 50 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel, dont 1,8 milliard généré par le Viagra à lui seul, les laboratoires Pfizer font des envieux et donnent des idées à leurs concurrents. Ainsi l'idée d'un Viagra féminin a naturellement germé dans leur esprit, et c'est Boehringer - Ingelheim qui semble être le mieux placé pour commercialiser en premier ce nouveau médicament.
Découverte par hasard Qu'on ne s'y trompe guère, la molécule en question, la flibansérine, qui sera commercialisée sous le nom de Ectris, n'a pas grand chose en commun avec le Sildénafil ou viagra masculin, qui agit sur le flux sanguin. La sexualité féminine est plus complexe, plus psychologique, il en va de même pour ce médicament.Celui-ci agit sur les neurones du système nerveux central, plus précisément sur les récepteurs à la sérotonine, un messager chimique impliqué notamment dans les circuits du plaisir et de l'humeur. Son mode d'action est analogue à celui de certaines drogues, d'ailleurs ses effets ont été découverts par hasard : à l'origine la molécule était testée en tant qu'antidépresseur, mais ce sont ses effets secondaires sur la libido qui ont intéressé les chercheurs.
Actuellement la flibansérine est testée aux États-Unis chez 5000 femmes, mais son arrivée sur le marché n'est pas prévue avant 2011. Michel Bailly, responsable des relations extérieures chez Boehringer se veut très prudent :
LA SUITE , l'avis des femmes Car ça dépasse les 3000...
mais en qq caractères : peu crédible!
http://www.rue89.com/2009/03/14/le-viagra-feminin-un-bon-coup-surtout-pour-les-labos
bzz bzz
?????
c'est pas le marché...
qui est à prendre ;-)
JF
Séropo ? non, mais Séroconcerné à fond :-)
pfffffffffff
mais,putain,t'as la chance de vivre grace a
mais,putain,t'as la chance de vivre grace a eux
tellement de gens qui sont tombés because nothing
portez vous bien
la chose n'est pas confirmée
Mais si ca s'avérait une solution pour certaines femmes qui souffrent au même titre que les hommes quand ils ne bandent plus et que ca leur permette de retrouver une vie sexuelle satisfaisante : où est votre problème????
...Pour les hommes l'accueil a été bien plus "open"...
Personnelement
Je trouve que c'est une bonne chose si ça marche, car pour être en osmose, il faut que ça marche chez les deux (homme et femme).
Youyou, je te dirais que si tu n'as besoin de rien, tant mieux, mais laisse les autres vivrent comme ils l'entendent et sache que si un jour (on ne sait jamais) tu en as besoin, tu seras bien content de faire ton marché.
J'espère que ce médicament aura une fin positive pour les femmes qui en ont besoin comme pour les hommes, dont comme dit si bien maya, tout le monde était content de le trouver ;)
Bisous
enfin !!
mois je dirais enfin ont pense au femme, et c très bien pas honte a reconnaitre.
je n ai jamais eu de problème,mais plus sa va ; y a un manque de motivation.
Je vois...
Je ne vois pas ou est il peut y avoir quelque chose de mal!!! Pourquoi des femmes qui peuvent avoir les même problèmes qu'un homme n'auraient -elles pas droits aux mêmes aides? Toujours à aller chercher la tite bete au lieu de voir le bien être psico. et fisik que cela peux donner, surtout quand on sait que la femme a beaucoup plus d'acceptation de son image a cause de la lipo. Faudrait-il aussi la priver de vivre sa sexualité meme si il y pourrais avoir des remèdes? grrr
Amicalement votre...
SUPER MAYA
pourquoi !!
Ben lisez le commentaire on va vandre encore des pillules pour soigner des choses qui se passent ailleurs ... c'est mon avis..
on pourrait s'occuper des femmes autrement non ?
+ si cela agit sur le système nerveux central, ce n'est pas anodin malheureusement !
Désolé
je vais être méchant, crois-tu que le traitement pour le VIH ne jous pas sur le système nerveux central (tu sais ce que sais au moins)?????
Pour moi tu raconte n'importe quoi, j'arrête je deviens aigris et je ne veux vraiment pas, désolé.
