Les archives communautaires

Qu'on soit infecté ou "surinfecté" par le vih, la question qui intéresse la personne contaminée est simple : existe-t-il un traitement qui pourra contenir les effets délétères du virus ?

Les autres interrogations scientifiques concernant d'éventuelles "surinfections" ne concernent que les spécialistes dans leurs laboratoires. Le malade, lui, ce qui l'intéresse, c'est de savoir si on sera capable de contenir la réplication de son virus, quelles que soient les résistances aux anti rétroviraux de celui-ci.

Dans les semaines qui viennent, l'ANRS devrait communiquer sur des cas de personnes naïves infectées par de multiples souches résistantes du virus et sur les stratégies thérapeutiques mises en oeuvre. Même dans ces cas-limites, les traitements disponibles actuellement,en particulier les nouvelles molécules, démontrent leur efficacité même si les protocoles sont hors prescription habituelle et si le délai pour obtenir une charge virale indétectable en dessous de 20 copies est augmenté. Ces traitements hors normes n'entraînent pas a priori d'intolérance à court terme et ne sont pas destinés à être prescrits au long cours. L'idée est en effet, ensuite, au bout de quelques mois d'indétectabilité, de repasser à un traitement light.

La question des surinfections n'est donc qu'une question polémiste qui ne présente aucun intérêt pour les personnes contaminées puisque ces multirésistances n'obèrent  pas leurs possibilité d'accéder à un traitement efficace.

A 27 copies, le génotype ne permet pas de discerner d'éventuelles résistances. Ce n'est possible et fiable qu'au-delà de 400 ou 600 copies.

"Il semble effectivement, comme l'évoque bidulle75, que la panoplie des traitements actuels puissent faire fasse à toutes les souches de virus, et la recherche à venir ne pourra que confirmer cette direction."

Ce n'est plus une hypothèse désormais, c'est une "certitude" médicale. Même avec de multiples résistances dans des cas-limites - et j'ai bien précisé de patients "naïfs" - les nouvelles molécules fonctionnent. Pour préciser encore les choses, il s'agit de personnes en France infectées par des virus très résistants qui ont été traitées autour de 500 CD4, voire plus, ces derniers mois et qui étaient suivies depuis un certain temps déjà avant la mise sous traitement et qui bénéficiaient par conséquent déjà d'un suivi  clinique très sérieux. C'est pourquoi il est également très important de se faire dépister tôt.

En ce qui concerne le récepteur CCR5, ton virologue envisage sans doute la prescription de Celsentri.

Contrairement à ce qu'on peut croire souvent, un traitement en deux prises par jour permet davantage d'incartades au principe d'observance qu'un traitement en une prise. Le traitement en une prise est surtout indiqué pour des personnes très régulières. Un traitement en deux prises est plus indiqué lorsqu'on est confronté à des situations de la vie qui peuvent inciter à omettre fréquemment des prises.

C'est stratégiquement intéressant de garder Celsentri en réserve car cette molécule ne peut être prescrite qu'à ceux pour qui le phénotypage du virus le permet. Associée à Prezista et Isentress, cette molécule donne d'excellents résultats.

Je n'ai absolument rien contre le bareback entre séropositifs avertis. Avertis qu'ils risquent de se RÉinfecté avec une souche du VIH plus virulente qui pourrait les tuer (c'est ce qui est arrivé à deux amis proches).

Avertis qu'ils pourraient attraper un virus résistants aux médicaments. Si, après être au courant de tout ça ils acceptent de baiser BB c'est leur choix et je le respecte!!

Mais, par contre, selon moi il est criminel de baiser avec une personne sans condom ou toute autre pratique à risque (éjaculer dans la bouche) avec une personne séronégative ou que l'on ne connait pas le statut qu'on a pas averti qu'on est infecté par le virus du sida au préalable!!!

Oui c'est criminel!! (Au Canada plusieurs personnes purgent des peines de prison pour avoir contaminé des gens) Car c'est ce qui m'est arrivé et l'homme qui m'a volontairement transmis le VIH lors de ma première relation sexuelle quand je n'avais que 16 ans et qui m'a dit que je pouvais lui faire confiance, et bien cet homme, j'aimerais le voir en prison (pour qu'il cesse de briser des vies)!!

Mais je sais que Dieu a sa justice, oui car lorsqu'on meurt on revoit toute notre vie défiler devant nous et on ressent toutes les émotions positives mais aussi ce qu'on a fais de mal aux autres (les manques d'amour) et cette expérience est très souffrante parait-il parce qu'on voit aussi toutes les répercussions que nos actes ont eu sur par exemple la famille et les amis.

Lorsqu'on infecte quelqu'un on ne fais pas que gâcher la vie de cette personne mais on aussi la vie des ses parents en autre! 

Si vous baiser BB (sans capote) avec des personnes séronégatives OU dont vous ne connaissez pas le statut en vous disant que c'est sa responsabilité de dire qu'il veut mettre un condom et que comme il ne l'a pas demandé ce n'est pas votre problème et bien c'est faux, c'est votre problème!!! Oui car vous, vous vous savez infecté...

Et la personne n'a peut-être pas les capacités mentales pour exiger le port du condom!!! Oui car ça prend du courage ou plutôt de la confiance en soi pour dire "avec un condom ou c'est non!"

Mais c'est vous qui devrez vivre avec les répercussions de vos actes.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire  Dès maintenant vous pouvez vous reprendre et semer de l'amour autour de vous!!!

"Je ne suis jamais malheureux car même dans la souffrance je peux me réjouir du simple fait de savoir que la joie existe!" Boudentrain

Le meilleur des barebackeurs  est abstinent !

Celui qui a mieux compris la prévention

c'est le barbackeur seronégatif , la preuve il ne s'est pas fait contaminer hé hé

euh c'est que pour les gays le bareback ?

le rédempteur, tu voudrais peut-être qu'on érige une croix, du haut de laquelle, pendu à tes clous, tu pourrais expier les péchés des barebackeurs ? 

tu dis : Je n'ai absolument rien contre le bareback entre séropositifs avertis.

Moi, j'entends que tu as tout contre. 

Mais où veux-tu en venir ? Pourquoi cette grande leçon de morale en invoquant Dieu? Je t'imagine très bien du haut d'une chaire catholique, prêchant à une foule de brebis égarées et irresponsables.  

Je ne sais pas ce qu'il en est au Canada et au Québec, en France, la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat garantit au citoyen un espace publique et laïque, l'exercice et les lieux de culte sont du domaine privé.
Alors, ne prends pas Seronet pour ton église, merci.

Bien à toi, Ian. 

Sept mois plus tard, je relis l'ensemble de tous ces billets et notamment les miens.

Tout d'abord, a propos du sujet meme sur lequel la polémique avait été lancé, je crois en effet qu'une tribulle de ce type a parfaitement sa place sur seronet,. Je ne suis pas persuadé qu'elle déborde d'activité à ce jour mais disons que ca a permis à certains de se retrancher avec des individus semblables et susceptibles de leur correspondre; tels que ceux susceptibles de se rencontrer au commissariat de police pour quelques mètres plus tard se retrouver dans une backroom.

Les médias jouant un role majeur dans notre société, ce système d'information n'est pas plus à rejeter que celui que l'on trouve directement dans la rue, à l'entrée d'un porche d'une cave voutée.

Ensuite, et je crois que c'est plutot, aujourd'hui par conscience d'esprit que j'entrevois la politique bareback différement que dans le passé.

Zonok, à l'epoque disait que le bareback était bien souvent des rapports sans préservatif conssentis entre séropos.

Je crois qu'on peut parfaitement élargir en rappelant que l'étymologie de ce terme est caractérisée, bien avant de parler de vih, de contamination ou de surcontamination, dans la culture gay, par le fait d'apprécier le sexe sans préservatif.

A l'epoque de la publication des billets, je ne voyais que de par le terme barebacking, un moyen inoui et sordide pour certains de se cacher derriere ce terme qui me laissait penser que leur seule intention était de proner la contamination au vih, voire la surcontamination.

Qui d'entre nous dans cette société hierarchisée par des idées reçues peut réellement se confondre dans une certaine complaisance et un discours qui les amènent alors à dire, le préservatif n'est réellement pas un soucis.

Au travers de mon parcours de vie, j'avoue volontier, en ce qui me concerne, que ce soit entre séropos, au sein d'un couple sérodiscordant ou bien encore lors d'un plan cul dont personne n'est assuré du statut de chacun, que le préservatif représente quelque chose qui risque d'handicaper ma sexualité.

En effet, mais c'est bien au delà, sur un plan personnel que je l'entrevois, l'éthymologie du terme bareback nous amène aussi, plus étroitement au culte du sperme.

Et celà, je dois bien l'avouer, c'est une chose dont je ne peux absolument pas me passer. J'ai beaucoup d'addiction, le sperme en fait parti.

Il est vrai, toutefois, que le sexe s'appuie énormément sur le mental. C'est alors la psyché qui se met en représentation beaucoup de chose, telle que le fait de se sentir "remplit" ou "éclaté"...ou meme, ce que beaucoup considère comme du "hard" ou non conventionnel, "bien travaillé".