Bonne nuit à tous
Mais !!!!
Mais pourquoi être méchant ???
Pourquoi cette colère ??
Oui je sais ce qu'est le SNC !! comment il fonctionne... (en partie) !
Je pense que justement, parce que les médicaments que nous avalons ne sont pas anodins, qu'il faut mieux ne pas en rajouter ... quand on peut l'eviter !
C'est juste mon opinion, elle en vaut une autre !
Et perso je ne crois pas que les labos aient pour premier objectif notre bien être .. ca se saurait !!
Pour info ! L'article en question en intégrale !!
Une molécule qui ramènerait le désir féminin à un niveau « normal » devrait bientôt être mise sur le marché.
Avec environ 50 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel, dont 1,8 milliard généré par le Viagra à lui seul, les laboratoires Pfizer font des envieux et donnent des idées à leurs concurrents. Ainsi l'idée d'un Viagra féminin a naturellement germé dans leur esprit, et c'est Boehringer - Ingelheim qui semble être le mieux placé pour commercialiser en premier ce nouveau médicament.
Découverte par hasard
Qu'on ne s'y trompe guère, la molécule en question, la flibansérine, qui sera commercialisée sous le nom de Ectris, n'a pas grand chose en commun avec le Sildénafil ou viagra masculin, qui agit sur le flux sanguin. La sexualité féminine est plus complexe, plus psychologique, il en va de même pour ce médicament.
Celui-ci agit sur les neurones du système nerveux central, plus précisément sur les récepteurs à la sérotonine, un messager chimique impliqué notamment dans les circuits du plaisir et de l'humeur. Son mode d'action est analogue à celui de certaines drogues, d'ailleurs ses effets ont été découverts par hasard : à l'origine la molécule était testée en tant qu'antidépresseur, mais ce sont ses effets secondaires sur la libido qui ont intéressé les chercheurs.
Actuellement la flibansérine est testée aux États-Unis chez 5000 femmes, mais son arrivée sur le marché n'est pas prévue avant 2011. Michel Bailly, responsable des relations extérieures chez Boehringer se veut très prudent :
Tout comme les hommes, les femmes souffrent parfois de troubles de la sexualité, aux origines variées : ils peuvent être liés à une dépression, une fatigue passagère, un conflit avec le partenaire... Les femmes ménopausées sont aussi concernées, pour prolonger leur vie sexuelle. Difficile d'imaginer qu'une seule molécule soit la réponse à tant de problèmes.
Du dysfonctionnement à la maladie
En 1974 est née la Société française de sexologie à l'initiative de Jacques Waynberg, médecin renommé dans ce domaine. Cette société organisait la totalité des congrès sur les troubles sexuels, définissait les approches thérapeutiques, les axes de recherche, etc. Depuis les années 90, le sexothérapeute déplore son évincement du circuit : il est désormais banni de tous ces séminaires :
suite
Ray Moynihan, journaliste, publie dans le British Medical Journal les résultats de son enquête sur ces congrès médicaux. Selon lui, la quasi-totalité des auteurs invités sont reliés financièrement aux laboratoires qui organisent ces événements. Difficile d'imaginer que les axes de recherche sont définis dans l'intérêt des patients et non dans un seul but de profit...
Le chiffre de 43% de femmes souffrant de troubles sexuels est souvent repris chez les médecins et même dans la presse. Avec un peu moins d'une femme sur deux concernée, on imagine facilement le feu vert pour la commercialisation.
Soupçonneuse, une équipe de sociologues de l'université de Chicago a réanalysé l'enquête ayant conduit à ce résultat. Il s'avère que ce chiffre a été obtenu en interrogeant 1500 femmes. Sept troubles sexuels leurs étaient présentés (manque de désir, anxiété...), et celles ayant rencontré un seul de ces troubles durant l'année précédente étaient catégorisées dans ces fameux 43%. Mesdames, vous avez rencontré une fatigue passagère l'an dernier ? Vous pourriez bien avoir besoin d'un traitement... Le Dr Waynberg connait bien cette pratique :
suite 2
Chez Boehringer on se veut moins alarmiste :
Ce que veulent les femmes
Les principales intéressées ne sont pas forcément enthousiastes de l'arrivée de la flibansérine. Si les hommes âgés peuvent désormais avoir des érections facilement, les femmes n'ont pas toujours envie d'être actives, notamment une fois la ménopause arrivée. Nicole, 59 ans, dont « aucune amie n'a envie de sexe », témoigne :
« Moi, la dernière fois qu'on a fait ça, j'ai failli vomir. Je suis mariée depuis plus de trente ans et je ne supporte plus. Je suis dégoûtée. La propagande de la presse féminine pour s'épanouir sexuellement jusqu'à 70 ans non seulement me parait très éloignée de la réalité, mais me choque : jusqu'à quel âge va-t-il donc falloir se faire baiser ? »
Pour le Docteur Waynberg, il ne faut pas transposer ce que l'on sait de la sexualité de l'homme, chez la femme :
« Cela n'a rien à voir avec la sexualité des hommes. On tape sur les doigts d'une fillette qui se touche, et après on lui vend des aphrodisiaques. C'est une véritable dégradation de l'image féminine au bénéfice des hommes. Leur demande est affective, leur jouissance n'est pas naturelle. C'est un réel problème, il n'y a pas de bonheur dans ces conditions. »
Actuellement, la médicalisation des problèmes sexuels s'amplifie. Les scientifiques vont même jusqu'à étudier les troubles sexuels féminins sur des modèles animaux. Jacques Waynberg préconise, lui, une approche pluridisciplinaire humaniste, privilégiant l'écoute :
Aux dires du laboratoire, la flibansérine « ramène le désir à un niveau normal ». Qui décide de la norme du désir, si elle existe ? Comment imaginer qu'une molécule puisse répondre à tant de troubles différents ? Un début de réponse tombera peut être lors de l'International Consultation on Sexual Medicine qui se tiendra à Paris du 10 au 13 juillet cette année.
Article de rue 89 du 14 03
L'interrupteur
C'est la première fois que je me connecte, bien que je lise souvent les news et les infos du site. Le post de Maya m'a fait réagir, positivement. Enfin quelqu'un qui parle de ça... J'avais l'impression d'être une extra-terrestre... je suis séropo depuis 17 ans. La séropo "idéale" peut-on dire. Super réponse au traitement, presque jamais d'effets secondaires, lipo assez limitée, bref tout va bien. Sauf que...il y a quasiment 15 ans, ma libido s'est évaporée...presque d'un seul coup, comme si on avait éteint un interrupteur. Je vivais avec un homme adorable, séroneg, qui a patienté, patienté, avec qui j'ai parlé, parlé, mais c'était comme si plus rien ne réagissait. Une bûche, quoi. Même la masturbation était devenue difficile, rarissime et décevante. Avant, j'avais toujours eu une vie sexuelle sympa, sans tabous, joyeuse, libre, et là d'un coup c'est comme si on m'avait retiré le sel de la vie. je n'y ai rien compris.
Tout ce que dit ZZorg sur l'enfant intérieur me parle. Pendant toutes ces années de désert, j'ai émis toutes les hypothèses, avec ou sans psy, avec ou sans groupe de parole, rien n'y a fait.
C'est étrange. Un jour, j'ai rencontré un homme pour qui le désir est revenu, comme ça, d'un coup, l'interrupteur était rallumé. C'était il y a deux ans. Depuis, j'ai à nouveau du désir, mais le plaisir est très très très long à venir, et souvent absent, c'est très frustrant. L'enfant intérieur a peut-être fait un pas vers la lumière, mais le chemin n'est pas terminé. je ne sais pas comment le poursuivre, parfois j'ai peur de ne pas y arriver. je ne sais pas quelle terreur a fait s'éteindre la lumière, mais je ne sais pas non plus ce qui l'a rallumée (en partie). Ca me fait peur.
Merci à tous pour ces messages superbes que j'ai lus ici.
On ne fait pas pousser les fleurs en tirant dessus...
la mort du vit
Depuis 15 ans ma libido ne cesse de descendre.