Si souvent, qu'on en vient a entendre des anecdotes de type "Il vaut mieux une petite travailleuse qu'une grosse feignasse". Et c'est vrai...certaines fois, tout dépend de sa psyché sur le moment et des facultés de chacuns à aller explorer non pas la flore anale (sauf pour des rapports moins conventionnels, comme je le disais plutot...mais je préfère alors employer, pour ma part, le terme "fouiller"), mais bel et bien ce qui est susceptible de nous amener a d'avantage au plaisir d'une éjaculation spontanée, le travail de la prostate!

De mon coté, meme pour cela, je préfère les gros culots. Et je ne fais pas référence aux dites grosses queues definies généralement par des gens en possedant effectiment des longues mais des fines.

Non pas que les fines soient à jeter mais disons, à bon entendeur que ma psyché se met d'avantage en représentation le fait de se faire "casser le cul" et "remplir à fond", à titre d'exemple, par une queue épaisse. Au point tel que je peux parfaitement tombé amoureux d'un instrument conséquent...Et ce meme dans la "douleur".

Aussi, pour en revenir sur le sujet du bareback, je ne suis plus en phase avec mes idées d'avant et le schéma de vie préconcu dans lequel je me laisser aller sans forcément pour autant éprouver, dans son entité, du plaisir.

Je suis loin, et ce depuis peu, de mes grandes idées sur la fidélité préconcue. Après tout, je ne peux pas savoir d'avance ce que me réserve demain. 

Notons, parcontre qu'au titre affectif le veritable amour n'est autre que celui que nous vivons avec l'autre. Le fait de se passionner pour un objet, ne caractérise pas un individu, ni un amour véritable...ou sinon de par une certaine dépendance affective. Et j'en conviens, suivant chacun, certes, le sexe appelle à une certaine dépendance.

Je ne prone pas l'"adultère", je dis juste et ça m'est arrivé recemment, ce pourquoi, je vois un peu plus clairement, "je suis en effet allé voir ailleurs, pour chercher ce que tu n'acceptais pas de m'offrir, t'ai-je pour autant menti sur mes sentiments?".

Il y a de cela quelques temps, bien avant tout cela, dans un brouhaha de vie pas possible, je me serais dit, j'ai pété un plomb, je le quitte.

Mais non, aujourd'hui ce que je me dis, c'est que je n'ai pas fait l'amour avec un garcon, je n'ai pas non plus baisé, j'ai simplement joué avec un instrument, de la meme facon que j'aurais pu le faire avec un jouet en latex...Je n'ai rien partagé d'autre qu'une séance dans laquelle mon partenaire ne se voyait pas s'y rendre novice.

Et absolument pas bizarrement, je me suis alors adonné a ce que la société caracterise par des pratiques barebacks.

Récapitulons étroitement: bareback= j'aime le sperme=tu ne veux pas prendre le risque de me donner le tien=je vais tirer sur la pompe en libre service d'un autre.

Ce que je ressens, finalement après tout cela, lorsqu'on me parle de vih, c'est une certaine assurance.

En effet, j'ai pris un risque ou des risques. Des risques dont je suis le seul "coupable" et que je ne pourrais jamais reprocher à tel ou tel partenaire "exclusif".

Aussi, de la meme façon que je l'ai présenté dans mon commentaire "Fumer tue", au sein du forum "Campagne Aides..."; je connaissais les risques...Je les ai pris tout de meme...Je ne dis pas que c'est bien...Je ne dis pas que c'est mal pour autant...Je dis juste, au sein de ce culte de la sexualité sans préservatif, j'ai fait ce qui me plait et ce que j'aime.

J'ai conscience que si je n'avais pas agis ainsi, je n'aurais, alors, pas pris le risque de voir, eventuellement, mon mode de vie bouleversé. Risque qu'il m'est imparti, à moi seul, d'assumer. 

Enfin, j'ai conscience qu'aucun type de prévention, ou d'information ne m'aurait amené à renoncer ce que ma psyché solicitait: un désir physique.

Il va de soi, donc, et c'est honnete envers moi meme, cette fois, et ce de la meme façon que je suis amené à dire, je suis gay; je suis alors barebacker.

Beaucoup de personne défile sur la marche annuelle de la fierté d'etre gay...

Loin du slogan de la revendication de la fierté à etre gay, j'ose dire que j'aime me passer de capote de la meme façon que j'aime les hommes...Tout simplement. 

Salutations à Zonok.

Bien à vous.

Again... 

Je ne crois pas qu'il existe réellement une morale à tout ce qui est présenté plus haut et l'a été précedément au cours du mois de mai.

Ca s"appuie , selon moi, d'avantage sur une question d'affects.

Restons donc humains envers les autres qui émettent non pas un jugement...

Car rappelons qu'il y a sept mois Again etait dépeint comme quelqu'un de violent...

Again=sway233

Les gens ne changent pas, seuls les mentalités et les perceptions de chacuns evoluent et ce de par un propre parcours de vie personnel, et individuel!

Bien à toi.

Julien