Absence de désir mais aussi crainte d’être repoussé en cas d’échec, crainte d’être repoussé si jamais l’absence d’érection suscite la déception, la frustration chez celle qui m’aura donné ma chance.
Cette crainte m’a fait renoncer à donner leur chance à quelques rencontres.
Comment sortir de cela ?
Chaque échec renforce le problème et on ne voit plus les rapports sexuels que comme des épreuves à haut risque où le plaisir n’a plus sa place. Mais bon avoir soi-même du plaisir devient alors vraiment secondaire tant la question de l’érection domine tout.
Certes des instants intimes ne se limitent pas à une pénétration mais celle-ci demeure je le crains un élément essentiel de ces moments.
Qu’est-ce désormais que les rapports sexuels ?
Réussir l’exploit d’avoir une érection qui survive à la pose du préservatif et parvenir même à « jouir », terme inexact correspondant au simple fait d’éjaculer, parfois sans grand plaisir (je ne sais même plus à quelle année remonte ce dernier type d’exploit chez moi).
Petit espoir tout de même : depuis la publication des critères suisses de non-transmissibilité du VIH je me sens moins « sale » et ai moins peur de pouvoir contaminer autrui. Si jamais les moralisateurs du VIH ne reviennent pas en remettre une couche pour me laver encore le cerveau avec une exigence de risque zéro qui n’est même pas demandée pour les centrales nucléaires peut-être arriverai-je à moins stresser. Par contre je doute que cela puisse suffire à réenclencher la machine tant celle-ci à été détruite, aussi je compte expérimenter ces molécules (Viagra, Cialis,…) qui sont censées nous aider à maintenir une érection, même si ces drogues sont supposément contre-indiquées avec le Norvir que je prends et que j’ai par ailleurs déjà eu un accident cardio-vasculaire (mais bon les médecins qui me poussent à en prendre savent tout ceci).
J’ai vraiment l’impression de choses mortes en moi, au niveau du désir, au niveau du plaisir mais aussi au niveau des émotions. Cela me fait peur parfois.
Abstinence
Et bien croyez-le ou non la dernière fois que j'ai baisé le gars m'a cassé une côte en me serrant dans ses bras!!! Oui oui, c'est à cause de mon ostéoporose. Mais faut dire qu'il m'a serré tellement fort que j'avais l'impression d'être enveloppé par un serpent. On a entendu un gros "CRAC" et là j'ai eu une douleur aigüe. Il se sentait mal de m'avoir fait ça mais c'est moi qui se sentait très mal, je ne peux plus baiser... Je ne peux plus baiser car j'ai peur de casser en morceaux!! Je suis trop fragile! Incroyable, si je baise je dois toujours avertir mon pertenaire de faire très attention mais dans le feu de l'action c'est difficile. J'ai vraiment très peur genre que si je me fais pénétré et qu'il me donne de bons coups que ma collone vertébrale se fracture et que je reste paralysé. C'est une réalité, mes os sont tellement fins, ils se fracturent à rien et chez les gens atteints d'ostéoporose les fractures du bassin causent la mort chez les personnes âgées! Alors j'ai décidé d'être abstinent du moins jusqu'à ce que je sois guéris car j'ai recommancé à prendre Fosamax. Mais de toute façon je n'ai plus de libido et ce depuis trop longtemps! Je crois vraiment que c'est à cause du VIH même. Car même avec une dose très élevé de testostérone rien n'y fait! Et puis j'ai envie d'amour, de tendresse et d'affection!
Jaypeeboy33
J'ai peur!
J'ai une peur enfouie dans mon moi profond. J'ai été infecté à 16 ans lors de ma première relation sexuelle. Le gars en avait 35 et il se savait infecté, malgré cela il a tenu à ce que nos rapports soient non-protégés. Je lui faisais confiance, j'étais naïf.
Depuis ce temps les relations sexuelles ont toujours été source d'angoisse pour moi. Je suis incapable de m'abandonner. Pour être bien je dois être en contrôle total de la situation.
Mais bon vous savez comme moi que ça ne se passe pas toujours comme on le souhaiterait et lorsque je suis en position d'abandon, parfois je réussis à me laisser aller mais ça ne dure pas longtemps... Je me remet penser et mon corps se raidit...
Aussi j'ai l'anxiété de performance! On dirait que les gars veulent reproduire ce qu'ils voient dans les films porno. Ce qui n'est pas réaliste! Avec mes douleurs articulaires je suis toujours inconfortable et je dois constamment changer de position. En fin de compte tout cela est trop compliqué pour moi et puis j'ai peur d'attraper d'autres its qui pourraient aggraver mon état!
J'aimerais rencontrer un mec qui voufrait juste qu'on se fasse des caresses, des minouches et sexe oral ou manuel. Quelque chose de très tendre mais les gars que je rencontre ont tous cette énergie sexuelle animale et agressive, comme s'ils étaient incapable de canaliser leur énergie sexuelle en quelque chose qui ressemble plus à de l'amour.....
Alors je préfère de loin m'amuser seul.... jusqu'à ce que je rencontre le bon gars...
"Je ne suis jamais malheureux car même dans la souffrance je peux me réjouir du simple fait de savoir que la joie existe!" Boudentrain
total en accord de ressentis
je me retrouve totalement dans ce que tu dis boudentrain :
"Je suis incapable de m'abandonner. Pour être bien je dois être en contrôle total de la situation.... parfois je réussis à me laisser aller mais ça ne dure pas longtemps... Je me remet penser et mon corps se raidit.."
faudrait être lobotomiséE ou pouvoir refaire les choses depuis le début hein boudentrain...
j'ai en commun avec toi d'avoir quasiment toujours vécu en tant qu'adulte avec le vih et donc vie sexuelle comprise. est-ce un élément ? Je sais pas.
est-ce que ça a un lien avec le fait qu'on ne maitrise pas la maladie alors le reste on a besoin de ..?
on se maltraite tant soi même que c'en est effrayant.
alors évidemment si j'avais une solution je te la donnerais mais juste pour te dire que tes pensées t'es pas seul à les avoir si ça pouvait juste te rassurer ;-)
des bizz
ben ce soir ...à osmin jb maya et les autres.
La non sexualité est la sanction
La non sexualité est la sanction arbitraire que mon esprit a imposé à mon corps après avoir vécu différents "traumas"
-tous liés à la présence du virus dans ma vie -sexuelle-
j'ai reçu des infos discordantes depuis 25 ans en termes préventifs : une période/époque en noie une autre
j'ai conscience de la temporalité des savoirs et de leur inconstance : l'évolution...
J'ai connu mon compagnon /entre autre/ en prep après 1 accident de capote (la capote c'est du 100% ouais) à une période ou j'étais non traitée donc détectable.bilan : énorme culpabilité.
vih toujours présent à mon esprit quand je réussis
à rentrer dans un plan sexe en étant sans pensée autre que l'instant....et vlan :retour brusque à ma réalité
dès l'odeur capote qui m'y ramène directos sans passer par la case plaisir .
que propose léa (ou les autres pro-capotes tradipréventionnistes) contre ma présophobie rampante ?
un psy ?
c'est fait et ça marche pas...
Des boules quiès nasales?
histoire de boucler un autre de mes sens
déjà que l'ouïe ya plus et les yeux c moyen efficace lol...
depuis peu suis indétectable ca va-t-y changer qqchose je ne crois pas...trop imbibée que je suis de 25 piges de "rdr traumatisantes' à l'ancienne...
mais je souhaite que les nouvelles générations vivent autre chose...
comme quoi certains ont peur de mourir
et moi ça m'étonne mais la c la peur de vivre:
pire ya pas de doute.
tchin aux capoteux heureux !
La solution : la RDRS
Chère Maya, su tu t'adresses à des "procapotes tradipréventionnistes" pour savoir comment faire face à la "présophobie rampante" dont tu es victime, je crains qu'ils n'aient d'autre réponse à te fournir que : "essaye encore".
Il vaudrait mieux que tu t'adresses aux spécialistes de la RDRS (Réduction des Risques Sexuels) d'AIDES. On peut les considérer comme les spécialistes dans ce domaine.